Les migrants sénégalais ont annuellement transférés entre 2008 et 2017 quelque 930 milliards FCFA qui ont contribué au bien-être des ménages bénéficiaires, a indiqué, jeudi à Saly-Portudal (Mbour), Lanfia Diané, coordonnateur du processus d’élaboration de la politique nationale des migrations du Sénégal (PNMS).
"La migration n’est pas négative, parce que ces dix dernières années, de 2008 à 2017, on a en moyenne, par an, 930 milliards de francs CFA en transferts. Ce qui n’est pas négligeable, si l’on se réfère à l’impact de ces transferts sur le bien-être des ménages bénéficiaires", a-t-il notamment dit lors d’un atelier régional sur les migrations mixtes.
Initiée par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Ouest (CEDEAO), la rencontre vise à améliorer la coordination régionale sur les migrations mixtes.
M. Diané a appelé à davantage orienter une partie de ces transferts vers des investissements productifs, créateurs d’emplois afin de lutter contre le chômage.
Il a également fait mention de la dimension transfert de connaissances, indiquant que "les migrants peuvent participer, à distance ou à leur retour définitif, au renforcement du capital humain national ou local".
"La migration est une activité complexe et multidimensionnelle dont la gestion nécessite une approche globale, responsable et solidaire, aussi bien à l’échelle internationale, nationale que locale", a fait observer le coordonnateur du PNMS.
"Face à une question complexe, il faut une approche globale, coordonnée et intelligente pour aborder une question aussi sensible et complexe que celle des migrations" a-t-il dit.
Selon lui, "de 1960 à 2018, le Sénégal n’avait pas de politique nationale de migration, alors que l’importance d’une politique nationale, c’est de donner une vision commune à l’ensemble des acteurs avec des orientations stratégiques consensuelles qui vont permettre d’être plus efficaces et de ne pas cautionner les redondances et les inefficacités".
"Nous avons élaboré une politique nationale qui a été validée par un comité de pilotage et le processus de validation politique est en cours", a expliqué Lanfia Diané.
"Une publication de la division de la population des Nations-Unies a démontré que d’ici 2030, la population de l’Union européenne (UE) va décroître de 17%. Et que l’UE n’aura d’autre choix que de recourir à la migration pour espérer combler son déficit en main d’œuvre et pour maintenir son taux annuel de croissance à long terme" a-t-il rapporté.
"La migration n’est pas négative, parce que ces dix dernières années, de 2008 à 2017, on a en moyenne, par an, 930 milliards de francs CFA en transferts. Ce qui n’est pas négligeable, si l’on se réfère à l’impact de ces transferts sur le bien-être des ménages bénéficiaires", a-t-il notamment dit lors d’un atelier régional sur les migrations mixtes.
Initiée par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Ouest (CEDEAO), la rencontre vise à améliorer la coordination régionale sur les migrations mixtes.
M. Diané a appelé à davantage orienter une partie de ces transferts vers des investissements productifs, créateurs d’emplois afin de lutter contre le chômage.
Il a également fait mention de la dimension transfert de connaissances, indiquant que "les migrants peuvent participer, à distance ou à leur retour définitif, au renforcement du capital humain national ou local".
"La migration est une activité complexe et multidimensionnelle dont la gestion nécessite une approche globale, responsable et solidaire, aussi bien à l’échelle internationale, nationale que locale", a fait observer le coordonnateur du PNMS.
"Face à une question complexe, il faut une approche globale, coordonnée et intelligente pour aborder une question aussi sensible et complexe que celle des migrations" a-t-il dit.
Selon lui, "de 1960 à 2018, le Sénégal n’avait pas de politique nationale de migration, alors que l’importance d’une politique nationale, c’est de donner une vision commune à l’ensemble des acteurs avec des orientations stratégiques consensuelles qui vont permettre d’être plus efficaces et de ne pas cautionner les redondances et les inefficacités".
"Nous avons élaboré une politique nationale qui a été validée par un comité de pilotage et le processus de validation politique est en cours", a expliqué Lanfia Diané.
"Une publication de la division de la population des Nations-Unies a démontré que d’ici 2030, la population de l’Union européenne (UE) va décroître de 17%. Et que l’UE n’aura d’autre choix que de recourir à la migration pour espérer combler son déficit en main d’œuvre et pour maintenir son taux annuel de croissance à long terme" a-t-il rapporté.