Les députés sont, ce lundi 02 janvier 2017, en séance plénière pour l’examen du projet de loi n°44/2016 portant Code électoral. A cette rencontre qui fait suite à la session ordinaire unique de la commission des Lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, le samedi 31 décembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a été interpellé par les députés sur les dispositions de ce projet de loi soumis au vote, aujourd’hui. En ce qui concerne les départements électoraux de l’étranger, Abdoulaye Daouda Diallo a cité les 8 prévus par l’article L. 146 du présent projet de loi. Il s’agit de l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique du Centre, l’Afrique Australe, l’Europe du Centre et du Nord, l’Europe du Sud, les Amériques, l’Océanie et l’Asie-Moyen Orient. Il a aussi rappelé que «de 2007 à 2012, le Sénégal est passé de 120 députés à 150 pour prendre en compte les départements créés. Le même exercice a été reproduit dans le cadre de ce projet de loi. Pour tenir compte des départements électoraux de l’étranger, dès lors que le maintien des 150 députés n’a pas fait l’objet de consensus. Car, il n’était pas possible de prélever les 15 députés ni sur la liste proportionnelle, ni sur la liste majoritaire. Dans ces conditions, le chef de l’Etat a été amené à trancher cette question», a confié le ministre pour éclairer les députés