Depuis plusieurs années, il est apparu un nouveau type de cigarette qui est très utilisé par les jeunes. Et selon une enquête menée par la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB), la tendance s’est inversée chez les jeunes. « La deuxième enquête vient montrer qu’aujourd’hui les filles ont renversé la tendance avec la chicha puisque 90 % d’entre elles s’adonnent au vapotage, c’est-à-dire à l’utilisation des cigarettes électriques’’, a indiqué le secrétaire exécutif de la LISTAB, Djibril Wélé, hier lors d’une conférence de presse.
Cette rencontre avec les journalistes s’est tenue dans le cadre de la célébration de la journée mondiale sans tabac, prévue ce mardi. Elle a pour thème : «« Le tabac : une menace pour notre environnement ». Une occasion pour les membres de la LISTAB de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la loi anti-tabac, en présence de son président, Moustapha Gaye et de plusieurs adolescents. « Avant, pour les voir fumer, il fallait aller dans des établissements privés de la place. Cela semble devenir une mode. Notre dernière étude a montré que les enfants commençaient à fumer à l’âge de 7 ans », a soutenu Wélé. D’après lui, cela est dû au fait que la cigarette est devenue accessible pour les enfants de la rue et les talibés. Il estime que plus de 400 bars à chicha sont enregistrés à Dakar. Ce qui pousse les jeunes âgés entre 10 et 18 ans à s’adonner au vapotage. Appel lancé au président de la République, taxation…
Il ajouté qu’une séance de chicha, qui dure environ deux heures, a une valeur de 100 cigarettes, à la fois, et c’est encore plus grave que ces dernières. Djibril Wélé demande ainsi à l’Etat d’assumer ses responsabilités en prenant davantage en charge la question du tabac. « Nous lançons un appel au président de la République Macky Sall pour l’application du décret portant sur la loi anti-Tabac et l’arrêté conjoint signé par les ministres de la Santé et du Commerce et qui attend toujours d’être numéroté par le Secrétariat Général du Gouvernement », a plaidé le directeur exécutif de la LISTAB.
Concernant la taxation du tabac, le Président de la LISTAB, Moustapha Gaye, a déclaré de son côté que le moyen le plus efficace pour faire baisser son utilisation dans notre pays, c’est de le taxer davantage afin de régler le problème. La taxation va aussi faire baisser la prévalence et faciliter la mobilisation des ressources pour avoir davantage de moyens de prendre en charge la question liée au tabagisme dans le pays. Gaye a indiqué qu’au Sénégal plus de 200 tonnes de mégots de cigarettes sont jetées par les fumeurs chaque année. ‘’Cela a un impact négatif sur la planète plus précisément les écosystèmes entiers’’.
LeTémoin
Cette rencontre avec les journalistes s’est tenue dans le cadre de la célébration de la journée mondiale sans tabac, prévue ce mardi. Elle a pour thème : «« Le tabac : une menace pour notre environnement ». Une occasion pour les membres de la LISTAB de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la loi anti-tabac, en présence de son président, Moustapha Gaye et de plusieurs adolescents. « Avant, pour les voir fumer, il fallait aller dans des établissements privés de la place. Cela semble devenir une mode. Notre dernière étude a montré que les enfants commençaient à fumer à l’âge de 7 ans », a soutenu Wélé. D’après lui, cela est dû au fait que la cigarette est devenue accessible pour les enfants de la rue et les talibés. Il estime que plus de 400 bars à chicha sont enregistrés à Dakar. Ce qui pousse les jeunes âgés entre 10 et 18 ans à s’adonner au vapotage. Appel lancé au président de la République, taxation…
Il ajouté qu’une séance de chicha, qui dure environ deux heures, a une valeur de 100 cigarettes, à la fois, et c’est encore plus grave que ces dernières. Djibril Wélé demande ainsi à l’Etat d’assumer ses responsabilités en prenant davantage en charge la question du tabac. « Nous lançons un appel au président de la République Macky Sall pour l’application du décret portant sur la loi anti-Tabac et l’arrêté conjoint signé par les ministres de la Santé et du Commerce et qui attend toujours d’être numéroté par le Secrétariat Général du Gouvernement », a plaidé le directeur exécutif de la LISTAB.
Concernant la taxation du tabac, le Président de la LISTAB, Moustapha Gaye, a déclaré de son côté que le moyen le plus efficace pour faire baisser son utilisation dans notre pays, c’est de le taxer davantage afin de régler le problème. La taxation va aussi faire baisser la prévalence et faciliter la mobilisation des ressources pour avoir davantage de moyens de prendre en charge la question liée au tabagisme dans le pays. Gaye a indiqué qu’au Sénégal plus de 200 tonnes de mégots de cigarettes sont jetées par les fumeurs chaque année. ‘’Cela a un impact négatif sur la planète plus précisément les écosystèmes entiers’’.
LeTémoin