Après les sorties du Pds et du Président Abdoulaye Wade, la Convergence des cadres républicains (Ccr) de l’Alliance pour la République (Apr) au pouvoir appelle aussi à la réciprocité en demandant que l’ex-chef de l’Etat soit traduit devant la Haute cour de justice.
Abdoulaye Wade est en train de mettre le pays sous haute tension. Après sa sortie menaçante, les Apéristes bandent aussi les muscles pour prouver qu’ils ne sont nullement impressionnés par les «déclarations subversives» de Abdoulaye Wade qui n’a pas du tout aimé la sortie du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Et les réactions de la Convention des cadres républicains (Ccr) risquent de rehausser l’adrénaline : «En adoptant la posture de la menace et de la surenchère publiques, le Parti démocratique sénégalais et son Secrétaire général sont manifestement dans une perspective de défiance systématique du droit et de l’autorité publique», souligne un communiqué de la Ccr. Elle voit d’ailleurs à travers les sorties répétées des Libéraux qu’un comportement de «nature à menacer l’ordre public, n’est en réalité que le reflet de la «peur bleue» qui s’est emparée du camp des brigands maintenant convaincus de la volonté inébranlable de la justice de notre pays à faire la lumière sur les milliers de milliards du contribuable sénégalais détournés et planqués dans des paradis fiscaux».
Aujourd’hui, l’Apr assimile cette montée du courroux libéral à un simple fait : la convocation de son fils «invité à s’expliquer sur sa gestion». «Abdoulaye Wade, toute honte bue, vocifère et brandit une plainte contre le Président Macky Sall. Pour un ancien président de la République, ne réagir que quand sa progéniture est en conflit avec la justice est un comportement digne de la monarchie. Karim Wade devra rendre compte comme tout dirigeant ayant eu à gérer les deniers publics», rappelle l’Apr. Last but not least, la Ccr exige la réciprocité dans cette affaire en demandant «aux parlementaires de la majorité de se mettre en ordre de bataille pour traduire Abdoulaye Wade et ses acolytes devant la Haute cour de justice pour avoir abominablement pillé les ressources nationales». Alors, l’adrénaline risque de ne pas rabaisser.
Nullement «ébranlée» par les propos «incendiaires» des Libéraux, la Ccr prévient que «l’agitation et les vitupérations médiatiques à outrance ne suffisent pas pour faire l’impasse sur une reddition des comptes plus qu’obligatoire, du fait que le Peuple souverain a le droit de savoir la destination des ressources qu’il a bien voulu confier aux hommes et aux femmes qu’il s’est choisis.» Le parti ne semble pas aussi se détourner de ses devoirs de «transparence» pour faire la lumière sur «les milliards annuellement alloués depuis 2009 à une Vice-présidence qui n’a jamais vu le jour, les onze tonnes d’or de Sabadola d’une valeur de 25 milliards de F Cfa qui n’ont jamais profité au citoyen sénégalais, les 12 décrets d’avance d’un montant de 64 milliards de F Cfa signés sans vergogne par Abdoulaye Wade dans une période où il avait déjà perdu le pouvoir». Et il y a d’autres dossiers à élucider : «les centaines de licences de pêche concédées à des compagnies étrangères dans des conditions absolument très obscures, les centaines de milliards engloutis dans les chantiers de l’Anoci dont les responsables d’alors ont catégoriquement refusé de se soumettre à un quelconque examen de bilan, la concession des terres de l’aéroport et d’autres du domaine national, dans une opacité à nul autre pareil». Le débat vient seulement de s’ouvrir.
Abdoulaye Wade est en train de mettre le pays sous haute tension. Après sa sortie menaçante, les Apéristes bandent aussi les muscles pour prouver qu’ils ne sont nullement impressionnés par les «déclarations subversives» de Abdoulaye Wade qui n’a pas du tout aimé la sortie du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Et les réactions de la Convention des cadres républicains (Ccr) risquent de rehausser l’adrénaline : «En adoptant la posture de la menace et de la surenchère publiques, le Parti démocratique sénégalais et son Secrétaire général sont manifestement dans une perspective de défiance systématique du droit et de l’autorité publique», souligne un communiqué de la Ccr. Elle voit d’ailleurs à travers les sorties répétées des Libéraux qu’un comportement de «nature à menacer l’ordre public, n’est en réalité que le reflet de la «peur bleue» qui s’est emparée du camp des brigands maintenant convaincus de la volonté inébranlable de la justice de notre pays à faire la lumière sur les milliers de milliards du contribuable sénégalais détournés et planqués dans des paradis fiscaux».
Aujourd’hui, l’Apr assimile cette montée du courroux libéral à un simple fait : la convocation de son fils «invité à s’expliquer sur sa gestion». «Abdoulaye Wade, toute honte bue, vocifère et brandit une plainte contre le Président Macky Sall. Pour un ancien président de la République, ne réagir que quand sa progéniture est en conflit avec la justice est un comportement digne de la monarchie. Karim Wade devra rendre compte comme tout dirigeant ayant eu à gérer les deniers publics», rappelle l’Apr. Last but not least, la Ccr exige la réciprocité dans cette affaire en demandant «aux parlementaires de la majorité de se mettre en ordre de bataille pour traduire Abdoulaye Wade et ses acolytes devant la Haute cour de justice pour avoir abominablement pillé les ressources nationales». Alors, l’adrénaline risque de ne pas rabaisser.
Nullement «ébranlée» par les propos «incendiaires» des Libéraux, la Ccr prévient que «l’agitation et les vitupérations médiatiques à outrance ne suffisent pas pour faire l’impasse sur une reddition des comptes plus qu’obligatoire, du fait que le Peuple souverain a le droit de savoir la destination des ressources qu’il a bien voulu confier aux hommes et aux femmes qu’il s’est choisis.» Le parti ne semble pas aussi se détourner de ses devoirs de «transparence» pour faire la lumière sur «les milliards annuellement alloués depuis 2009 à une Vice-présidence qui n’a jamais vu le jour, les onze tonnes d’or de Sabadola d’une valeur de 25 milliards de F Cfa qui n’ont jamais profité au citoyen sénégalais, les 12 décrets d’avance d’un montant de 64 milliards de F Cfa signés sans vergogne par Abdoulaye Wade dans une période où il avait déjà perdu le pouvoir». Et il y a d’autres dossiers à élucider : «les centaines de licences de pêche concédées à des compagnies étrangères dans des conditions absolument très obscures, les centaines de milliards engloutis dans les chantiers de l’Anoci dont les responsables d’alors ont catégoriquement refusé de se soumettre à un quelconque examen de bilan, la concession des terres de l’aéroport et d’autres du domaine national, dans une opacité à nul autre pareil». Le débat vient seulement de s’ouvrir.