Abderahmane Ndiaye, le patron de la Sagam, était déjà l'un des principaux employeurs du pays. Aujourd’hui, il met le pied dans l’industrie automobile (Senbus) et la distribution d’hydrocarbures (Elton). Son parcours devrait inspirer tout le monde. En 30 ans, cet homme d’affaires discret est devenu le troisième employeur privé du Sénégal avec 4.500 employés.
Leader et référence dans le secteur de la sécurité et du convoyage de fonds, il poursuit tranquillement son développement dans la sous-région ouest- africaine. Avec Sagam International, il est désormais au Mali et au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire. C’est en 1985 qu’il a fait ses débuts comme entrepreneur avec la création de Sagam. Une société qui, initiale- ment, était en charge de la sécurité de certaines ambassades, comme celle des Etats-Unis, des services de l’Etat et de quelques particuliers à Dakar.
Mais, avec l’ambition de son patron, Sagam finit par se déployer dans d’autres villes du Sénégal. Le développement de l’électronique aidant, il se lance dans la sécurité électronique. En 1995, la société forte de ses 10 ans d’existence disposait d’un personnel expérimenté, essentiellement composé d’anciens militaires.
Sa notoriété grandissant, le spécialiste de la sécurité s’essaye dans le transport de fonds. Une année plus tard, en 1996, c’est le lancement des activités du centre de traitement des valeurs au Sénégal. En fêtant son 13e anniversaire, Sagam pensait déjà élargir les frontières de ses activités. Ainsi, 1998 est l’année où la société s’ouvre à l’international avec la création de Sagam Sécurité Bénin. Deux années plus tard, c'est au tour de la Côte d’Ivoire d’accueillir une nouvelle filiale du groupe.
Le chemin vers l’international est long. Mais Sagam et son PDG avancent à pas de géant. En 2001, l’acquisition de Brinks West Africa, spécialisé dans le transfert de fonds et Coditrans en Côte d’Ivoire s’accompagne du démarrage des activités de maintenance des machines de traitement des pièces et des billets de banque.
Le développement des activités de la Société dans les pays de la sous-région ouest-africaine va anticiper la création du groupe Sagam International qui n’arrivera qu’en 2002 et qui précède la mise en place de Sagam Sécurité Burkina Faso. Malgré cette présence dans la sous-région, le PDG du groupe revient à Dakar pour une meilleure prise en charge sociale de ses employés. C’est dans ce sillage que s’inscrit le démarrage des activités des Institutions de Prévoyance Maladie.
La Côte d’Ivoire semble sourire au groupe Sagam International qui acquiert les Ateliers interbancaires de services en 2005. Le groupe est également propriétaire de Sagam Electronics qui est spécialisé dans la vente et l’installation de matériel électronique de surveillance. Ce parcours lui a permis d’être classé depuis 2015 parmi les trois premiers employeurs du Sénégal. Avec sa masse salariale annuelle de 11 milliards de francs Cfa et ses 4.500 employés, Sagam avait déjà des airs de grand. Désormais, grâce à ces deux nouvelles acquisitions, le groupe vise une autre dimension.
Leader et référence dans le secteur de la sécurité et du convoyage de fonds, il poursuit tranquillement son développement dans la sous-région ouest- africaine. Avec Sagam International, il est désormais au Mali et au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire. C’est en 1985 qu’il a fait ses débuts comme entrepreneur avec la création de Sagam. Une société qui, initiale- ment, était en charge de la sécurité de certaines ambassades, comme celle des Etats-Unis, des services de l’Etat et de quelques particuliers à Dakar.
Mais, avec l’ambition de son patron, Sagam finit par se déployer dans d’autres villes du Sénégal. Le développement de l’électronique aidant, il se lance dans la sécurité électronique. En 1995, la société forte de ses 10 ans d’existence disposait d’un personnel expérimenté, essentiellement composé d’anciens militaires.
Sa notoriété grandissant, le spécialiste de la sécurité s’essaye dans le transport de fonds. Une année plus tard, en 1996, c’est le lancement des activités du centre de traitement des valeurs au Sénégal. En fêtant son 13e anniversaire, Sagam pensait déjà élargir les frontières de ses activités. Ainsi, 1998 est l’année où la société s’ouvre à l’international avec la création de Sagam Sécurité Bénin. Deux années plus tard, c'est au tour de la Côte d’Ivoire d’accueillir une nouvelle filiale du groupe.
Le chemin vers l’international est long. Mais Sagam et son PDG avancent à pas de géant. En 2001, l’acquisition de Brinks West Africa, spécialisé dans le transfert de fonds et Coditrans en Côte d’Ivoire s’accompagne du démarrage des activités de maintenance des machines de traitement des pièces et des billets de banque.
Le développement des activités de la Société dans les pays de la sous-région ouest-africaine va anticiper la création du groupe Sagam International qui n’arrivera qu’en 2002 et qui précède la mise en place de Sagam Sécurité Burkina Faso. Malgré cette présence dans la sous-région, le PDG du groupe revient à Dakar pour une meilleure prise en charge sociale de ses employés. C’est dans ce sillage que s’inscrit le démarrage des activités des Institutions de Prévoyance Maladie.
La Côte d’Ivoire semble sourire au groupe Sagam International qui acquiert les Ateliers interbancaires de services en 2005. Le groupe est également propriétaire de Sagam Electronics qui est spécialisé dans la vente et l’installation de matériel électronique de surveillance. Ce parcours lui a permis d’être classé depuis 2015 parmi les trois premiers employeurs du Sénégal. Avec sa masse salariale annuelle de 11 milliards de francs Cfa et ses 4.500 employés, Sagam avait déjà des airs de grand. Désormais, grâce à ces deux nouvelles acquisitions, le groupe vise une autre dimension.