A 48h de la fin de la FIDAK 2015 : Les responsables du Cices veulent prolonger

Une prolongation s’avère inévitable, vu tous les désagréments intervenus depuis le début de la Foire. La direction de la Foire est déjà favorable à cette idée et se dit prête à le faire, si les exposants le demandent. L’annonce a été faite par le Directeur général de la Fidak, Cheikh Ndiaye, pour qui, «la Foire appartient aux Sénégalais, en général, et aux exposants, en particulier. Et je vois que les conditions sont réunies pour une prolongation de la Foire, ne serait-ce que pour 3 jours». Mais, a-t-il précisé, «c’est juste mon avis, le dernier mot revient aux commerçants».

Du côté des exposants, les avis sont divers. Souleymane, un exposant marocain trouvé au pavillon Sénégal, est d’accord pour une probable prolongation de la Foire. «Je ne peux accepter la prolongation que si c’est pour deux jours. Je dois me rendre au Gamou de Tivaouane», déclare-t-il. Il est rejoint par Awa Mbaye, vendeuse au pavillon Orange. Mais contrairement à Souleymane, le souci de cette jeune fille n’est pas le Gamou. «La prolongation doit avoir lieu, à condition que l’occupation des stands durant la période choisie, ne nous soit pas facturée», argumente-t-elle. Pour cet Algérien qui répond au nom de Mohamed, «une prolongation ne sera que bénéfique pour nous, les exposants, et j’accepte sans hésiter, c’est pour la bonne marche de nos affaires», dit-il. Ce ne sont pas ces travailleurs journaliers qui diront le contraire, eux qui souhaitent que la Foire dure plus d’un mois. Cheikh Abdou n’est pas contre une prolongation de la Fidak, mais n’est pas trop emballé par les trois jours. «Ces trois jours vont coïncider avec la préparation du Gamou, ce ne sont pas de bonnes dates. Si le Cices décide de faire une prolongation, il faut le faire jusqu’au 31 décembre», lance le jeune vendeur.

Du côté des sinistrés de l’incendie du pavillon Vert recasés dans le chapiteau, un prolongement ou pas ne changera rien à leur situation. «Ce ne sont pas 2 ou 3 jours qui vont nous permettre de nous rattraper ou d’amasser les millions que nous avons perdus», déclare  Balla Dieng, un jeune bijoutier.