Le second tour de l’élection présidentielle de 2012 a consacré l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême. Son adversaire, le président sortant Abdoulaye Wade, a libéré tout un peuple en lui passant un coup de fil pour le féliciter de sa victoire. Mettant ainsi fin à un sus- pense on ne peut plus pesant. Si ça exulte à Benno Bokk Yakaar, la pilule est dure à avaler du côté des Forces alliées 2012 (Fal 2012).
Les portes de l’opposition s’ouvrent donc grandement pour les gens du régime libéral et de leurs principaux alliés. Un passage obligé pour ceux là qui seront aptes dans la dignité et la grandeur, à la traversée d’un long, sinueux mais impitoyable désert. Le scénario de 2000 suite à la perte du pouvoir par Abdou Diouf caractérisé par une forte vague de transhumance des déchus socialistes vers les prairies bleues d’alors fait déjà grincer des dents au sein de l’opinion. Laquelle assimile cette attitude ignoble pour ne pas dire lâche, une haute trahi- son envers des partisans avec qui, on aura tout partagé.
Sous Diouf, le phénomène a commencé dans l’entre deux tours avec un certain Mbaye Jacques Diop alors puissant député maire du parti socialiste à Rufisque. Il venait de montrer la mauvaise voie à suivre. D’autres vont l’emprunter tout de même après le second tour qui a donné Me Wade vainqueur sur Abdou Diouf. Toutefois, la transhumance n’a pas connu cette même ampleur qu’en 2000. En effet, la jurisprudence Adama Sall qui semble faire l’objet de rejet par le camp de Macky Sall dissuade les éventuels candidats à la migration politique.
L’appel du Maître
Dans sa déclaration solennelle faite à l’endroit de ses compatriotes à l’issue du second tour de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat sortant en a profité pour fé- liciter le peuple sénégalais ainsi que ses nombreux partisans et militants pour leur confiance renouvelée. Abdoulaye Wade dans un discours fédérateur et d’encouragement a exhorté ses «militantes et militants, sympathisants et alliés de rester mobiliser avec la même foi, le même courage et la même détermination pour engager cette nouvelle bataille électorale des législatives de juin prochain».
Le candidat des Fal2012 de poursuive : «C’est dans les circonstances comme celles que nous vivons actuellement que se distinguent et s’affirment les vrais militantes et les vrais militants qui croient aux valeurs qu’ils défendent». Le Pape du Sopi invite donc les siens à «renforcer l’unité du parti, taire les querelles et resserrer les rangs pour relever les défis futurs».
Un appel qui a trouvé un écho favorable chez le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales. Aliou Sow a laissé entendre, sans équivoque, qu’il n’ira pas vers le nouveau président élu, Macky Sall. Babacar Gaye, Khadim Gueye, Doudou Wade, entre autres, sont dans les mêmes dis- positions. Une belle leçon de dignité !
Le Pays au Quotidien
Les portes de l’opposition s’ouvrent donc grandement pour les gens du régime libéral et de leurs principaux alliés. Un passage obligé pour ceux là qui seront aptes dans la dignité et la grandeur, à la traversée d’un long, sinueux mais impitoyable désert. Le scénario de 2000 suite à la perte du pouvoir par Abdou Diouf caractérisé par une forte vague de transhumance des déchus socialistes vers les prairies bleues d’alors fait déjà grincer des dents au sein de l’opinion. Laquelle assimile cette attitude ignoble pour ne pas dire lâche, une haute trahi- son envers des partisans avec qui, on aura tout partagé.
Sous Diouf, le phénomène a commencé dans l’entre deux tours avec un certain Mbaye Jacques Diop alors puissant député maire du parti socialiste à Rufisque. Il venait de montrer la mauvaise voie à suivre. D’autres vont l’emprunter tout de même après le second tour qui a donné Me Wade vainqueur sur Abdou Diouf. Toutefois, la transhumance n’a pas connu cette même ampleur qu’en 2000. En effet, la jurisprudence Adama Sall qui semble faire l’objet de rejet par le camp de Macky Sall dissuade les éventuels candidats à la migration politique.
L’appel du Maître
Dans sa déclaration solennelle faite à l’endroit de ses compatriotes à l’issue du second tour de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat sortant en a profité pour fé- liciter le peuple sénégalais ainsi que ses nombreux partisans et militants pour leur confiance renouvelée. Abdoulaye Wade dans un discours fédérateur et d’encouragement a exhorté ses «militantes et militants, sympathisants et alliés de rester mobiliser avec la même foi, le même courage et la même détermination pour engager cette nouvelle bataille électorale des législatives de juin prochain».
Le candidat des Fal2012 de poursuive : «C’est dans les circonstances comme celles que nous vivons actuellement que se distinguent et s’affirment les vrais militantes et les vrais militants qui croient aux valeurs qu’ils défendent». Le Pape du Sopi invite donc les siens à «renforcer l’unité du parti, taire les querelles et resserrer les rangs pour relever les défis futurs».
Un appel qui a trouvé un écho favorable chez le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales. Aliou Sow a laissé entendre, sans équivoque, qu’il n’ira pas vers le nouveau président élu, Macky Sall. Babacar Gaye, Khadim Gueye, Doudou Wade, entre autres, sont dans les mêmes dis- positions. Une belle leçon de dignité !
Le Pays au Quotidien