Le chiffre représente une augmentation de 13 morts par rapport à l’année précédente, précise la FIJ, dans un communiqué publié mercredi, soulignant que dix-sept autres ont perdu la vie lors d’accidents de la route ou d’autres catastrophes naturelles survenus dans le cadre de leur travail. Dans cette 24e liste annuelle publiée par la FIJ, ‘’l’Asie Pacifique fut la région du monde la plus dangereuse pour les journalistes et leurs collaborateurs pour la deuxième année successive avec 35 tués’’. Le Moyen-Orient vient en deuxième position, totalisant 31 incidents mortels, suivi par les Amériques qui comptabilisent 16 meurtres, signale la FIJ, relevant que l’Afrique ‘’occupe la quatrième place avec 17 morts, avant l’Europe où la violence a fait neuf victimes mortelles’’. Selon la FIJ, ‘’les guerres meurtrières en Syrie, en Irak et en Ukraine, de même que les insurrections violentes en Afghanistan et au Pakistan ont causé la plupart des meurtres de journalistes’’. Dans ce bilan, le Pakistan est considéré ‘’comme le pays le plus dangereux avec 14 journalistes tués, suivi par la Syrie où l’on déplore 12 morts'’. L’Afghanistan et la Palestine sont à égalité avec neuf journalistes tués alors que huit autres ont perdu la vie en Irak et en Ukraine. La FIJ fait observer que ‘’le nouveau chiffre constitue un rappel de la gravité de la crise sécuritaire dans les médias’’ et ‘’renouvelle son appel urgent aux gouvernements pour qu’ils fassent de la protection des journalistes leur priorité’’. Pour la FIJ, ‘’les décapitations publiques des journalistes dont James Foley et Steven Sotloff par l’auto-proclamé Etat Islamique représentent un tournant décisif dans l’attitude à adopter concernant la protection des médias’’. Dans un communiqué, le président de la FIJ, Jim Boumelha a déclaré qu’il est ‘’temps d’agir, face aux menaces sans précédent contre les journalistes qui sont visés, non pas seulement pour interdire la libre circulation de l’information, mais également afin de servir de leviers en vue d’obtenir des rançons considérables et des concessions politiques en utilisant une violence extrême’’. ‘’En conséquence, certains organes de presse hésitent à envoyer les journalistes dans les zones de guerre par crainte pour leur sécurité et refusent même d’utiliser le travail des journalistes indépendants qui y sont'', a affirmé M. Boumelha. ''A moins d’améliorer la sécurité des médias, il y a un risque de perdre en qualité dans la couverture des conflits armés, en l’absence de témoins neutres’’, a-t-il ajouté.
118 journalistes et professionnels des medias tués en 2014
SETAL.NET-Au total, 118 journalistes et professionnels des médias ont été tués en 2014, victimes d’attaques ciblées ou pris entre deux feux dans l’exercice de leur travail, indique la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Mercredi 31 Décembre 2014 07:37
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