“L’architecte a juste un droit de regard sur le travail. Il n’a pas le droit de construire et Atepa a construit”. Pour cette raison, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa ne fait plus partie de la liste des 217 professionnels du bâtiment au Sénégal, a annoncé samedi Malick Mbow, lors du lancement d’un magazine bimestriel “A4 Perspectives”. “Il n’y a que 217 architectes inscrits légalement. Pierre Goudiaby Atepa ne fait plus partie de la liste de l’Ordre des architectes du Sénégal”, a martelé le directeur de publication adjoint de “A4 Perspectives”.
Malick Mbow a insisté sur la nécessité d’assainir leur profession. “Tout le monde est architecte au Sénégal”, a- t-il fustigé. “Il faut une école nationale de formation en architecture. Parce que le nombre d’architectes est insuffisant par rapport au nombre d’habitants. Nous jouons un rôle qui n’est pas souvent suivi d’effet. Mais nous pensons qu’un jour, l’État finira par le faire, s’il y a une multitude d’effondrements”, a-t-il souligné.
Autre grief, les professionnels du bâtiment déplorent le fait que, “dans tout ce qui se construit au Sénégal, l’architecte n’intervient que pour moins de 2 %. L’argument opposé aux architectes, c’est qu’ils “coûtent cher”, mais cela relève d’une méconnaissance des dispositions prises, pour faciliter l’assistance architecturale”, considère Cheikh Sadibou Diop, le directeur de publication. “Lorsque qu’un Sénégalais n’arrive pas à prouver qu’il n’a pas les moyens de financer des études architecturales, il y a une procédure qui veut que cette personne-là s’adresse au ministère qui à son tour contacte l’Ordre des architectes qui à son tour va désigner un architecte gratuitement au bénéfice des usagers”, a-t-il expliqué.
Seneplus
Malick Mbow a insisté sur la nécessité d’assainir leur profession. “Tout le monde est architecte au Sénégal”, a- t-il fustigé. “Il faut une école nationale de formation en architecture. Parce que le nombre d’architectes est insuffisant par rapport au nombre d’habitants. Nous jouons un rôle qui n’est pas souvent suivi d’effet. Mais nous pensons qu’un jour, l’État finira par le faire, s’il y a une multitude d’effondrements”, a-t-il souligné.
Autre grief, les professionnels du bâtiment déplorent le fait que, “dans tout ce qui se construit au Sénégal, l’architecte n’intervient que pour moins de 2 %. L’argument opposé aux architectes, c’est qu’ils “coûtent cher”, mais cela relève d’une méconnaissance des dispositions prises, pour faciliter l’assistance architecturale”, considère Cheikh Sadibou Diop, le directeur de publication. “Lorsque qu’un Sénégalais n’arrive pas à prouver qu’il n’a pas les moyens de financer des études architecturales, il y a une procédure qui veut que cette personne-là s’adresse au ministère qui à son tour contacte l’Ordre des architectes qui à son tour va désigner un architecte gratuitement au bénéfice des usagers”, a-t-il expliqué.
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