L’affaire qui défraie la chronique à Mbour va bientôt connaître un dénouement. En effet, l’homme politique et député à l’Assemblée nationale qui est mis en cause a été identifié et transmis aux autorités. « Marie Guèye raconte que cet homme se gare à ses pieds avec un lot de fruits, des bananes et des pommes, pour l’amener au croisement de Nianing. L’homme la laisse repartir après qu’il aie satisfait ses besoins. De plus, le jour où on a ramassé Marie Guèye dans la rue, elle avait attaché sur un de ses pans un bout de papier où il était marqué le numéro du gars et des bonbons. J’ai d’ailleurs appelé sur ce numéro et c’est l’homme qui a été indexé que j’ai eu à l’autre bout du fil. J’ai transmis le numéro à un responsable de la communauté rurale de Malicounda”, a confié Mme Ndao dans le site Direct.cd visité par dernièreminute.sn. Cette situation risque de mal tourner car, si on en croit, note la même source, la sécurité de Bigué Ndao serait menacée par cet homme. Il lui reproche d’avoir informé le responsable de Malicounda au lieu de s’adresser à lui. Ensuite, il l’a appelé plus de six fois, pour fixer un rendez-vous à l’hôpital de Grand Mbour, un coin sombre et calme.« Je n’ai pas peur pour ma sécurité, mais je suis pour l’éradication de certaines pratiques contre les couches vulnérables. Je pense qu’il n’est plus d’actualité d’essayer de camoufler ces pratiques. Marie a fugué, elle peut aller retrouver cet homme. Elle en sera de nouveau victime », s’est inquiété Bigué Ndao.Depuis un bon bout de temps, j’ai commencé à assister une déficiente mentale. Je l’ai connue lorsqu’elle en était à sa troisième grossesse. Actuellement, Marie Guèye en est à sa cinquième grossesse. D’habitude, je confiais son bébé à la pouponnière pour la prise en charge.
Cette fois-ci, c’est une organisation du nom +Africa photo Africa+ qui l’a ramassée alors qu’elle avait des contradictions, l’accouchement était proche. Les gens de cette association l’ont amené à moi, ils ont fait le tour de plusieurs structures qui leur ont notifié qu’il était impossible d’admettre une déficiente mentale. J’ai accepté de la prendre en charge. Jour après jour, j’ai ainsi pu trouver ses parents. Je suis à mesure de dire que sa mère ne jouit pas également de toutes ses facultés. J’ai, par la suite, conduit Marie Guèye chez les siens ; n’empêche, je faisais des va-et-vient pour lui rendre visite.
Source derniereminute.sn
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