Abdoulaye Wade semble indisposer son ami Alassane Ouattara, suite au report de son retour au pays initialement prévu aujourd’hui. La présidence de la République ivoirienne est surprise de la manière dont les Libéraux ont interprétée son implication sur le retour au bercail du Pape du Sopi qui aurait sollicité l’intervention de Ado auprès de Macky Sall.
Au lendemain de la renonciation de Abdoulaye Wade de retourner à Dakar, Abidjan rumine sa surprise. La présidence de la République ivoirienne a du mal à digérer le traitement que le Parti démocratique sénégalais (Pds) a réservé à la «médiation» du Président Ouattara qui a réussi à faire différer à Abdoulaye Wade son retour au pays. L’entourage du chef de l’Etat ivorien informe que Alassane Ouattara n’est pas «du tout content de la manière dont les choses ont été présentées». Tel que libellé dans le communiqué, tout semble faire croire que «le Président Ouattara s’est ingéré dans les affaires intérieures du Sénégal, dans les dossiers judiciaires en particulier», selon ses proches.
A en croire certains collaborateurs de l’homme fort d’Abidjan, c’est Abdoulaye Wade qui a pris sa plume pour rédiger une lettre. Celle-ci terminée, il a envoyé la correspondance à son «ami» Alassane Ouattara. Dans sa missive, l’ancien chef de l’Etat sénégalais a invité le Président ivoirien a initié «une médiation auprès de Macky Sall par rapport aux auditions» de son fils et des dignitaires libéraux par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. D’après notre interlocuteur, «Ouattara ne pouvait pas rester indifférent face à la situation d’un ancien collègue de surcroît allié de taille lors de bataille épique contre Laurent Gbagbo.» Ainsi, il lui a promis «de parler au Président Macky Sall». Il se trouve que ce dernier devrait voyager mardi dernier, aux Pays-Bas pour participer à la célébration du 10e anniversaire de la Cour pénale internationale.
En attendant, Alassane Ouattara a demandé à Wade «de surseoir à son retour, le temps qu’il fasse jouer de bons offices auprès de son homologue sénégalais». Ce que Wade a accepté. Toutefois, le communiqué envoyé par le porte-parole de Abdoulaye Wade n’est pas entré dans les secrets des échanges entre Wade et le chef de l’Etat ivoirien.
Des officiels ivoiriens révèlent que c’est la deuxième fois que Abdoulaye Wade adresse une correspondance à Alassane Ouattara pour qu’il intercède auprès de Macky Sall. La première était relative à une demande d’intermédiation entre lui et son prédécesseur «sur ses indemnités et autres avantages liés à son statut d’ancien chef d’Etat» que Macky Sall refuse de lui accorder. Ce qui est, du reste, une violation flagrante de la loi.
Au lendemain de la renonciation de Abdoulaye Wade de retourner à Dakar, Abidjan rumine sa surprise. La présidence de la République ivoirienne a du mal à digérer le traitement que le Parti démocratique sénégalais (Pds) a réservé à la «médiation» du Président Ouattara qui a réussi à faire différer à Abdoulaye Wade son retour au pays. L’entourage du chef de l’Etat ivorien informe que Alassane Ouattara n’est pas «du tout content de la manière dont les choses ont été présentées». Tel que libellé dans le communiqué, tout semble faire croire que «le Président Ouattara s’est ingéré dans les affaires intérieures du Sénégal, dans les dossiers judiciaires en particulier», selon ses proches.
A en croire certains collaborateurs de l’homme fort d’Abidjan, c’est Abdoulaye Wade qui a pris sa plume pour rédiger une lettre. Celle-ci terminée, il a envoyé la correspondance à son «ami» Alassane Ouattara. Dans sa missive, l’ancien chef de l’Etat sénégalais a invité le Président ivoirien a initié «une médiation auprès de Macky Sall par rapport aux auditions» de son fils et des dignitaires libéraux par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. D’après notre interlocuteur, «Ouattara ne pouvait pas rester indifférent face à la situation d’un ancien collègue de surcroît allié de taille lors de bataille épique contre Laurent Gbagbo.» Ainsi, il lui a promis «de parler au Président Macky Sall». Il se trouve que ce dernier devrait voyager mardi dernier, aux Pays-Bas pour participer à la célébration du 10e anniversaire de la Cour pénale internationale.
En attendant, Alassane Ouattara a demandé à Wade «de surseoir à son retour, le temps qu’il fasse jouer de bons offices auprès de son homologue sénégalais». Ce que Wade a accepté. Toutefois, le communiqué envoyé par le porte-parole de Abdoulaye Wade n’est pas entré dans les secrets des échanges entre Wade et le chef de l’Etat ivoirien.
Des officiels ivoiriens révèlent que c’est la deuxième fois que Abdoulaye Wade adresse une correspondance à Alassane Ouattara pour qu’il intercède auprès de Macky Sall. La première était relative à une demande d’intermédiation entre lui et son prédécesseur «sur ses indemnités et autres avantages liés à son statut d’ancien chef d’Etat» que Macky Sall refuse de lui accorder. Ce qui est, du reste, une violation flagrante de la loi.