Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pilote au Sénégal « Formation du Personnel des missions de maintien de la Paix sur la Prévention et la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels », financé par l’Ambassade de Grande Bretagne et soutenu par l’Ambassade de Japon au Sénégal, le PAC a organisé ce jeudi l’Atelier d’Harmonisation et de Validation du Module de formation.
Cet Atelier d’harmonisation et de validation a été présidé par le Représentant de l’Ambassadeur de Grande Bretagne, Monsieur Ibrahima Bob, en présence du Général de Division Ibrahima Gabar Diop, du Colonel Amacodou Fall, de Mme Coumba Fall Venn, Administratrice du Centre PanAfricain pour le Genre, la Paix et le Développement (PAC) et du Professeur Oumar Ndongo, Directeur des Etudes du PAC.
Plus de 15 Experts, dont 8 Officiers supérieurs des corps constitués de la police, de la gendarmerie, de l’armée, ainsi que des membres de la société civile et des universitaires ont participé à cet Atelier.
Cette formation vient à point nommé et vient renforcer la volonté de la Communauté internationale et du Sénégal de lutter contre les violences basées sur le genre en zone de conflits. Le Sénégal, qui met à la disposition des NU plus de 3700 troupes au service des opérations de maintien de la paix, à la 7ème place de contributeurs dans le monde, s’est doté d’un nouvel outil préventif des abus et des violences basées sur le genre. Le projet contribue ainsi à la politique du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Architecture africaine de paix et de sécurité 2016-2020 pour une « tolérance zéro » contre l’exploitation et les abus sexuels commis par les forces de maintien de la paix.
Le programme s’adresse précisément aux soldats des forces armées, de la Gendarmerie et de la Police nationale en instruction ou en phase de pré-déploiement. Il mettra l’accent sur l’acquisition de connaissance sur l’équité et l’égalité du genre, les femmes dans les conflits et leur vulnérabilité, les droits humains et les instruments juridiques de protection et de prévention des femmes dans les zones de conflit, ainsi que l’étude des comportements et l’éthique du soldat de la paix.
Les violences sexuelles, autrefois utilisées par les groupes armés comme arme de guerre sont aujourd’hui commises par les forces de maintien de la paix, celles-là mêmes dont la mission vise à protéger les populations civiles. Au cours de l’année 2016, l’ONU a recensé 44 accusations d'abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus.
Fort de ce constat et des récentes allégations graves d’actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par les soldats de la paix des Nations Unies, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté en Mars 2016 la résolution 2272, dans l’optique d’amener les Etats membres à prendre « des mesures concrètes pour prévenir et combattre l’impunité pour tout acte d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par des membres d’opérations de paix des Nations Unies ».
Cet Atelier d’harmonisation et de validation a été présidé par le Représentant de l’Ambassadeur de Grande Bretagne, Monsieur Ibrahima Bob, en présence du Général de Division Ibrahima Gabar Diop, du Colonel Amacodou Fall, de Mme Coumba Fall Venn, Administratrice du Centre PanAfricain pour le Genre, la Paix et le Développement (PAC) et du Professeur Oumar Ndongo, Directeur des Etudes du PAC.
Plus de 15 Experts, dont 8 Officiers supérieurs des corps constitués de la police, de la gendarmerie, de l’armée, ainsi que des membres de la société civile et des universitaires ont participé à cet Atelier.
Cette formation vient à point nommé et vient renforcer la volonté de la Communauté internationale et du Sénégal de lutter contre les violences basées sur le genre en zone de conflits. Le Sénégal, qui met à la disposition des NU plus de 3700 troupes au service des opérations de maintien de la paix, à la 7ème place de contributeurs dans le monde, s’est doté d’un nouvel outil préventif des abus et des violences basées sur le genre. Le projet contribue ainsi à la politique du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Architecture africaine de paix et de sécurité 2016-2020 pour une « tolérance zéro » contre l’exploitation et les abus sexuels commis par les forces de maintien de la paix.
Le programme s’adresse précisément aux soldats des forces armées, de la Gendarmerie et de la Police nationale en instruction ou en phase de pré-déploiement. Il mettra l’accent sur l’acquisition de connaissance sur l’équité et l’égalité du genre, les femmes dans les conflits et leur vulnérabilité, les droits humains et les instruments juridiques de protection et de prévention des femmes dans les zones de conflit, ainsi que l’étude des comportements et l’éthique du soldat de la paix.
Les violences sexuelles, autrefois utilisées par les groupes armés comme arme de guerre sont aujourd’hui commises par les forces de maintien de la paix, celles-là mêmes dont la mission vise à protéger les populations civiles. Au cours de l’année 2016, l’ONU a recensé 44 accusations d'abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus.
Fort de ce constat et des récentes allégations graves d’actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par les soldats de la paix des Nations Unies, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté en Mars 2016 la résolution 2272, dans l’optique d’amener les Etats membres à prendre « des mesures concrètes pour prévenir et combattre l’impunité pour tout acte d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par des membres d’opérations de paix des Nations Unies ».