Serigne Thiam, bijoutier domicilié aux Hlm Grand-Yoff, a été attrait devant le tribunal départemental de grande instance de Dakar pour les faits de recel, remontant à octobre 2016.
Devant le juge, le sieur Thiam a déclaré avoir acheté les bijoux, une chaîne en or et des bracelets à 300.000 F Cfa auprès de la fille qui était accompagnée par une dame qu’elle a présentée comme étant sa tante. « Je les ai exposés pour les revendre », concède le prévenu, qui pourtant, à l’enquête préliminaire avait déclaré avoir fondu les bijoux.
Maguette Dia, mère de la fille de 14 ans, représentée par son avocat, a déclaré qu’elle a vendu à Serigne Thiam 2 chaînes en or et 4 bracelets. Ainsi, les déclarations tentant d’établir que la fille a été accompagnée par sa tante ne sauraient prospérer. « C’est un prévenu de mauvaise foi, le délit de recel est applicable », lui colle-t-on.
De l’avis du procureur : malgré le fait que le prévenu tente de faire croire qu’il n’a pas acheté des bijoux auprès d’une mineure, les investigations ont permis de découvrir que c’est lui le receleur et la fille l'a bien désigné. Cette dernière a déclaré avoir vendu les bijoux à 35.000 et 50.000 F, soit un total de 85.000 F.
Le tribunal a jugé qu’on ne peut pas acheter des bijoux auprès d’un mineur. La peine de 6 mois ferme en application de l’article 430 du code pénal, proportionnellement à la gravité des faits, a été requise.
Devant le juge, le sieur Thiam a déclaré avoir acheté les bijoux, une chaîne en or et des bracelets à 300.000 F Cfa auprès de la fille qui était accompagnée par une dame qu’elle a présentée comme étant sa tante. « Je les ai exposés pour les revendre », concède le prévenu, qui pourtant, à l’enquête préliminaire avait déclaré avoir fondu les bijoux.
Maguette Dia, mère de la fille de 14 ans, représentée par son avocat, a déclaré qu’elle a vendu à Serigne Thiam 2 chaînes en or et 4 bracelets. Ainsi, les déclarations tentant d’établir que la fille a été accompagnée par sa tante ne sauraient prospérer. « C’est un prévenu de mauvaise foi, le délit de recel est applicable », lui colle-t-on.
De l’avis du procureur : malgré le fait que le prévenu tente de faire croire qu’il n’a pas acheté des bijoux auprès d’une mineure, les investigations ont permis de découvrir que c’est lui le receleur et la fille l'a bien désigné. Cette dernière a déclaré avoir vendu les bijoux à 35.000 et 50.000 F, soit un total de 85.000 F.
Le tribunal a jugé qu’on ne peut pas acheter des bijoux auprès d’un mineur. La peine de 6 mois ferme en application de l’article 430 du code pénal, proportionnellement à la gravité des faits, a été requise.