Ces méga projets d’infrastructures caractérisés surtout par d’importants investissements souffrent de multiples aléas liés à la surestimation ou à la sous- estimation des coûts, d’où la nécessité de s’orienter vers des systèmes efficaces et rigoureux d’estimation de coûts afin de mieux les anticiper et les maîtriser.
Dès lors, force est de constater que l’estimation des coûts d’un grand projet donné qui requiert d’importants investissements, reste et doit rester formellement un exercice rigoureux, établi sur mesure et basé sur une véritable méthodologie scientifique. Ainsi, la réalisation des grands projets d’infrastructures demeure un des leviers importants d’émergence économique. Si la décision de les engager est essentiellement une prérogative des programmes publics conformément aux plans émergents, il est indispensable que ces grands projets puissent obéir à la fois aux critères de rentabilité et de respect de délai, de coût et de qualité.
1. Incertitude de l'évaluation des coûts
L’estimation des coûts prévisionnels des grands projets d’infrastructures présente de nombreux défis et difficultés et s’avère être une tâche délicate. Ainsi, cette estimation peut être sujette à des surestimations ou sous estimations de coûts, ainsi qu’à un certain nombre de potentiels risques et incertitudes. Toutefois, les estimations de coûts à ce stade sont les plus capitales et constituent un des facteurs clés de succès des projets.
Au niveau de ces grands projets d’infrastructures qui se distinguent par les énormes montants investis, les délais de réalisation et le nombre d’acteurs mobilisés font souvent l’objet d’importantes dérives budgétaires dues à des erreurs d’estimation de coûts émanant des études de faisabilité. Si les différentes étapes d’un projet sont primordiales, l’évaluation du coût de celui-ci pendant la phase de faisabilité est cependant la plus importante, la plus déterminante et la plus délicate.
En d’autres termes, cette estimation de coûts qui conditionne l’investissement requis du projet, est l’étape la plus cruciale et exige une démarche scientifique, rigoureuse, fondée sur des estimations les plus exhaustives, les plus fiables et les plus pertinentes possibles. Cette phase assez complexe qui permet d’établir le coût potentiel du projet nécessite une implication inclusive de l’ensemble des parties prenantes du projet.
L’évaluation du coût d’un projet durant la phase de faisabilité est étroitement liée à l’estimation des délais, c’est dire que bien estimer les coûts à leur juste valeur en tenant compte des différents paramètres du projet et de son contexte, aide finalement à le budgétiser correctement et à le piloter avec efficacité et efficience et minorer surtout les risques majeurs, sources d’échec.
2. Surestimation ou sous-estimation des coûts des grands projets
Trois projets sur quatre réalisés sur le continent africain, font apparaitre des écarts considérables qui se traduisent par de fortes différences entre les coûts prévisionnels préétablis et les coûts réellement constatés. La plupart de ces écarts prennent leurs sources originelles au niveau des estimations de coûts «biaisées».
Un constat se dégage ! Quand, en dépit de ces dérapages budgétaires constatés et avérés notés dans la quasi-totalité des projets, les estimations n’ont pas fait, à nouveau, de progrès ni évolué pour intégrer les correctifs nécessaires ; c’est comme si aucune leçon de l’expérience et du passé n’a été capitalisée aux fins de correction. Cet état de fait est à la fois inadmissible et incompréhensible au niveau de la chaine des responsabilités
Ces constats attirent ainsi notre attention sur la manière dont ces estimations ont été menées et conduites. On doit alors s’interroger pour savoir si les expertes et autres parties prenantes chargées de la conception y mettent toute la rigueur scientifique requise, et surtout si l’intérêt de concrétiser ces projets à tout prix ne prévaut pas sur l’obligation de les mener à coût sûr et optimal.
En effet, partant du constat que la plupart de ces projets sont financés en grande partie par les Etats à partir de dettes contractées ou d’impôts levés, on peut dire que ces surcoûts ont un fort impact sur les finances publiques.
L’estimation de coûts dans les grands projets d’infrastructures est une démarche scientifique qui obéit à une rigueur fondée sur des données fiables et pertinentes, qui immunisent contre certaines erreurs conduisant à des résultats très incertains. L’investissement initial qui est une fonction de la somme totale des coûts requis d’un projet donné, est un élément clés dans l’étude de celui-ci puisque sa rentabilité en dépend fortement.
Ainsi l’objectif principal de l’estimation des coûts d’un projet donné est de produire des informations pertinentes et fiables, permettant d’établir le budget du projet avec précision.
Finalement, la quasi totalité des méthodes d’estimation de coûts existantes repose sur un niveau d’informations précis et s’appuie sur des études techniques suffisantes pour déterminer le budget préliminaire de la faisabilité économique et financière du projet.
Dès lors, force est de constater que l’estimation des coûts d’un grand projet donné qui requiert d’importants investissements, reste et doit rester formellement un exercice rigoureux, établi sur mesure et basé sur une véritable méthodologie scientifique. Ainsi, la réalisation des grands projets d’infrastructures demeure un des leviers importants d’émergence économique. Si la décision de les engager est essentiellement une prérogative des programmes publics conformément aux plans émergents, il est indispensable que ces grands projets puissent obéir à la fois aux critères de rentabilité et de respect de délai, de coût et de qualité.
1. Incertitude de l'évaluation des coûts
L’estimation des coûts prévisionnels des grands projets d’infrastructures présente de nombreux défis et difficultés et s’avère être une tâche délicate. Ainsi, cette estimation peut être sujette à des surestimations ou sous estimations de coûts, ainsi qu’à un certain nombre de potentiels risques et incertitudes. Toutefois, les estimations de coûts à ce stade sont les plus capitales et constituent un des facteurs clés de succès des projets.
Au niveau de ces grands projets d’infrastructures qui se distinguent par les énormes montants investis, les délais de réalisation et le nombre d’acteurs mobilisés font souvent l’objet d’importantes dérives budgétaires dues à des erreurs d’estimation de coûts émanant des études de faisabilité. Si les différentes étapes d’un projet sont primordiales, l’évaluation du coût de celui-ci pendant la phase de faisabilité est cependant la plus importante, la plus déterminante et la plus délicate.
En d’autres termes, cette estimation de coûts qui conditionne l’investissement requis du projet, est l’étape la plus cruciale et exige une démarche scientifique, rigoureuse, fondée sur des estimations les plus exhaustives, les plus fiables et les plus pertinentes possibles. Cette phase assez complexe qui permet d’établir le coût potentiel du projet nécessite une implication inclusive de l’ensemble des parties prenantes du projet.
L’évaluation du coût d’un projet durant la phase de faisabilité est étroitement liée à l’estimation des délais, c’est dire que bien estimer les coûts à leur juste valeur en tenant compte des différents paramètres du projet et de son contexte, aide finalement à le budgétiser correctement et à le piloter avec efficacité et efficience et minorer surtout les risques majeurs, sources d’échec.
2. Surestimation ou sous-estimation des coûts des grands projets
Trois projets sur quatre réalisés sur le continent africain, font apparaitre des écarts considérables qui se traduisent par de fortes différences entre les coûts prévisionnels préétablis et les coûts réellement constatés. La plupart de ces écarts prennent leurs sources originelles au niveau des estimations de coûts «biaisées».
Un constat se dégage ! Quand, en dépit de ces dérapages budgétaires constatés et avérés notés dans la quasi-totalité des projets, les estimations n’ont pas fait, à nouveau, de progrès ni évolué pour intégrer les correctifs nécessaires ; c’est comme si aucune leçon de l’expérience et du passé n’a été capitalisée aux fins de correction. Cet état de fait est à la fois inadmissible et incompréhensible au niveau de la chaine des responsabilités
Ces constats attirent ainsi notre attention sur la manière dont ces estimations ont été menées et conduites. On doit alors s’interroger pour savoir si les expertes et autres parties prenantes chargées de la conception y mettent toute la rigueur scientifique requise, et surtout si l’intérêt de concrétiser ces projets à tout prix ne prévaut pas sur l’obligation de les mener à coût sûr et optimal.
En effet, partant du constat que la plupart de ces projets sont financés en grande partie par les Etats à partir de dettes contractées ou d’impôts levés, on peut dire que ces surcoûts ont un fort impact sur les finances publiques.
L’estimation de coûts dans les grands projets d’infrastructures est une démarche scientifique qui obéit à une rigueur fondée sur des données fiables et pertinentes, qui immunisent contre certaines erreurs conduisant à des résultats très incertains. L’investissement initial qui est une fonction de la somme totale des coûts requis d’un projet donné, est un élément clés dans l’étude de celui-ci puisque sa rentabilité en dépend fortement.
Ainsi l’objectif principal de l’estimation des coûts d’un projet donné est de produire des informations pertinentes et fiables, permettant d’établir le budget du projet avec précision.
Finalement, la quasi totalité des méthodes d’estimation de coûts existantes repose sur un niveau d’informations précis et s’appuie sur des études techniques suffisantes pour déterminer le budget préliminaire de la faisabilité économique et financière du projet.
RISK_MATRIX_3PM: Impact de surestimation de coûts des grands projets
3. Prise en compte de la dimension «Risques» :
Le contexte politique, l'environnement économique et social, la localisation et les conditions physiques dans lesquelles le projet sera construit, sont les facteurs externes les plus importants. Ainsi les coûts de base d’un projet donné, dépendent nécessairement du coût réel du terrain, des matériaux, des équipements et de la main d'œuvre, etc., en tenant compte du contexte culturel et du lieu où le projet est réalisé.
Dans bon nombre de cas, l’estimation des coûts préliminaires est souvent affectée par divers facteurs techniques ou méthodologiques, etc. Ainsi, la rigueur et la précision de l’estimation conjuguées à la disponibilité ou la pertinence des données et indices de base historiques servant à produire l’estimé, demeurent capitales.
L’étude de faisabilité détaillée d'un projet donné doit évaluer les quantités de matériaux nécessaires, la main d’œuvre indispensable, ainsi que l’ensemble des autres intrants devant permettre la mise en œuvre du projet. Ces différents éléments sont ensuite quantifiés puis utilisés pour produire les coûts prévisionnels du projet et pour établir le calendrier de sa mise en œuvre.
C’est à ce stade du projet que les surestimations ou sous-estimations de coûts sont les plus fréquentes et récurrentes. Des variations importantes de prix préétablis des matériaux et autres intrants induisent souvent à des écarts considérables qui se reflètent au niveau du coût global du projet. A cela s’ajoute que cette estimation initiale, dans la plupart des cas de figure, a tendance à ne pas intégrer la dimension importante des risques inhérents au projet ; ce qui peut constituer un énorme handicap, source de biais.
Dans la plupart des cas, les experts se servent généralement de plusieurs paramètres de coûts fondés sur des estimations biaisées, bien que leur origine exacte et leur pertinence ne soient souvent pas très précises, d’autant que, ces coûts ont parfois tendance à ne pas refléter les particularités du contexte local et à ne pas intégrer d’éventuels facteurs de divergences liées aux coutumes et traditions. Ainsi, il convient pour tendre vers une gestion axée sur les résultats, d’estimer avec précision les facteurs déterminant les coûts qui sont les plus susceptibles de varier, afin de minimiser les écarts et les imprévus.
Le contexte politique, l'environnement économique et social, la localisation et les conditions physiques dans lesquelles le projet sera construit, sont les facteurs externes les plus importants. Ainsi les coûts de base d’un projet donné, dépendent nécessairement du coût réel du terrain, des matériaux, des équipements et de la main d'œuvre, etc., en tenant compte du contexte culturel et du lieu où le projet est réalisé.
Dans bon nombre de cas, l’estimation des coûts préliminaires est souvent affectée par divers facteurs techniques ou méthodologiques, etc. Ainsi, la rigueur et la précision de l’estimation conjuguées à la disponibilité ou la pertinence des données et indices de base historiques servant à produire l’estimé, demeurent capitales.
L’étude de faisabilité détaillée d'un projet donné doit évaluer les quantités de matériaux nécessaires, la main d’œuvre indispensable, ainsi que l’ensemble des autres intrants devant permettre la mise en œuvre du projet. Ces différents éléments sont ensuite quantifiés puis utilisés pour produire les coûts prévisionnels du projet et pour établir le calendrier de sa mise en œuvre.
C’est à ce stade du projet que les surestimations ou sous-estimations de coûts sont les plus fréquentes et récurrentes. Des variations importantes de prix préétablis des matériaux et autres intrants induisent souvent à des écarts considérables qui se reflètent au niveau du coût global du projet. A cela s’ajoute que cette estimation initiale, dans la plupart des cas de figure, a tendance à ne pas intégrer la dimension importante des risques inhérents au projet ; ce qui peut constituer un énorme handicap, source de biais.
Dans la plupart des cas, les experts se servent généralement de plusieurs paramètres de coûts fondés sur des estimations biaisées, bien que leur origine exacte et leur pertinence ne soient souvent pas très précises, d’autant que, ces coûts ont parfois tendance à ne pas refléter les particularités du contexte local et à ne pas intégrer d’éventuels facteurs de divergences liées aux coutumes et traditions. Ainsi, il convient pour tendre vers une gestion axée sur les résultats, d’estimer avec précision les facteurs déterminant les coûts qui sont les plus susceptibles de varier, afin de minimiser les écarts et les imprévus.