Sous le titre «Agression sexuelle sur une mineure, Me El Hadji Diouf arrêté à Paris. La garde à vue du DSK sénégalais prolongé. Le tonitruant avocat risque 10 ans de prison». Ça, c’est à la «Une». Le journal, toujours selon l’avocat, poursuit en page 3 avec le titre suivant : «Zoom sur un ‘’tireur’’ embusqué. Le DSK sénégalais est un coutumier des faits».
Dans la citation, l’avocat souligne la partie du texte qu’il incrimine : «Alors qu’il est au nombre de la dernière race des parasites, pour ne pas dire des crapauds… Idem pour tous ceux et celles qui sont brocardées, à longueur de journée, par ce Me dans l’art de ‘’tirer’’. Le temps a fini par démontrer qu’il n’a que sa quéquette. Malheureusement, son bambou a fini par lui jouer un sale tour. Autant dire que tel est pris, qui croyait prendre».
Pour ces faits, Me Diouf a attrait Pape Souleymane Kandji, directeur de publication du Pays au Quotidien, Mansour Dieng et Moda Seck respectivement directeurs des magazines Icône et Satelit pour «diffamation publique» et Edouard Diagne journaliste au Pays, pour «complicité de diffamation». Pour laver son honneur, il réclame à chacun la somme de 50 millions de francs et la publication du jugement dans "le Pays au Quotidien", Icône, Satelit, Sud Quotidien, Wal Fadjri et le Soleil, «aux frais des prévenus et sous astreinte de 50 000 francs par jour à compter de la signification». Me Diouf demande aussi de déclarer CD Media Group, les éditions Gawlo et Prisma Sénégal, éditrices de ces organes, comme «civilement responsables».