C’est un véritable cri de cœur que le secrétaire général de l’association des producteurs de presse de Guinée-Bissau, Alain Yéro Mballo, a lancé pour la résolution de la crise liée au manque du papier journal. La presse est absente des kiosques depuis maintenant trois semaines, faute de papier journal. La société commerciale Mavégro qui fournit en papier journal la presse, traverse des difficultés et n’arrive plus à satisfaire la demande de nos confrères bissau-guinéens. Voilà maintenant trois semaines que la presse Bissau-guinéenne est absente des kiosques. Elle est confrontée à un problème de papier, renseigne notre confrère bissau-guinéen, joint au téléphone. Alain Yéro Mballo, secrétaire général de l’association des producteurs de presse de Guinée-Bissau. Au total Six journaux sont concernés par cette crise du papier.
Il affirme que «O Democrata» et «Bnataba di Nobas» sont les derniers journaux à paraitre. Ces deux publications ont aujourd’hui épuisé leurs stocks.
Notre confrère précise que le fournisseur habituel de presse est la société commerciale Mavégro. Cette dernière importe du papier 60 gramme d'Hollande et chaque journal achète directement les rames, selon les besoins, explique le secrétaire général de l’association des producteurs de presse de Guinée-Bissau. La tonne coûte 500 000 Fcfa, toutes taxes comprises. Seulement, la société commerciale Mavégro traverse, selon notre source, des difficultés financières et n’arrive plus à importer du papier.
Ce qui arrive à la presse bissau-guinéenne, n’est pas une première. En 2009 la même crise du papier a frappé la presse et cela à duré trois mois. Et l’on rappelle, à l’époque, que c’est une Ong Quatari (Doha Center) qui est venue à la rescousse de la presse bissau-guinéenne, en offrant 60 tonnes de papier journal.
En effet, de nombreux observateurs de la scène politique bissau-guinéenne soutiennent que depuis le renversement, par le coup d’Etat, du gouvernement de Carlos Gomes, de nombreux partenaires du pays ont suspendu leur aide. Résultat des courses, le gouvernement de transition peine à prendre ses marques. Même la presse gouvernementale n’échappe pas à la crise du papier. Son journal NoPintcha (hebdomadaire qui paraît trois fois par semaine) est absent des kiosques depuis une dizaine de jours, relève notre source.
Le secrétaire général de l’Association des producteurs de presse de Guinée-Bissau, Alain Yéro Mballo, lance un cri de cœur pour que la presse de son pays continue à jouer son rôle d’information.
Il affirme que «O Democrata» et «Bnataba di Nobas» sont les derniers journaux à paraitre. Ces deux publications ont aujourd’hui épuisé leurs stocks.
Notre confrère précise que le fournisseur habituel de presse est la société commerciale Mavégro. Cette dernière importe du papier 60 gramme d'Hollande et chaque journal achète directement les rames, selon les besoins, explique le secrétaire général de l’association des producteurs de presse de Guinée-Bissau. La tonne coûte 500 000 Fcfa, toutes taxes comprises. Seulement, la société commerciale Mavégro traverse, selon notre source, des difficultés financières et n’arrive plus à importer du papier.
Ce qui arrive à la presse bissau-guinéenne, n’est pas une première. En 2009 la même crise du papier a frappé la presse et cela à duré trois mois. Et l’on rappelle, à l’époque, que c’est une Ong Quatari (Doha Center) qui est venue à la rescousse de la presse bissau-guinéenne, en offrant 60 tonnes de papier journal.
En effet, de nombreux observateurs de la scène politique bissau-guinéenne soutiennent que depuis le renversement, par le coup d’Etat, du gouvernement de Carlos Gomes, de nombreux partenaires du pays ont suspendu leur aide. Résultat des courses, le gouvernement de transition peine à prendre ses marques. Même la presse gouvernementale n’échappe pas à la crise du papier. Son journal NoPintcha (hebdomadaire qui paraît trois fois par semaine) est absent des kiosques depuis une dizaine de jours, relève notre source.
Le secrétaire général de l’Association des producteurs de presse de Guinée-Bissau, Alain Yéro Mballo, lance un cri de cœur pour que la presse de son pays continue à jouer son rôle d’information.