De nombreux sénégalais ont répondu présent à l'appel des organisations de défense des droits de l’homme basées dans notre pays, dont la la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), pour dénoncer les exécutions des condamnés à mort par le régime de Banjul. Des manifestants ont pris d’assaut hier, jeudi 30 août la devanture du Haut Commissariat de la Gambie au Sénégal.
A cette occasion, le Président de la Raddho, Alioune Tine, a demandé à la communauté internationale de réagir pour arrêter «les massacres» commis par Yaya Jammeh, et sauver la vie des 38 autres condamnés à mort. «Nous demandons à la communauté internationale d’agir très vite pour sauver ces 38 autres personnes en sursis, parce qu'à partir du mois de septembre, tout est possible. Car il y a 9 personnes qui ont été déjà froidement exécutées et jetées dans des fosses communes», a déclaré M. Tine.
Le défenseur des droits de l’homme sollicite par ailleurs la délocalisation du siège de la Commission africaines des droits de l’homme et peuples de la Gambie. «Il faut respecter le droit à l’intégrité physique, mais aussi le droit à la dignité humaine…Nous voulons que le monde entier réagisse pour qu’on arrête la complaisance, pour que l’Union africaine délocalise aussi pour de bon le siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples», a-t-il martelé. Il poursuit «Yaya Jammeh est un assassin, parce que les gens qui ont été exécutés n’ont pas bénéficié d’un procès équitable. Ils étaient avec des juges complaisants qui fonctionnaient comme des mercenaires qui ne sont même pas des Gambiens».
Alioune Tine va plus loin en comparant le président gambien aux anciens dictateurs ougandais Idy Amin Dada et centrafricain Jean Bokassa. «Il est temps de faire comme l’OUA (Organisation de l'unité africaine) avait fait en 1979 avec Idy Amin Dada et Jean Bokassa. Il est temps d’en finir aujourd’hui avec un régime de terreur, un dictateur aux mains tâchées de sang», a-t-il conseillé Alioune Tine.
Venu prendre part à ce sit-in, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo a soutenu que les peines de nos compatriotes exécutés pouvaient être commuées pour qu’ils les purgent au Sénégal. «Je trouve inacceptable ces exécutions en Gambie notamment celles de nos compatriotes Sénégalais… Ce qui est correcte, c’était que leur peine soit commuée et qu’ils viennent le purger au Sénégal. Comme cela se passe entre pays civilisés. Ce qui s’est passé est inacceptable et il faut que Yaya Jammeh le comprenne».
Les manifestants ont déroulé une banderole sur laquelle on pouvait lire : «Halte aux exécutions sommaires». Aussi scandaient-ils: «Yaya, dictateur!», «Yaya assassin!», «Yaya au tribunal pénal international!», «Yaya, assassin ! Un paranoïaque ! Un danger pour la sous-région !», ajoutaient d’autres, sous le regard d'un détachement de la police venue encadrer le rassemblement. Ces derniers ont aussi demandé à la Gambie de «restituer les dépouilles mortelles aux familles des personnes fusillées».
Etaient présent à ce sit-in, entre autres, Abdoulaye Wilane, porte-parole adjoint du Parti socialiste (PS), Seynabou Wade, maire de la commune d'arrondissement de Gueule Tapée Fass Colobane, des membres de la société civile dont l'avocat Me Boucounta Diallo, Fadel Barro coordinateur du mouvement «Yen à Marre», l'imprimeur Baba Tandian, Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l'homme (Lsdh) et le vice-président d'Amnesty international-Sénégal, Diène Ndiaye. Des opposants gambiens en exil au Sénégal dont Mahawa Thiam, et des membres de la famille de Tabara Samb, la Sénégalaise exécutée en récemment à Banjul également étaient de la partie.
Sud Quotidien
A cette occasion, le Président de la Raddho, Alioune Tine, a demandé à la communauté internationale de réagir pour arrêter «les massacres» commis par Yaya Jammeh, et sauver la vie des 38 autres condamnés à mort. «Nous demandons à la communauté internationale d’agir très vite pour sauver ces 38 autres personnes en sursis, parce qu'à partir du mois de septembre, tout est possible. Car il y a 9 personnes qui ont été déjà froidement exécutées et jetées dans des fosses communes», a déclaré M. Tine.
Le défenseur des droits de l’homme sollicite par ailleurs la délocalisation du siège de la Commission africaines des droits de l’homme et peuples de la Gambie. «Il faut respecter le droit à l’intégrité physique, mais aussi le droit à la dignité humaine…Nous voulons que le monde entier réagisse pour qu’on arrête la complaisance, pour que l’Union africaine délocalise aussi pour de bon le siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples», a-t-il martelé. Il poursuit «Yaya Jammeh est un assassin, parce que les gens qui ont été exécutés n’ont pas bénéficié d’un procès équitable. Ils étaient avec des juges complaisants qui fonctionnaient comme des mercenaires qui ne sont même pas des Gambiens».
Alioune Tine va plus loin en comparant le président gambien aux anciens dictateurs ougandais Idy Amin Dada et centrafricain Jean Bokassa. «Il est temps de faire comme l’OUA (Organisation de l'unité africaine) avait fait en 1979 avec Idy Amin Dada et Jean Bokassa. Il est temps d’en finir aujourd’hui avec un régime de terreur, un dictateur aux mains tâchées de sang», a-t-il conseillé Alioune Tine.
Venu prendre part à ce sit-in, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo a soutenu que les peines de nos compatriotes exécutés pouvaient être commuées pour qu’ils les purgent au Sénégal. «Je trouve inacceptable ces exécutions en Gambie notamment celles de nos compatriotes Sénégalais… Ce qui est correcte, c’était que leur peine soit commuée et qu’ils viennent le purger au Sénégal. Comme cela se passe entre pays civilisés. Ce qui s’est passé est inacceptable et il faut que Yaya Jammeh le comprenne».
Les manifestants ont déroulé une banderole sur laquelle on pouvait lire : «Halte aux exécutions sommaires». Aussi scandaient-ils: «Yaya, dictateur!», «Yaya assassin!», «Yaya au tribunal pénal international!», «Yaya, assassin ! Un paranoïaque ! Un danger pour la sous-région !», ajoutaient d’autres, sous le regard d'un détachement de la police venue encadrer le rassemblement. Ces derniers ont aussi demandé à la Gambie de «restituer les dépouilles mortelles aux familles des personnes fusillées».
Etaient présent à ce sit-in, entre autres, Abdoulaye Wilane, porte-parole adjoint du Parti socialiste (PS), Seynabou Wade, maire de la commune d'arrondissement de Gueule Tapée Fass Colobane, des membres de la société civile dont l'avocat Me Boucounta Diallo, Fadel Barro coordinateur du mouvement «Yen à Marre», l'imprimeur Baba Tandian, Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l'homme (Lsdh) et le vice-président d'Amnesty international-Sénégal, Diène Ndiaye. Des opposants gambiens en exil au Sénégal dont Mahawa Thiam, et des membres de la famille de Tabara Samb, la Sénégalaise exécutée en récemment à Banjul également étaient de la partie.
Sud Quotidien