Il fallait le faire ! Et les sénégalais l’ont fait ! Défier Wade et ses ouailles dans Etat presque policier. Le peuple sénégalais ne pouvait laisser passer une telle forfaiture. Et le président Wade l’a su à ses dépens.
On est jeudi, 23 juin de l'an 2011. Les députés appartenant au groupe parlementaire démocratique et libéral dirigé d’une main de fer par le neveu du président, sont sur le pied de guerre. Prêts à donner carte blanche à ce projet de loi scélérate qui foule aux pieds les principes qui régissent un Etat de droit et de démocratie. Mais les beaux yeux de Wade en valaient la chandelle pour ces « représentants du peuple ». Donc, pour ces derniers, le ticket présidentiel qui cachait bien un autre « cafard » devait passer comme lettre à la poste. Mais c’est sous estimer la force de frappe du peuple sénégalais que de tenter quoi que ce soit sans le consulter. La Place Sowéto fut prise d’assaut par les partis de l’opposition et des citoyens qui n’appartiennent à aucune formation politique. Leurs seuls soucis, c’est voir la République renaitre de ses cendres. Et ils ont eu gain de cause.
Mais il fallait batailler ferme avec Wade et ses affidés qui étaient prêts à tout pour donner le dernier coup de sabre qui mettrait la démocratie sénégalais à genoux avant de porter l’estocade le 26 février dernier. Les sénégalais ont dit non ! De 08 heures à 18 heures, la Place Sowéto qui fait face au parlement n’a pas désempli. Ils ont chanté, dansé, mais ils se sont aussi opposé à l’inacceptable. Par moments, de petits accrochages ont émaillé cette cohabitation entre policiers sur les nerfs et jeunes à mains nus. Mais ces forces de l’ordre armées jusqu’aux dents n’avaient-ils pas bien saisi la portée du combat porté par tout un peuple ? C’est à croire en tout cas qu’ils s’étaient liguées avec ces centaines, voire milliers de sénégalais qui ont tout abandonné pour assiéger l’Assemblée nationale. A quelques encablures, des jeunes se frottent aux forces de l’Ordre. L’hôtel es députés est saccagé, incendié. La maison de Farba Senghor fut visitée. Ses véhicules caillassés, incendiés. L’élément hors du commun détale comme un lièvre pour se refugier au commissariat de Plateau.
Wade exerce une pression sans précédent sur ses députés qui finissent par se révolter. Le député maire des Parcelles Assainies prit son courage à deux et s’adressa à ses collègues en ces termes : « Le peuple est dehors et nous fera notre fête si cette loi passe. Moi je ne me sacrifierai pas pour Wade. Prenez votre responsabilité ». ils prirent peur. Le peuple était encore là. Il fallait mener ce combat jusqu’au bout. Ne dit-on pas la réussite est au bout de l’effort ? Le Pape du sopi finit par abdiquer. Oui, il l’a compris le message du peuple. Ou le peuple a cru comprendre que Wade l’a compris. Le projet de loi instituant le ticket présidentiel et le quart bloquant est retiré vers les coups de 18 heures. C’est le ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy qui a donné la nouvelle aux députés qui n’ont pas caché leur joie d’avoir été tiré des griffes d’un Sénégal en furie. Le peuple giflait ainsi le président d’alors qui en reçoit une autre le 25 mars dernier. Vive l Sénégal ! Vive la République !
Abdou Khadre Cissé
On est jeudi, 23 juin de l'an 2011. Les députés appartenant au groupe parlementaire démocratique et libéral dirigé d’une main de fer par le neveu du président, sont sur le pied de guerre. Prêts à donner carte blanche à ce projet de loi scélérate qui foule aux pieds les principes qui régissent un Etat de droit et de démocratie. Mais les beaux yeux de Wade en valaient la chandelle pour ces « représentants du peuple ». Donc, pour ces derniers, le ticket présidentiel qui cachait bien un autre « cafard » devait passer comme lettre à la poste. Mais c’est sous estimer la force de frappe du peuple sénégalais que de tenter quoi que ce soit sans le consulter. La Place Sowéto fut prise d’assaut par les partis de l’opposition et des citoyens qui n’appartiennent à aucune formation politique. Leurs seuls soucis, c’est voir la République renaitre de ses cendres. Et ils ont eu gain de cause.
Mais il fallait batailler ferme avec Wade et ses affidés qui étaient prêts à tout pour donner le dernier coup de sabre qui mettrait la démocratie sénégalais à genoux avant de porter l’estocade le 26 février dernier. Les sénégalais ont dit non ! De 08 heures à 18 heures, la Place Sowéto qui fait face au parlement n’a pas désempli. Ils ont chanté, dansé, mais ils se sont aussi opposé à l’inacceptable. Par moments, de petits accrochages ont émaillé cette cohabitation entre policiers sur les nerfs et jeunes à mains nus. Mais ces forces de l’ordre armées jusqu’aux dents n’avaient-ils pas bien saisi la portée du combat porté par tout un peuple ? C’est à croire en tout cas qu’ils s’étaient liguées avec ces centaines, voire milliers de sénégalais qui ont tout abandonné pour assiéger l’Assemblée nationale. A quelques encablures, des jeunes se frottent aux forces de l’Ordre. L’hôtel es députés est saccagé, incendié. La maison de Farba Senghor fut visitée. Ses véhicules caillassés, incendiés. L’élément hors du commun détale comme un lièvre pour se refugier au commissariat de Plateau.
Wade exerce une pression sans précédent sur ses députés qui finissent par se révolter. Le député maire des Parcelles Assainies prit son courage à deux et s’adressa à ses collègues en ces termes : « Le peuple est dehors et nous fera notre fête si cette loi passe. Moi je ne me sacrifierai pas pour Wade. Prenez votre responsabilité ». ils prirent peur. Le peuple était encore là. Il fallait mener ce combat jusqu’au bout. Ne dit-on pas la réussite est au bout de l’effort ? Le Pape du sopi finit par abdiquer. Oui, il l’a compris le message du peuple. Ou le peuple a cru comprendre que Wade l’a compris. Le projet de loi instituant le ticket présidentiel et le quart bloquant est retiré vers les coups de 18 heures. C’est le ministre de la Justice Cheikh Tidiane Sy qui a donné la nouvelle aux députés qui n’ont pas caché leur joie d’avoir été tiré des griffes d’un Sénégal en furie. Le peuple giflait ainsi le président d’alors qui en reçoit une autre le 25 mars dernier. Vive l Sénégal ! Vive la République !
Abdou Khadre Cissé