Un public nombreux est venu prendre place dans la salle d’audience où se trouvait la plaignante, accompagnée de membres de sa famille dont son père.
Cheikh Yérim Seck, poursuivi pour viol sur une fille âgée d'une vingtaine d'années, s’est présenté au tribunal en boubou bleu, l'air assez décontracté, esquissant le sourire, serrant les mains de quelques avocats. Il est mis aux arrêts depuis samedi.
Pour solliciter le renvoi de l’affaire, les avocats du prévenu ont estimé que la présence des témoins ‘’est obligatoire pour la manifestation de la vérité’’, selon Me Aly Fall.
Le procès se tiendra mercredi prochain sans la victime qui doit se rendre en France pour étudier, a expliqué un des avocats de la partie civile, Me Ousmane Sèye, précisant que dans ce cas de figure ‘’la présence (de la partie civile) n’est pas obligatoire’’.
Leur cliente, a-t-il rappelé, ''devait prendre son vol hier (mardi), mais a dû reporter son voyage afin d’assister à l’audience. Son inscription à l’université est prévue vendredi.
Me Moustapha Diop a souligné que la victime sera dispensée de comparaître, car elle ‘’ne doit pas perdre doublement : elle ne doit pas perdre sa virginité et perdre ses études’’.
La presse quotidienne a fait mercredi ses choux gras du procès pour viol du journaliste Cheikh Yérim Seck, un ancien de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
‘’Cheikh Yérim Seck face à son sort’’, constate Le Pays au quotidien. ‘’C’est une icône de la presse sénégalaise qui vient de trébucher pour se retrouver au bas de l’échelle’’, note le journal, qui a recueilli le témoignage des parents et des proches du mis en cause, présenté comme ‘’un homme bien’’.
Selon L’As, ‘’Cheikh Yérim Seck et l’étudiante de 20 ans qui le poursuit pour viol, Ndèye Aïssatou Tall, ont tenu, devant les pandores de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, des versions différentes sur ce qui s’est passé le 8 septembre dernier, dans la chambre 9 de la résidence Madamel, sise sur la route des Almadies’’.
‘’Là où la fille du magistrat dit avoir été déshabillée de force et violée, l’administrateur du site dakaractu.com persiste et signe que la plaignante s’est ôtée les habits la première et s’est jetée dans ses bras’’, ajoute le journal.
Pour autant, ‘’Cheikh Yérim Seck n’est pas sorti de l’auberge’’, selon Le Quotidien. Il souligne que ‘’les éléments d’informations qui ressortent du procès-verbal d’enquête ne plaident pas en faveur du journaliste’’, au vu de la version de l’étudiante et du mis en cause.
L'Observateur, évoquant les ‘’dessous’’ de cette affaire, cite également les déclarations des deux protagonistes contenues dans les procès-verbaux établis par les enquêteurs. ‘’J’ai résisté, je lui ai dit que j’étais vierge et que je n’étais pas là pour… le sexe’’, a dit la victime citée par le journal.
Cheikh Yérim Seck, poursuivi pour viol sur une fille âgée d'une vingtaine d'années, s’est présenté au tribunal en boubou bleu, l'air assez décontracté, esquissant le sourire, serrant les mains de quelques avocats. Il est mis aux arrêts depuis samedi.
Pour solliciter le renvoi de l’affaire, les avocats du prévenu ont estimé que la présence des témoins ‘’est obligatoire pour la manifestation de la vérité’’, selon Me Aly Fall.
Le procès se tiendra mercredi prochain sans la victime qui doit se rendre en France pour étudier, a expliqué un des avocats de la partie civile, Me Ousmane Sèye, précisant que dans ce cas de figure ‘’la présence (de la partie civile) n’est pas obligatoire’’.
Leur cliente, a-t-il rappelé, ''devait prendre son vol hier (mardi), mais a dû reporter son voyage afin d’assister à l’audience. Son inscription à l’université est prévue vendredi.
Me Moustapha Diop a souligné que la victime sera dispensée de comparaître, car elle ‘’ne doit pas perdre doublement : elle ne doit pas perdre sa virginité et perdre ses études’’.
La presse quotidienne a fait mercredi ses choux gras du procès pour viol du journaliste Cheikh Yérim Seck, un ancien de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique.
‘’Cheikh Yérim Seck face à son sort’’, constate Le Pays au quotidien. ‘’C’est une icône de la presse sénégalaise qui vient de trébucher pour se retrouver au bas de l’échelle’’, note le journal, qui a recueilli le témoignage des parents et des proches du mis en cause, présenté comme ‘’un homme bien’’.
Selon L’As, ‘’Cheikh Yérim Seck et l’étudiante de 20 ans qui le poursuit pour viol, Ndèye Aïssatou Tall, ont tenu, devant les pandores de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, des versions différentes sur ce qui s’est passé le 8 septembre dernier, dans la chambre 9 de la résidence Madamel, sise sur la route des Almadies’’.
‘’Là où la fille du magistrat dit avoir été déshabillée de force et violée, l’administrateur du site dakaractu.com persiste et signe que la plaignante s’est ôtée les habits la première et s’est jetée dans ses bras’’, ajoute le journal.
Pour autant, ‘’Cheikh Yérim Seck n’est pas sorti de l’auberge’’, selon Le Quotidien. Il souligne que ‘’les éléments d’informations qui ressortent du procès-verbal d’enquête ne plaident pas en faveur du journaliste’’, au vu de la version de l’étudiante et du mis en cause.
L'Observateur, évoquant les ‘’dessous’’ de cette affaire, cite également les déclarations des deux protagonistes contenues dans les procès-verbaux établis par les enquêteurs. ‘’J’ai résisté, je lui ai dit que j’étais vierge et que je n’étais pas là pour… le sexe’’, a dit la victime citée par le journal.