‘’Ces engagements de réduire les prix des denrées ont été pris pendant la campagne, nous saluons l’initiative, et il faut continuer à regarder cette affaire là de près parce qu’il y a des situations qui ne dépendent pas de nous’’, a-t-il dit lors de l’émission "Objection" sur Sud-FM (privée).
Le Premier ministre Abdoul Mbaye a annoncé vendredi soir une baisse sur les prix du riz, du sucre et de l’huile. Le kilo de riz ordinaire est arrêté à 280 francs contre 325, tandis que le kilo du riz parfumé est à 435 francs contre 475. Concernant le sucre, le kilo sera vendu à 580 francs contre 690, alors que le litre d’huile est arrêté à 960 francs contre 1.200 francs.
Abdoulaye Bathily, dont le parti est membre de la nouvelle mouvance présidentielle, a suggéré aux autorités de parler un langage de vérité aux populations sur la fluctuation des prix au niveau mondial.
‘’Nous pouvons diminuer aujourd’hui, mais si les prix augmentent au plan mondial, il faudra réajuster, de même que s’ils diminuent’’, a souligné le Secrétaire général de la LD.
Selon lui, les denrées de première nécessité peuvent diminuer un moment sur initiative du gouvernement. Par la suite, elles peuvent être confrontées à des tensions, surtout les produits qui ne dépendent pas de son ressort de l’Etat. Il a cité le riz, dont le Sénégal est un grand importateur.
‘’Malheureusement, a regretté M. Bathily, notre pays n’est pas autosuffisant et de très loin. Nous importons pratiquement 90% de ce que nous mangeons en riz au Sénégal. Donc les cours mondiaux peuvent demain déterminer une situation où le prix va augmenter.’’
L’ancien ministre et ancien parlementaire, ce professeur d’université a, par ailleurs, déploré l’‘’opacité totale dans la fixation du prix de l’huile’’.
‘’Je pense qu’il y a un effort important qui a été fait et qui peut être fait. De manière soutenue, il faudrait revenir à l’arachide’’, a suggéré le professeur d’Histoire à l’Université Cheikh Anta Diop.
Comme l’huile, le Pr Bathily a plaidé pour que l’Etat agisse sur le sucre qui est produit au Sénégal. ‘’Il ne faudrait pas qu’il y ait une situation de rente qui permette à une entreprise de se mettre plein les poches pendant que la population paie’’, a-t-il fustigé.
Pour les autres secteurs comme les produits pétroliers, Abdoulaye Bathily estime les taxes et les surtaxes sur ces produits ‘’qu’empochent’’ le gouvernement sont excessives. ‘’Ce n’est pas normale’’, a-t-il estimé.
‘’Nous sommes un Etat qui consomme énormément sur les populations et sur les consommateurs, là aussi, il faudra que le nouveau gouvernement fasse quelque chose’’, a-t-il poursuivi.
APS
Le Premier ministre Abdoul Mbaye a annoncé vendredi soir une baisse sur les prix du riz, du sucre et de l’huile. Le kilo de riz ordinaire est arrêté à 280 francs contre 325, tandis que le kilo du riz parfumé est à 435 francs contre 475. Concernant le sucre, le kilo sera vendu à 580 francs contre 690, alors que le litre d’huile est arrêté à 960 francs contre 1.200 francs.
Abdoulaye Bathily, dont le parti est membre de la nouvelle mouvance présidentielle, a suggéré aux autorités de parler un langage de vérité aux populations sur la fluctuation des prix au niveau mondial.
‘’Nous pouvons diminuer aujourd’hui, mais si les prix augmentent au plan mondial, il faudra réajuster, de même que s’ils diminuent’’, a souligné le Secrétaire général de la LD.
Selon lui, les denrées de première nécessité peuvent diminuer un moment sur initiative du gouvernement. Par la suite, elles peuvent être confrontées à des tensions, surtout les produits qui ne dépendent pas de son ressort de l’Etat. Il a cité le riz, dont le Sénégal est un grand importateur.
‘’Malheureusement, a regretté M. Bathily, notre pays n’est pas autosuffisant et de très loin. Nous importons pratiquement 90% de ce que nous mangeons en riz au Sénégal. Donc les cours mondiaux peuvent demain déterminer une situation où le prix va augmenter.’’
L’ancien ministre et ancien parlementaire, ce professeur d’université a, par ailleurs, déploré l’‘’opacité totale dans la fixation du prix de l’huile’’.
‘’Je pense qu’il y a un effort important qui a été fait et qui peut être fait. De manière soutenue, il faudrait revenir à l’arachide’’, a suggéré le professeur d’Histoire à l’Université Cheikh Anta Diop.
Comme l’huile, le Pr Bathily a plaidé pour que l’Etat agisse sur le sucre qui est produit au Sénégal. ‘’Il ne faudrait pas qu’il y ait une situation de rente qui permette à une entreprise de se mettre plein les poches pendant que la population paie’’, a-t-il fustigé.
Pour les autres secteurs comme les produits pétroliers, Abdoulaye Bathily estime les taxes et les surtaxes sur ces produits ‘’qu’empochent’’ le gouvernement sont excessives. ‘’Ce n’est pas normale’’, a-t-il estimé.
‘’Nous sommes un Etat qui consomme énormément sur les populations et sur les consommateurs, là aussi, il faudra que le nouveau gouvernement fasse quelque chose’’, a-t-il poursuivi.
APS
Débat sur son mandat à l’UCAD : la réponse du recteur Pr Ahmadou Aly Mbaye…
