Depuis le début de l’année scolaire en cours, aucune perturbation n’a été notée dans le système. Selon Cheikh Mbow, coordinateur de la COSYDEP, « cette accalmie doit être entretenue pour garantir une stabilité jusqu’en fin d’année scolaire », condition pour réaliser les ruptures préconisées par les ANEF, « rétablir la confiance entre les acteurs et améliorer les performances des apprenants ».
Toutefois, face à certaines incohérences notées dans la gouvernance du secteur et à divers événements sociaux et politiques, qui sont autant de risques et menaces, les enjeux éducatifs ne devraient pas être hypothéqués. En effet, il convient de déplorer « le retour en force des classes spéciales (Classes à double flux et Classes multigrades), alors que des efforts avaient été fournis pour leur suppression progressive ; il s’agit d’un recul inacceptable ; Le traitement, fort préoccupant, réservé à l’affaire « Yavuz Selim », qui pousse à interpeller l’Etat sur les exigences de souveraineté. Sur ce dossier, l’impératif de protéger à tout prix le droit à l’éducation doit primer sur toute autre considération ; Les lenteurs dans le traitement des accords Gouvernement/Syndicats ; malgré les efforts fournis, il s’agit de prendre pleine conscience des menaces qui planent sur l’espace éducatif, et de mettre à profit la période d’accalmie pour réaliser les engagements dans une dynamique de concertation/prévention ; Les interrogations quant à l’effectivité de la mesure de « Retrait des enfants de la rue » ; son orientation semble ignorer que « un enfant qui est dans une structure éducative n’a pas le temps d’errer dans les rues ». La vraie solution est de rendre effectif le droit à l’éducation pour tous les enfants, sans exception, avec une offre adaptée et durable. Le succès de l’action dépend à la fois d’une volonté politique forte, d’un budget d’investissement conséquent, de choix stratégiques cohérents et d’une démarche multi acteurs qui garantissent des résultats durables ; La violence et l’insécurité, qui prennent des proportions croissantes, impactent douloureusement le quotidien de la population et installent une psychose qui perturbe la vie des familles et entrave les conditions d’épanouissement des enfants ; La coïncidence des élections législatives de juillet 2017 avec la période des examens nationaux ; pour donner l’alerte, les apprenants n’ont nulle envie de vivre un quelconque stress. » Au total, avec ces défis en matière d’éducation, de formation et de protection des jeunes et enfants, la cosydep invite l’Etat du Sénégal à « mieux s’approprier des exigences de cette nouvelle ère des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui place la problématique des exclus (estimés à plus de 1 500 000 dans notre pays), au premier rang des priorités ». Enfin, selon la cosydep « les exigences de démocratie, d’équité et de justice sociale appellent à une nouvelle posture de la part des adultes. Face au jeu politicien, fait de collisions, de complicités et de règlements de comptes, ils, les adultes, créent des tensions sociopolitiques qui compromettent l’exercice de tous les droits, dont celui à l’éducation, levier principal du développement. » Il est cependant du rôle de la société civile et des citoyens en général de combattre ces phénomènes pour éviter des situations chaotiques à ce pays où les enfants ont besoin de se construire.
Toutefois, face à certaines incohérences notées dans la gouvernance du secteur et à divers événements sociaux et politiques, qui sont autant de risques et menaces, les enjeux éducatifs ne devraient pas être hypothéqués. En effet, il convient de déplorer « le retour en force des classes spéciales (Classes à double flux et Classes multigrades), alors que des efforts avaient été fournis pour leur suppression progressive ; il s’agit d’un recul inacceptable ; Le traitement, fort préoccupant, réservé à l’affaire « Yavuz Selim », qui pousse à interpeller l’Etat sur les exigences de souveraineté. Sur ce dossier, l’impératif de protéger à tout prix le droit à l’éducation doit primer sur toute autre considération ; Les lenteurs dans le traitement des accords Gouvernement/Syndicats ; malgré les efforts fournis, il s’agit de prendre pleine conscience des menaces qui planent sur l’espace éducatif, et de mettre à profit la période d’accalmie pour réaliser les engagements dans une dynamique de concertation/prévention ; Les interrogations quant à l’effectivité de la mesure de « Retrait des enfants de la rue » ; son orientation semble ignorer que « un enfant qui est dans une structure éducative n’a pas le temps d’errer dans les rues ». La vraie solution est de rendre effectif le droit à l’éducation pour tous les enfants, sans exception, avec une offre adaptée et durable. Le succès de l’action dépend à la fois d’une volonté politique forte, d’un budget d’investissement conséquent, de choix stratégiques cohérents et d’une démarche multi acteurs qui garantissent des résultats durables ; La violence et l’insécurité, qui prennent des proportions croissantes, impactent douloureusement le quotidien de la population et installent une psychose qui perturbe la vie des familles et entrave les conditions d’épanouissement des enfants ; La coïncidence des élections législatives de juillet 2017 avec la période des examens nationaux ; pour donner l’alerte, les apprenants n’ont nulle envie de vivre un quelconque stress. » Au total, avec ces défis en matière d’éducation, de formation et de protection des jeunes et enfants, la cosydep invite l’Etat du Sénégal à « mieux s’approprier des exigences de cette nouvelle ère des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui place la problématique des exclus (estimés à plus de 1 500 000 dans notre pays), au premier rang des priorités ». Enfin, selon la cosydep « les exigences de démocratie, d’équité et de justice sociale appellent à une nouvelle posture de la part des adultes. Face au jeu politicien, fait de collisions, de complicités et de règlements de comptes, ils, les adultes, créent des tensions sociopolitiques qui compromettent l’exercice de tous les droits, dont celui à l’éducation, levier principal du développement. » Il est cependant du rôle de la société civile et des citoyens en général de combattre ces phénomènes pour éviter des situations chaotiques à ce pays où les enfants ont besoin de se construire.