A la faveur de l'hivernage qui s’est installé depuis quelques semaines, des acteurs universitaires de la protection de la nature multiplient les campagnes de reboisement destinées à faire revivre le cadre naturel de l’espace universitaire.
Mais ces initiatives d’étudiants et d’enseignants sensibles à la cause de l’environnement pourraient s’avérer vaines, au regard des visites inopinées d’ovins et même de caprins dont la présence au sein de l’espace universitaire constitue une hypothèque sur la pérennisation des plants reboisés.
‘’Le campus pédagogique fait partie des sites touristiques de Dakar. Donc, il n’est pas normal que des troupeaux de moutons ou de chèvres se
promènent dans le domaine universitaire, cela n’existe dans aucun
campus au monde’’, s’indigne Bienvenu Sambou, Directeur de l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UCAD.
‘’Ces troupeaux ne nous viennent (pourtant) pas de l’extérieur, puisque leurs propriétaires travaillent bel et bien ici à l'Université de Dakar’’, renseigne M. Sambou, rencontré lors d’une activité de reboisement. Selon lui, ‘’on ne doit pas se permettre d’élever des moutons dans cet espace’’.
Le Directeur de l’ISE estime qu'il revient donc aux plus hautes autorités de l’UCAD de procéder à l’identification des propriétaires de ces moutons, pour qu’ils ne divaguent plus dans l’espace universitaire et ne soient plus à côtoyer par les étudiants à longueur de journées. Ils se paient même le luxe quelquefois d’entrer dans les amphithéâtres. ‘’Il leur revient de prendre les décisions qu’il faut pour les faire sortir de cet espace universitaire’’, a dit M. Sambou.
D’autres acteurs semblent du même avis. Ainsi, l’étudiante Astou Sarr, inscrite en troisième année de droit, demande au recteur de ‘’prendre ses responsabilités'', avant d’inviter également le ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature, Ali Haïdar, à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
Anta Touré Kane, de la Direction de la gestion du domaine universitaire(DGDU) de Dakar, chargée de l’aménagement et de la protection de
l’environnement écologique du campus, admet pour sa part que la même situation persiste depuis quelques années maintenant.
''Les autorités font tout pour y remédier et déguerpir les éleveurs, car c'est une situation difficile qui persiste depuis de nombreuses
années’’, a-t-elle assuré.
Mais ces initiatives d’étudiants et d’enseignants sensibles à la cause de l’environnement pourraient s’avérer vaines, au regard des visites inopinées d’ovins et même de caprins dont la présence au sein de l’espace universitaire constitue une hypothèque sur la pérennisation des plants reboisés.
‘’Le campus pédagogique fait partie des sites touristiques de Dakar. Donc, il n’est pas normal que des troupeaux de moutons ou de chèvres se
promènent dans le domaine universitaire, cela n’existe dans aucun
campus au monde’’, s’indigne Bienvenu Sambou, Directeur de l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’UCAD.
‘’Ces troupeaux ne nous viennent (pourtant) pas de l’extérieur, puisque leurs propriétaires travaillent bel et bien ici à l'Université de Dakar’’, renseigne M. Sambou, rencontré lors d’une activité de reboisement. Selon lui, ‘’on ne doit pas se permettre d’élever des moutons dans cet espace’’.
Le Directeur de l’ISE estime qu'il revient donc aux plus hautes autorités de l’UCAD de procéder à l’identification des propriétaires de ces moutons, pour qu’ils ne divaguent plus dans l’espace universitaire et ne soient plus à côtoyer par les étudiants à longueur de journées. Ils se paient même le luxe quelquefois d’entrer dans les amphithéâtres. ‘’Il leur revient de prendre les décisions qu’il faut pour les faire sortir de cet espace universitaire’’, a dit M. Sambou.
D’autres acteurs semblent du même avis. Ainsi, l’étudiante Astou Sarr, inscrite en troisième année de droit, demande au recteur de ‘’prendre ses responsabilités'', avant d’inviter également le ministre de l’Ecologie et de la Protection de la nature, Ali Haïdar, à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
Anta Touré Kane, de la Direction de la gestion du domaine universitaire(DGDU) de Dakar, chargée de l’aménagement et de la protection de
l’environnement écologique du campus, admet pour sa part que la même situation persiste depuis quelques années maintenant.
''Les autorités font tout pour y remédier et déguerpir les éleveurs, car c'est une situation difficile qui persiste depuis de nombreuses
années’’, a-t-elle assuré.