Ce maître coranique au lieu de dispenser des cours à ces petites filles sous la tente qu’il avait aménagée, conduisait celles-ci à tour de rôle dans sa chambre pour leur faire «réciter des leçons». Avec la quiétude des lieux, il abusait d’elles. Ainsi 13 filles ont été abusées sexuellement. Il a demandé à certaines de lui caresser le sexe. Pour d’autres, il a réussi à entretenir des relations sexuelles avec elles à plusieurs reprises. A l’enquête préliminaire, M. Layine avait reconnu les faits en soutenant qu’il était sous le coup du démon. Mais, hier devant la barre de la cour d’Appel, il a soutenu que les policiers lui avaient dit que s’il ne reconnaissait pas ses actes, il sera condamné à une peine de mort. Toutefois, il a indiqué qu’il n’a jamais abusé d’une seule jeune fille de son daara. Il indique qu’il est victime d’un complot car, dit-il, ce sont les plaignantes qui ont inventé cette histoire pour le faire partir des lieux.
Pour son avocat Me Jacques Baudin, il est impossible qu’il abuse de toutes ces jeunes filles même s’il était un coq dans la basse cour. Selon Me Baudin, on a scindé en deux groupes ces filles en mettant d’un côté les filles vierges et de l’autre celles qui ont perdu leur virginité, en leur produisant un même certificat médical. L’avocat reste persuadé que les éléments du dossier ne justifient pas les viols. «Il y a un doute profond dans le dossier», dit-il, avant de plaider la relaxe au bénéfice du doute. Selon l’avocat général, le fait de demander à une jeune fille de lui caresser le sexe relève d’un acte de pédophilie. Le Parquet a demandé au juge de disqualifier les faits en pédophilie au cas où il n’estimerait pas le viol établi. Le maître coranique sera édifié sur son sort le 30 mai.
justin@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien
Pour son avocat Me Jacques Baudin, il est impossible qu’il abuse de toutes ces jeunes filles même s’il était un coq dans la basse cour. Selon Me Baudin, on a scindé en deux groupes ces filles en mettant d’un côté les filles vierges et de l’autre celles qui ont perdu leur virginité, en leur produisant un même certificat médical. L’avocat reste persuadé que les éléments du dossier ne justifient pas les viols. «Il y a un doute profond dans le dossier», dit-il, avant de plaider la relaxe au bénéfice du doute. Selon l’avocat général, le fait de demander à une jeune fille de lui caresser le sexe relève d’un acte de pédophilie. Le Parquet a demandé au juge de disqualifier les faits en pédophilie au cas où il n’estimerait pas le viol établi. Le maître coranique sera édifié sur son sort le 30 mai.
justin@lequotidien.sn
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