Selon une source, présente lors de cet entretien musclé, entre les deux hommes, le patron de la cellule des cadres du Parti démocratique sénégalais (Pds) a violemment interpellé Serigne Mbacké Ndiaye, ce dimanche, à l'issue de l'audience accordée à une délégation de responsables Pds venus féliciter le secrétaire général national du Pds. Le jeune libéral a estimé qu'un parti en recomposition, après la perte du pouvoir, n'a pas besoin de clivages supplémentaires, surtout après le départ de certains. Mieux, estime l'ancien directeur de cabinet du ministre Omar Sarr, celui qui est « incapable de mobiliser 100 militants n'a pas le droit de déstabiliser un coordonnateur à la tête de 14.000 militants ».
La réaction de Abdou Aziz Diop ferait suite, selon toujours notre source, à des rumeurs persistantes au sein de la formation libérale d'une tentative de déstabilisation du coordonnateur actuel qui ne serait plus en odeur de sainteté avec certains de ses frères. S'il se murmure au Pds, qu'il n'est pas sûr de laisser une formation aussi prestigieuse entre les mains d'un individu sans aucune garantie, les départs et autres protestations en sourdine laissent croire qu’Oumar Sarr ne fait plus l'unanimité. Il est sûr qu'en lui cherchant des « adjoints » autonomes, on lui cherche également noise, en lui reprochant implicitement une certaine mollesse dans la gestion des hommes et des idées au sein du Pds.
Et pourtant, l’ancien Président déchu estime nécessaire la circulation des idées au sein du parti, pour amener les militants à se remobiliser, désormais, autour d'idéaux et non plus de personnes. Des courants bâtis autour d'idées ne sont pas nécessairement un danger pour le Pds, aurait-il avancé.
Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN
La réaction de Abdou Aziz Diop ferait suite, selon toujours notre source, à des rumeurs persistantes au sein de la formation libérale d'une tentative de déstabilisation du coordonnateur actuel qui ne serait plus en odeur de sainteté avec certains de ses frères. S'il se murmure au Pds, qu'il n'est pas sûr de laisser une formation aussi prestigieuse entre les mains d'un individu sans aucune garantie, les départs et autres protestations en sourdine laissent croire qu’Oumar Sarr ne fait plus l'unanimité. Il est sûr qu'en lui cherchant des « adjoints » autonomes, on lui cherche également noise, en lui reprochant implicitement une certaine mollesse dans la gestion des hommes et des idées au sein du Pds.
Et pourtant, l’ancien Président déchu estime nécessaire la circulation des idées au sein du parti, pour amener les militants à se remobiliser, désormais, autour d'idéaux et non plus de personnes. Des courants bâtis autour d'idées ne sont pas nécessairement un danger pour le Pds, aurait-il avancé.
Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN