Plaidant pour une autorisation de la manifestation que compte organiser le Pds dont il est membre le 4 décembre prochain à la mythique Place de l’Obélisque, « pour dénoncer les dérives du régime de Macky Sall », le patron des cadres libéraux s’est permis d’insulter la mémoire des sénégalais en laissant entendre que le régime précédant a autorisé toutes les marches de l’opposition. Pis, il persiste dans l’erreur en déclarant que toutes les manifestations d’alors initiées par l’opposition ont été bien encadrées. Partant de ce principe, Abdoul Aziz Diop demande le même traitement de la part des actuels tenants du pouvoir.
Mais le Président des Cadres libéraux semble oublier que des sénégalais ont perdu la vie dans des manifestations qui ont été violemment réprimées dans le sang par le régime de Wade. Le cas de Sangalkam peut être cité avec la mort du jeune Malick Bâ. Des rassemblements tenus à la Place de l’Obélisque qui doit d'ailleurs accueillir le Pds le 4 décembre prochain, n’étaient pas en reste. L’étudiant Mamadou Diop a été victime de la folie meurtrière du Dragon de la Police qui ne lui a laissé aucune chance de survie dans le cadre de la bataille menée par le M23 pour la non-recevabilité de la candidature d'Abdoulaye Wade. Les deux cas cités suffisent largement pour rappeler à l'ancien directeur de cabinet du ministre Oumar Sarr que le régime du mentor de son mentor Wade a battu tous les records en matière de répression de manifestations. Ne parlons même pas de la brimade suivie de l'humiliation de candidats à la présidentielle (Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dièye, Ibrahima Fall...) à qui on interdisait l’accès à la Place de l’Indépendance pour tenir leur meeting…Reclamez votre dû mais ne feignez pas l'amnésie!
Mais le Président des Cadres libéraux semble oublier que des sénégalais ont perdu la vie dans des manifestations qui ont été violemment réprimées dans le sang par le régime de Wade. Le cas de Sangalkam peut être cité avec la mort du jeune Malick Bâ. Des rassemblements tenus à la Place de l’Obélisque qui doit d'ailleurs accueillir le Pds le 4 décembre prochain, n’étaient pas en reste. L’étudiant Mamadou Diop a été victime de la folie meurtrière du Dragon de la Police qui ne lui a laissé aucune chance de survie dans le cadre de la bataille menée par le M23 pour la non-recevabilité de la candidature d'Abdoulaye Wade. Les deux cas cités suffisent largement pour rappeler à l'ancien directeur de cabinet du ministre Oumar Sarr que le régime du mentor de son mentor Wade a battu tous les records en matière de répression de manifestations. Ne parlons même pas de la brimade suivie de l'humiliation de candidats à la présidentielle (Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dièye, Ibrahima Fall...) à qui on interdisait l’accès à la Place de l’Indépendance pour tenir leur meeting…Reclamez votre dû mais ne feignez pas l'amnésie!
Les lundis de Madiambal : « Ces ministres peuvent s’estimer heureux de n’avoir été que limogés »
