Abdourahmane Ndiaye dit "Adidas", ancien entraîneur de l’équipe nationale masculine de basket, a invité les autorités politiques à envisager l’érection d’un "grand ministère chargé de l’éducation et des sports".
"Je rêve d’un grand ministère de l’éducation et du sport afin que le sport fasse partie intégrante de notre système éducatif", écrit le technicien sénégalais basé en France, dans une déclaration parvenue à l’APS.
Abdourahmane Ndiaye réagissait aux incidents ayant causé la mort de huit personnes lors de la finale de la Coupe de la Ligue, au stade Demba Diop, il y a une dizaine de jours.
Huit personnes ont trouvé la mort dans des échauffourées entre supporteurs de l’US Ouakam et du Stade de Mbour, le 15 juillet dernier, au stade Demba Diop, à Dakar, lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant ces deux équipes. Ces incidents ont également fait plus de 300 blessés.
L’ancien sélectionneur national, qui a joué des années durant en équipe nationale, estime que "le citoyen sénégalais de demain doit être un citoyen sportif doté de toutes les valeurs intellectuelles et humanistes".
"Je crois au développement humain par le sport", a insisté le technicien sénégalais, disant regretter que l’US Ouakam soit pointée du doigt suite à ces incidents.
"Ma compassion est égale à ma meurtrissure de voir les valeurs fondamentales du sport bafouées de la sorte", écrit ’’Adidas’’, appelant à des "sanctions exemplaires" contre les responsables de cet incident.
Avec la mise en place de ce grand ministère, "on mettra en place une véritable politique de sport basée sur la construction d’infrastructures dignes de ce nom", soutient le technicien sénégalais, selon lequel la violence "n’a pas sa place dans le sport qui est par essence une école de civisme et de fraternité".
’’Adidas’’ juge que le Sénégal doit "dépasser la simple réhabilitation pour aller vers une politique permettant de doter le pays d’aires de jeu conformes à notre poids démographique".
Le Sénégal, a-t-il poursuivi, "accuse un grand déficit en infrastructures sportives", ce qui est "source de conflits et d’accidents comme celui qui a coûté la vie à de jeunes personnes au stade Demba Diop".
"Pour ce public sportif de plus en plus nombreux, il faut un message fort" notamment pour les jeunes qui, "à l’horizon 2035, seront les décideurs de ce pays", a-t-il dit, avant d’appeler les hommes politiques en général et les gouvernants en particulier, "à faire attention à la violence qui a tendance à se banaliser".
"Il suffit de constater le déroulement de la campagne électorale et l’insécurité vécue dans certaines parties du pays", a fait observer le technicien, qui invite à "une réflexion globale" sur cette problématique.
"Cela doit donner lieu à la mise sur pied d’ un plan stratégique devant permettre d’enseigner les valeurs du sport dès le plus jeune âge", a-t-il par ailleurs ajouté.
"Adidas" qui a joué plusieurs années au Sénégal avant de rallier la France, a réussi une brillante reconversion de technicien.après sa carrière de basketteur.
Après avoir remporté des trophées en France, il a par exemple conduit les Lions à la finale de l’Afrobasket 2005 en Algérie.
"Je rêve d’un grand ministère de l’éducation et du sport afin que le sport fasse partie intégrante de notre système éducatif", écrit le technicien sénégalais basé en France, dans une déclaration parvenue à l’APS.
Abdourahmane Ndiaye réagissait aux incidents ayant causé la mort de huit personnes lors de la finale de la Coupe de la Ligue, au stade Demba Diop, il y a une dizaine de jours.
Huit personnes ont trouvé la mort dans des échauffourées entre supporteurs de l’US Ouakam et du Stade de Mbour, le 15 juillet dernier, au stade Demba Diop, à Dakar, lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant ces deux équipes. Ces incidents ont également fait plus de 300 blessés.
L’ancien sélectionneur national, qui a joué des années durant en équipe nationale, estime que "le citoyen sénégalais de demain doit être un citoyen sportif doté de toutes les valeurs intellectuelles et humanistes".
"Je crois au développement humain par le sport", a insisté le technicien sénégalais, disant regretter que l’US Ouakam soit pointée du doigt suite à ces incidents.
"Ma compassion est égale à ma meurtrissure de voir les valeurs fondamentales du sport bafouées de la sorte", écrit ’’Adidas’’, appelant à des "sanctions exemplaires" contre les responsables de cet incident.
Avec la mise en place de ce grand ministère, "on mettra en place une véritable politique de sport basée sur la construction d’infrastructures dignes de ce nom", soutient le technicien sénégalais, selon lequel la violence "n’a pas sa place dans le sport qui est par essence une école de civisme et de fraternité".
’’Adidas’’ juge que le Sénégal doit "dépasser la simple réhabilitation pour aller vers une politique permettant de doter le pays d’aires de jeu conformes à notre poids démographique".
Le Sénégal, a-t-il poursuivi, "accuse un grand déficit en infrastructures sportives", ce qui est "source de conflits et d’accidents comme celui qui a coûté la vie à de jeunes personnes au stade Demba Diop".
"Pour ce public sportif de plus en plus nombreux, il faut un message fort" notamment pour les jeunes qui, "à l’horizon 2035, seront les décideurs de ce pays", a-t-il dit, avant d’appeler les hommes politiques en général et les gouvernants en particulier, "à faire attention à la violence qui a tendance à se banaliser".
"Il suffit de constater le déroulement de la campagne électorale et l’insécurité vécue dans certaines parties du pays", a fait observer le technicien, qui invite à "une réflexion globale" sur cette problématique.
"Cela doit donner lieu à la mise sur pied d’ un plan stratégique devant permettre d’enseigner les valeurs du sport dès le plus jeune âge", a-t-il par ailleurs ajouté.
"Adidas" qui a joué plusieurs années au Sénégal avant de rallier la France, a réussi une brillante reconversion de technicien.après sa carrière de basketteur.
Après avoir remporté des trophées en France, il a par exemple conduit les Lions à la finale de l’Afrobasket 2005 en Algérie.