Les frontières de la république malienne sont plus que poreuses. Ibrahima Benjamin Diagne l’a démontré dans un reportage diffusé ce dimanche sur la RFM. Le journaliste qui a voyagé à bord d’un bus est parvenu à se faire une religion sur la manière dont on entre en territoire malien sans le plus petit document administratif. Il suffit juste de se munir de quelques billets de banque pour passer les frontières de ce pays en crise depuis que les rebelles du Mnla, ensuite les islamistes, ont mis la main sur la partie nord. Ceux qui disposent d'une carte d'identité nationale doivent donner 1000 francs Cfa à chaque poste de contrôle alors que les détenteurs de passeports doivent débourser le double, c'est à dire 2000 francs.
D’ailleurs, un citoyen malien qui était du même voyage s’en est plaint aupres du journaliste à qui il a confié que les policiers maliens sont moins regardants quand il s’agit de filtrer les entrées et sorties.
Cependant, il semble bien que ce laxisme s’opère à des kilomètres de Bamako, la capitale car plus qu’on s’approche de celle-ci, plus on est assujetti à un contrôle drastique. Deux hommes de race blanche l’ont vérifié à leurs dépens. N’étant pas parvenus à fournir les documents attestant de leur vrai identité, ils ont été acheminés par les hommes du Capitaine Sanogo vers une destination inconnue.
Abdou Khadre Cissé
D’ailleurs, un citoyen malien qui était du même voyage s’en est plaint aupres du journaliste à qui il a confié que les policiers maliens sont moins regardants quand il s’agit de filtrer les entrées et sorties.
Cependant, il semble bien que ce laxisme s’opère à des kilomètres de Bamako, la capitale car plus qu’on s’approche de celle-ci, plus on est assujetti à un contrôle drastique. Deux hommes de race blanche l’ont vérifié à leurs dépens. N’étant pas parvenus à fournir les documents attestant de leur vrai identité, ils ont été acheminés par les hommes du Capitaine Sanogo vers une destination inconnue.
Abdou Khadre Cissé