Abib Touré est en détention préventive depuis le 15 mai dernier. Au-delà de l'apologie du terrorisme qui était visé par les gendarmes, le doyen des juges l'a aussi inculpé et placé sous mandat de dépôt pour acte de terrorisme.Comme nous le révélions en exclusivité, Habib Touré s’était présenté le 5
mai dernier à la Légion-Est de la gendarmerie de Tambacounda pour,disait-il, rencontrer le chef. Le gendarme en faction lui demandait gentiment de quitter les lieux mais l’individu a brandi de suite un coupe-coupe et menaçait la sentinelle si elle ne le lais- sait pas entrer. Il sera vite maîtrisé et désarmé avant d'être conduit à la brigade de recherches de la gendarmerie de Tambacounda pour enquête.
Lors de son interrogatoire sous le régime de la garde-à-vue, le mis en cause présumé a lancé de go aux gendarmes qu'il est un... jihadiste et qu’il voulait voir le chef de la Légion Est pour l'informer qu’il se rendait dans le Nord Mali afin de combattre «les militaires français et tchadiens» responsables, selon lui, de la mort de plusieurs musulmans qui luttent pour l'instauration de la charia ! Il n'en fallait pas plus pour que les enquêteurs se demandent si Touré jouissait de toutes ses facultés.
Ce qui ne semble pas être le cas et pour cause. L'enquête,poursuivie par la Section de Recherches après le transfert d'Habib Touré àDakar,
a révélé qu’il avait été, par le passé, interpellé par la brigade de gendarmerie de Thionk. En effet, Touré s'était rendu devant le Palais pour demander à rencontrer le Président afin d'exiger l'instauration de la Charia au Sénégal. Pire, il avait été interné au centre hospitalier de Thiaroye où il était suivi par un médecin traitant. Le docteur H.B requis à cet effet a confirmé que Habib Touré souffrait de paranoïa.
Dans tous les cas,mêmes’il souffre de cette pathologie, ses convictions jihadistes répétées et assumées ainsi que son agressivité conforteraient peut-être la thèse de son endoctrinement. D’où son placement en détention préventive. L’instruction va peut-être permettre de cerner les dessous de cette rocambolesque affaire.
mai dernier à la Légion-Est de la gendarmerie de Tambacounda pour,disait-il, rencontrer le chef. Le gendarme en faction lui demandait gentiment de quitter les lieux mais l’individu a brandi de suite un coupe-coupe et menaçait la sentinelle si elle ne le lais- sait pas entrer. Il sera vite maîtrisé et désarmé avant d'être conduit à la brigade de recherches de la gendarmerie de Tambacounda pour enquête.
Lors de son interrogatoire sous le régime de la garde-à-vue, le mis en cause présumé a lancé de go aux gendarmes qu'il est un... jihadiste et qu’il voulait voir le chef de la Légion Est pour l'informer qu’il se rendait dans le Nord Mali afin de combattre «les militaires français et tchadiens» responsables, selon lui, de la mort de plusieurs musulmans qui luttent pour l'instauration de la charia ! Il n'en fallait pas plus pour que les enquêteurs se demandent si Touré jouissait de toutes ses facultés.
Ce qui ne semble pas être le cas et pour cause. L'enquête,poursuivie par la Section de Recherches après le transfert d'Habib Touré àDakar,
a révélé qu’il avait été, par le passé, interpellé par la brigade de gendarmerie de Thionk. En effet, Touré s'était rendu devant le Palais pour demander à rencontrer le Président afin d'exiger l'instauration de la Charia au Sénégal. Pire, il avait été interné au centre hospitalier de Thiaroye où il était suivi par un médecin traitant. Le docteur H.B requis à cet effet a confirmé que Habib Touré souffrait de paranoïa.
Dans tous les cas,mêmes’il souffre de cette pathologie, ses convictions jihadistes répétées et assumées ainsi que son agressivité conforteraient peut-être la thèse de son endoctrinement. D’où son placement en détention préventive. L’instruction va peut-être permettre de cerner les dessous de cette rocambolesque affaire.