Des tirs à l'arme lourde ont retenti hier, mercredi 21 mars dans la capitale Malienne, Bamako. Des tirs attendus jusque tard dans la soirée. Pour un membre du ministère de la Défense qui a requis l'anonymat, joint depuis Dakar, il s'agit ni plus, ni moins d'un coup d'Etat. Des témoins ont fait état de combats autour du palais présidentiel défendu par les forces loyalistes. Les mutins avaient eux pris le contrôle des médias publics. S'expliquant sur leurs actes, ils disent être outrés par la timide réaction du gouvernement face à la rébellion touareg au nord qui a déjà fait des dizaines de victimes et plus de 200 000 déplacés.
D'après une source militaire la mutinerie serait partie d'une visite impromptue du ministre de la Défense aux forces militaires à Kati. Le ministre n'a pu garantir aux soldats de la garnison la fourniture d'armes et de minutions adéquates pour faire face à la rébellion qui gagne du terrain au nord depuis le retour de la Libye de certains combattants touaregs. Ces derniers réunis sous la bannière du mouvement national de libération Azwad cherchent à créer une enclave « libérée » au nord du Mali.
Il faut rappeler que début février 2012, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes maliennes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles touareg. Certaines de ces manifestations avaient tourné à la violence et des propriétés appartenant à des Touareg saccagées.
A moins de dix jours des élections présidentielles, le président Amadou T Touré qui a déjà manifesté son intention de ne pas solliciter un autre mandat risque de terminer son dernier (les talons aux fesses). Hier, tard dans la soirée, jusqu'au moment où nous mettions sous presse l'édition du jour, un écriteau passait sur l'écran de l'ORTM annonçait: « Dans un instant une déclaration des militaires ».
D'après une source militaire la mutinerie serait partie d'une visite impromptue du ministre de la Défense aux forces militaires à Kati. Le ministre n'a pu garantir aux soldats de la garnison la fourniture d'armes et de minutions adéquates pour faire face à la rébellion qui gagne du terrain au nord depuis le retour de la Libye de certains combattants touaregs. Ces derniers réunis sous la bannière du mouvement national de libération Azwad cherchent à créer une enclave « libérée » au nord du Mali.
Il faut rappeler que début février 2012, des femmes et proches de soldats avaient manifesté dans plusieurs villes maliennes, dont Bamako, pour dénoncer le silence sur la situation de ces soldats et la "mollesse du pouvoir" face aux rebelles touareg. Certaines de ces manifestations avaient tourné à la violence et des propriétés appartenant à des Touareg saccagées.
A moins de dix jours des élections présidentielles, le président Amadou T Touré qui a déjà manifesté son intention de ne pas solliciter un autre mandat risque de terminer son dernier (les talons aux fesses). Hier, tard dans la soirée, jusqu'au moment où nous mettions sous presse l'édition du jour, un écriteau passait sur l'écran de l'ORTM annonçait: « Dans un instant une déclaration des militaires ».