Les risques de dévaluation du franc CFA dans la zone de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) en 2014 seraient réels, face aux tendances du contexte international. Le Pr Albert Ondo Ossa de l’Université Omar Bongo de Libreville (Gabon) en est convaincu. Il l’a fait savoir lors du 2ème séminaire de l’année à l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP), à Dakar. D’après le Directeur du Laboratoire d’Economie Appliquée de l’Université Omar Bongo et ancien Ministre de la Recherche Scientifique et du Développement du Gabon, «il faut s’intéresser aux risques éventuels; voir qu’il y aura un problème globalement dans la zone franc compte tenu du phénomène de compensation à partir de 2013/2014. Là, si les tendances actuelles devaient persister, il y a véritablement risque à partir du taux de couverture».
Pour le Pr Amady Aly Dieng, la question qu’on doit se poser est de savoir si réellement «on a des banques centrales dans nos pays. Je ne le pense pas. On a des correspondants de trésor français avec la dépendance monétaire qui existe depuis les temps coloniaux. A l’état actuel des choses, il n’y a pas lieu de parler de dévaluation. Il faut regarder ce que cela peut engendrer comme dégâts. Si on dévalue se serait une catastrophe pour les classes moyennes».
Face à ce tableau peu reluisant, pour le Professeur Albert Ondo Ossa, les options qui s’imposent pour faire face à cette situation sont:
■ la création d’une monnaie propre;
■ la perspective des monnaies de zone;
■ ou la perspective d’une monnaie commune africaine qui aidera à réaliser des performances économiques.
Une dernière option qui, d’après M. Ondo, suppose le renforcement de la «gouvernance économique», l’acception en toute responsabilité de faire prévaloir la supra nationalité et la mise en place d’une véritable coordination des politiques budgétaires.
A son avis, l’option la plus viable à court terme c’est la création en zone franc africaine d’une zone cible qui a entre autres avantages de restaurer l’autonomie nécessaire pour atteindre des objectifs internes de politique économique, d’un plus grand degré de liberté pour une meilleure prise en compte de l’hétérogénéité des situations nationales, décourager la spéculation parce qu’elle accroît le risque des spéculateurs et l’accroissement de la robustesse et la crédibilité de la monnaie face à la mobilité des capitaux.
Africa Nouvelles
Pour le Pr Amady Aly Dieng, la question qu’on doit se poser est de savoir si réellement «on a des banques centrales dans nos pays. Je ne le pense pas. On a des correspondants de trésor français avec la dépendance monétaire qui existe depuis les temps coloniaux. A l’état actuel des choses, il n’y a pas lieu de parler de dévaluation. Il faut regarder ce que cela peut engendrer comme dégâts. Si on dévalue se serait une catastrophe pour les classes moyennes».
Face à ce tableau peu reluisant, pour le Professeur Albert Ondo Ossa, les options qui s’imposent pour faire face à cette situation sont:
■ la création d’une monnaie propre;
■ la perspective des monnaies de zone;
■ ou la perspective d’une monnaie commune africaine qui aidera à réaliser des performances économiques.
Une dernière option qui, d’après M. Ondo, suppose le renforcement de la «gouvernance économique», l’acception en toute responsabilité de faire prévaloir la supra nationalité et la mise en place d’une véritable coordination des politiques budgétaires.
A son avis, l’option la plus viable à court terme c’est la création en zone franc africaine d’une zone cible qui a entre autres avantages de restaurer l’autonomie nécessaire pour atteindre des objectifs internes de politique économique, d’un plus grand degré de liberté pour une meilleure prise en compte de l’hétérogénéité des situations nationales, décourager la spéculation parce qu’elle accroît le risque des spéculateurs et l’accroissement de la robustesse et la crédibilité de la monnaie face à la mobilité des capitaux.
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