Les nombreuses voitures qui encombraient l’avenue Brière de l’Isle ont cédé leur place aux vendeurs de café et de jus qui y guettent les rares passants dans cette avenue pour monnayer leurs produits. Devant le portail fermé de l’Assemblée, hormis l’agent de la gendarmerie en uniforme bleu, béret de même couleur sur la tête et petit bâton en main, rien de spécial qui peut susciter la curiosité du passant. Le bâtiment a tout simplement perdu de son charme. Même le drapeau vert jaune frappée d’une étoile verte et rouge qui survolait l’allée principale conduisant au hall de la chambre basse du Parlement joue à l’abonné absent, en ce matin du jeudi 19 juillet 2012. La fontaine d’ou jaillissait l’eau, meublant cette même allée, est sèche.
À l’intérieur du bâtiment, c’est le service minimum assuré par l’administration des lieux qui se trouve au deuxième étage du bâtiment. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu rencontrer le secrétaire général de l’institution pris par une réunion. Et comme une consigne avait été édictée, les assistantes ou autres fonctionnaires rattachés au secrétariat général trouvés sur les lieux jouent à la bouche cousue : « zéro commentaire avec un journaliste ».
De la direction des relations interparlementaires et du protocole à la direction de la comptabilité, en passant par la direction de la recherche documentaire pour ne citer que celles-là, c’est la même réponse qui est servie. « Pour toute information concernant l’institution, adressez-vous au secrétaire général ». Même le service de la restauration n’est pas épargné par cette consigne de « zéro commentaire ». En effet, la gérante de ce service n’a pas voulu trop partager avec nous, sous prétexte qu’elle travaille même si, en réalité, il n‘y avait qu’une dizaine de personnes d’ailleurs étrangères à l’institution dans cette salle bien meublée. Toutefois, elle reconnait que l’ambiance est sobre ces temps-ci dans son restaurant. « A cette heure, la salle était pleine à craquer et on était même obligé d’utiliser la terrasse. Depuis les législatives, la situation n’est plus comme avant. Nous espérons qu’avec l’installation de la nouvelle équipe, tout redeviendra comme avant.», nous dit-elle.
Au cinquième comme au quatrième étage où se trouvent le bureau du Président et ceux des autres membres élus du bureau de l’Assemblée avec leurs conseillers et assistantes, la désolation est totale. Du coté des membres du bureau sortant, personne n’est trouvé sur les lieux. Seul quelques assistantes ou secrétaires ont été trouvés derrière leurs bureaux de travail en train d’attendre leurs nouveaux patrons qu’ils ou qu’elles connaitront seulement après l’installation de la nouvelle législature qui sera suivie de l’élection du nouveau bureau de l’Assemblée.
Au garage de l’Assemblée, pas de commentaire. Même le responsable du parc automobile n’est disposé à faire une quelconque interprétation, sans l’autorisation des supérieurs. Et ce n’est pas la question sur la restitution des véhicules par certains députés de l’équipe sortante qui le fera parler. De fil en aiguille, nous parvenons quand même à savoir que cette restitution ne concernait que les membres du bureau de l’Assemblée qui avaient reçu des voitures de fonction de marque touareg. Et d’ailleurs, selon toujours notre source, ce n’est pas tout le monde qui a rendu son véhicule de fonction. Avant de soutenir que seul le Président peut décider de ce qu’il fera avec les voitures de marque Over, détenues par les autres députés.
Source: Sud Quotidien
À l’intérieur du bâtiment, c’est le service minimum assuré par l’administration des lieux qui se trouve au deuxième étage du bâtiment. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu rencontrer le secrétaire général de l’institution pris par une réunion. Et comme une consigne avait été édictée, les assistantes ou autres fonctionnaires rattachés au secrétariat général trouvés sur les lieux jouent à la bouche cousue : « zéro commentaire avec un journaliste ».
De la direction des relations interparlementaires et du protocole à la direction de la comptabilité, en passant par la direction de la recherche documentaire pour ne citer que celles-là, c’est la même réponse qui est servie. « Pour toute information concernant l’institution, adressez-vous au secrétaire général ». Même le service de la restauration n’est pas épargné par cette consigne de « zéro commentaire ». En effet, la gérante de ce service n’a pas voulu trop partager avec nous, sous prétexte qu’elle travaille même si, en réalité, il n‘y avait qu’une dizaine de personnes d’ailleurs étrangères à l’institution dans cette salle bien meublée. Toutefois, elle reconnait que l’ambiance est sobre ces temps-ci dans son restaurant. « A cette heure, la salle était pleine à craquer et on était même obligé d’utiliser la terrasse. Depuis les législatives, la situation n’est plus comme avant. Nous espérons qu’avec l’installation de la nouvelle équipe, tout redeviendra comme avant.», nous dit-elle.
Au cinquième comme au quatrième étage où se trouvent le bureau du Président et ceux des autres membres élus du bureau de l’Assemblée avec leurs conseillers et assistantes, la désolation est totale. Du coté des membres du bureau sortant, personne n’est trouvé sur les lieux. Seul quelques assistantes ou secrétaires ont été trouvés derrière leurs bureaux de travail en train d’attendre leurs nouveaux patrons qu’ils ou qu’elles connaitront seulement après l’installation de la nouvelle législature qui sera suivie de l’élection du nouveau bureau de l’Assemblée.
Au garage de l’Assemblée, pas de commentaire. Même le responsable du parc automobile n’est disposé à faire une quelconque interprétation, sans l’autorisation des supérieurs. Et ce n’est pas la question sur la restitution des véhicules par certains députés de l’équipe sortante qui le fera parler. De fil en aiguille, nous parvenons quand même à savoir que cette restitution ne concernait que les membres du bureau de l’Assemblée qui avaient reçu des voitures de fonction de marque touareg. Et d’ailleurs, selon toujours notre source, ce n’est pas tout le monde qui a rendu son véhicule de fonction. Avant de soutenir que seul le Président peut décider de ce qu’il fera avec les voitures de marque Over, détenues par les autres députés.
Source: Sud Quotidien