Le collectif des médecins du centre hospitalier Abass Ndao ainsi que le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) local ont manifesté hier leur courroux, relativement à l’état actuel de l’établissement de santé, qui marche au ralenti.
Les médecins du Centre hospitalier Abass Ndao ne sont pas contents, pour dire le moins. C’est à gorge déployée qu’ils ont dénoncé hier, la situation actuelle dudit établissement de santé. Par la voix du Dr Marie Louise Evra Guèye, secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) / Section Abass Ndao, les médecins ont indiqué que Abass Ndao file droit vers la faillite si rien n’est fait en termes de financements et surtout de gestion rationnelle de sa «caisse».
Regroupés dans un collectif, ces médecins de Abass Ndao, en collaboration avec le Sames, ont décidé encore une fois d’observer un arrêt de travail d’une durée de 48 heures, renouvelable pour protester justement contre la quasi fermeture des services, le manque de consommables, qui devient «chronique» ou encore le non paiement des salaires du mois de janvier. Mais, les frustrations ne se résument pas seulement à ces manquements car, avouent-ils, la goutte d’eau de trop a été l’interpellation par la justice, d’un des leurs en l’occurrence le médecin interne Emmanuel Diédhiou, pour avoir maille à partir avec le chef du service des soins infirmiers, Arona Diop.
En conférence de presse hier matin, dans la salle de cours de la Médecine interne, ces médecins ont évoqué la «dualité au sommet» entre la mairie et le ministère de la Santé, qui est de nature à paralyser davantage l’établissement de santé. Et pourtant, a indiqué Dr Marie Louise Evra Guèye, cette cogestion devrait profiter au centre hospitalier Abass Ndao, dans la mesure où aussi bien l’Etat que la mairie de Dakar doit lui allouer chaque année une subvention. Au total, c’est près d’un milliard de francs qui devrait être injecté dans l’établissement de soin. Mais, a déploré Dr Evra, des «dissensions» d’ordre administrative entre les deux principaux bailleurs de l’hôpital ont fait que celui-ci peine à fonctionner correctement.
D’ailleurs à ce propos, le Pr El Hadji Niang, venu apporter son soutien aux protestataires a fait remarquer depuis trois ans maintenant, pas un seul sous de la mairie (200 millions par an de subvention) n’est entré au centre hospitalier Abass Ndao. Alors qu’au même moment, cette même mairie se permet d’organiser des festivités dans la capitale à coup de centaines de millions de francs Cfa.
Suffisant pour s’ajouter dans la frustration manifeste de ce personnel médical, qui n’entend pas fléchir dans sa position radicale. A en croire Dr Evra, le mouvement va aller crescendo quand bien même, mardi dernier, ils ont reçu des assurances de la mairie de Dakar. En effet, en l’absence du maire, a-t-elle révélé, son directeur de Cabinet les a rassurés dans le sens d’aider Abass Ndao à surmonter la crise. Mais «ventre vide n’ayant point d’oreille», les médecins entendent poursuivre le mouvement d’humeur jusqu’à la résolution «concrète» des maux qui gangrènent cette structure de santé.
Les médecins du Centre hospitalier Abass Ndao ne sont pas contents, pour dire le moins. C’est à gorge déployée qu’ils ont dénoncé hier, la situation actuelle dudit établissement de santé. Par la voix du Dr Marie Louise Evra Guèye, secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) / Section Abass Ndao, les médecins ont indiqué que Abass Ndao file droit vers la faillite si rien n’est fait en termes de financements et surtout de gestion rationnelle de sa «caisse».
Regroupés dans un collectif, ces médecins de Abass Ndao, en collaboration avec le Sames, ont décidé encore une fois d’observer un arrêt de travail d’une durée de 48 heures, renouvelable pour protester justement contre la quasi fermeture des services, le manque de consommables, qui devient «chronique» ou encore le non paiement des salaires du mois de janvier. Mais, les frustrations ne se résument pas seulement à ces manquements car, avouent-ils, la goutte d’eau de trop a été l’interpellation par la justice, d’un des leurs en l’occurrence le médecin interne Emmanuel Diédhiou, pour avoir maille à partir avec le chef du service des soins infirmiers, Arona Diop.
En conférence de presse hier matin, dans la salle de cours de la Médecine interne, ces médecins ont évoqué la «dualité au sommet» entre la mairie et le ministère de la Santé, qui est de nature à paralyser davantage l’établissement de santé. Et pourtant, a indiqué Dr Marie Louise Evra Guèye, cette cogestion devrait profiter au centre hospitalier Abass Ndao, dans la mesure où aussi bien l’Etat que la mairie de Dakar doit lui allouer chaque année une subvention. Au total, c’est près d’un milliard de francs qui devrait être injecté dans l’établissement de soin. Mais, a déploré Dr Evra, des «dissensions» d’ordre administrative entre les deux principaux bailleurs de l’hôpital ont fait que celui-ci peine à fonctionner correctement.
D’ailleurs à ce propos, le Pr El Hadji Niang, venu apporter son soutien aux protestataires a fait remarquer depuis trois ans maintenant, pas un seul sous de la mairie (200 millions par an de subvention) n’est entré au centre hospitalier Abass Ndao. Alors qu’au même moment, cette même mairie se permet d’organiser des festivités dans la capitale à coup de centaines de millions de francs Cfa.
Suffisant pour s’ajouter dans la frustration manifeste de ce personnel médical, qui n’entend pas fléchir dans sa position radicale. A en croire Dr Evra, le mouvement va aller crescendo quand bien même, mardi dernier, ils ont reçu des assurances de la mairie de Dakar. En effet, en l’absence du maire, a-t-elle révélé, son directeur de Cabinet les a rassurés dans le sens d’aider Abass Ndao à surmonter la crise. Mais «ventre vide n’ayant point d’oreille», les médecins entendent poursuivre le mouvement d’humeur jusqu’à la résolution «concrète» des maux qui gangrènent cette structure de santé.