En effet, alors que le tribunal de Dakar venait de condamner huit jeunes sénégalais à 8 ans de prison pour acte-contre nature, le défenseur des droits de l’homme a laissé éclater sa colère dans un entretien accordé à France24. « Cette décision est grave et extrêmes sévère », a-t-il apprécié avant d’inviter l’Etat du Sénégal à changer la loi qui condamne l’homosexualité. « (…) S’il (l’Etat) veut être crédible et en conformité avec les conventions internationales des droits de l’Homme qu’il a lui-même signées et ratifiées, le gouvernement doit changer d’urgence la nouvelle loi qui condamne les homosexuels. Il faut savoir qu’au Sénégal, l’article 319 du code pénal ne mentionne pas directement l’homosexualité mais parle plutôt d’actes contre nature…», avait-il suggéré.
Quant aux organisations de défense des droits humains, Me Kaba alors Président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’Homme les incitait dans un combat qui devrait déboucher à la « reconnaissance des droits des homosexuels » qui, à l’en croire, « vivent des moments durs » au Sénégal. Il ne s’est pas arrêté là.
Toujours dans sa toge, l’avocat est d’avis dans cet entretien réalisé par nos confrères de France24 que « les députés doivent également se saisir de cette question au nom de la liberté sexuelle ». « Quant à l’Etat, qui se targue de défendre la démocratie et les droits de l’Homme, il vaudrait mieux qu’il s’engage sur le chemin de la dépénalisation de l’homosexualité », a-t-il renchéri. Aujourd’hui, c’est cet homme qui tient les rênes de la Justice sénégalaise.
Quant aux organisations de défense des droits humains, Me Kaba alors Président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’Homme les incitait dans un combat qui devrait déboucher à la « reconnaissance des droits des homosexuels » qui, à l’en croire, « vivent des moments durs » au Sénégal. Il ne s’est pas arrêté là.
Toujours dans sa toge, l’avocat est d’avis dans cet entretien réalisé par nos confrères de France24 que « les députés doivent également se saisir de cette question au nom de la liberté sexuelle ». « Quant à l’Etat, qui se targue de défendre la démocratie et les droits de l’Homme, il vaudrait mieux qu’il s’engage sur le chemin de la dépénalisation de l’homosexualité », a-t-il renchéri. Aujourd’hui, c’est cet homme qui tient les rênes de la Justice sénégalaise.