La Cellule national de traitement des informations financières (CENTIF) a produit un rapport concernant des transactions financières suspectes. Ces opérations suspectes auraient, selon les informations relayées par la presse sénégalaise, transité par des sociétés écrans, avec des fonds provenant notamment du Trésor public qui ont été transféré à diverses personnes physiques ou morales, dont M. Mouhamadou Ngom, appelé Farba Ngom.
Le député Farba Ngom serait accusé de blanchiment (détournemen) de fonds publics et aurait utilisé ceux ci à des fins personnelles pour financer des projets immobiliers privés.
Suite à ce rapport de la Centif, le Ministre de la justice a sollicité la levée de l'immunité parlementaire de M. Farba Ngom pour permettre l'ouverture d'une enquête judiciaire, afin de faire la lumière sur cette affaire concernant des mouvements financiers estimés à plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa qui seraient attribués au député.
L'Assemblée nationale a déclenché la procédure avec la constitution d'une Commission ad hoc, composée de 11 députés de la majorité et de l'opposition, qui sera chargée d'examiner la demande de l'immunité parlementaire avant de soumettre ses conclusions à la plénière pour une décision définitive.
L'APR a réagit depuis le début de cette affaire en dénonçant cette procédure, y voyant une manœuvre politique et appelle à la résistance. Du côté de PASTEF, c'est une procédure normale enclenchée suite un rapport de la Centif qui vise le Maire des Agname.
Le débat politique devrait rester sur ce terrain où un camp parle de manœuvre politique et l'autre plaidant la thèse d'une procédure judiciaire normale suite à une enquête d'un organe de contrôle étatique.
Je ne comprends pas donc pourquoi certaines personnes veulent, coûte que coûte, en faire un combat identitaire.
Oui, Farba Ngom est Hal Pulaar, oui, il est foutanké, mais, je ne vois nulle part où M. Ngom est accusé d'être foutanké. Le Député Farba Ngom est certes un acteur politique influent. Il est même considéré comme un des hommes forts de l’APR, mais, ce n'est pas une raison pour ses soutiens d'interpréter cette affaire comme une attaque ciblant une communauté ou une région.
Je comprends qu'une affaire judiciaire, dans un contexte comme celui-ci, puisse être politisée. Pour autant, vouloir exploiter la situation pour en faire un symbole d'injustice envers une ethnie, une région ou un groupe socioculturel est dangereux. Vouloir embarquer les Hal Pulaar ainsi que le Fouta serait pour les partisans de l'homme d'affaires une manière d'avoir un soutien populaire, de décrédibiliser la procédure judiciaire et de placer cette affaire sur le terrain émotionnel et communautariste voire ethniciste. Cette posture des partisans de M. Ngom vise simplement à brouiller la quête de justice et à alimenter les fractures sociales. C'est une honte.
M. Farba Ngom n'est pas le premier foutanké à avoir des déboires avec la justice, il n'est pas le premier Hal Pulaar à être cité dans une enquête. Le Fouta et les foutankés n'accepteront jamais d'affaiblir la cohésion nationale qui vaut au Sénégal d'être un pays modèle, reconnu par le monde entier. Dès lors, il est essentiel de maintenir le débat sur le terrain des principes, de reddition des comptes, de justice et de la transparence. Le Sénégal est un et indivisible, chaque sénégalais a des parents dans chaque région du Sénégal, toutes les ethnies sénégalaises sont liées et ces liens sont profonds et inaliénables.
J'invite l'Etat du Sénégal à prendre toutes ses responsabilités par rapport à ces dérives inacceptables nourries par des gens inconscients qui jouent avec le feu.
Au Sénégal tous les citoyens sont égaux devant la loi.
Les foutankés comme les baol baol, saloum saloum, ndiambour ndiambour, casamançais, entre autres, partagent ce beau pays et ne se laisseront jamais embrigader par des apprentis pyromanes qui veulent saper la paix, l’unité, l'harmonie de notre Nation.
Le député Farba Ngom serait accusé de blanchiment (détournemen) de fonds publics et aurait utilisé ceux ci à des fins personnelles pour financer des projets immobiliers privés.
Suite à ce rapport de la Centif, le Ministre de la justice a sollicité la levée de l'immunité parlementaire de M. Farba Ngom pour permettre l'ouverture d'une enquête judiciaire, afin de faire la lumière sur cette affaire concernant des mouvements financiers estimés à plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa qui seraient attribués au député.
L'Assemblée nationale a déclenché la procédure avec la constitution d'une Commission ad hoc, composée de 11 députés de la majorité et de l'opposition, qui sera chargée d'examiner la demande de l'immunité parlementaire avant de soumettre ses conclusions à la plénière pour une décision définitive.
L'APR a réagit depuis le début de cette affaire en dénonçant cette procédure, y voyant une manœuvre politique et appelle à la résistance. Du côté de PASTEF, c'est une procédure normale enclenchée suite un rapport de la Centif qui vise le Maire des Agname.
Le débat politique devrait rester sur ce terrain où un camp parle de manœuvre politique et l'autre plaidant la thèse d'une procédure judiciaire normale suite à une enquête d'un organe de contrôle étatique.
Je ne comprends pas donc pourquoi certaines personnes veulent, coûte que coûte, en faire un combat identitaire.
Oui, Farba Ngom est Hal Pulaar, oui, il est foutanké, mais, je ne vois nulle part où M. Ngom est accusé d'être foutanké. Le Député Farba Ngom est certes un acteur politique influent. Il est même considéré comme un des hommes forts de l’APR, mais, ce n'est pas une raison pour ses soutiens d'interpréter cette affaire comme une attaque ciblant une communauté ou une région.
Je comprends qu'une affaire judiciaire, dans un contexte comme celui-ci, puisse être politisée. Pour autant, vouloir exploiter la situation pour en faire un symbole d'injustice envers une ethnie, une région ou un groupe socioculturel est dangereux. Vouloir embarquer les Hal Pulaar ainsi que le Fouta serait pour les partisans de l'homme d'affaires une manière d'avoir un soutien populaire, de décrédibiliser la procédure judiciaire et de placer cette affaire sur le terrain émotionnel et communautariste voire ethniciste. Cette posture des partisans de M. Ngom vise simplement à brouiller la quête de justice et à alimenter les fractures sociales. C'est une honte.
M. Farba Ngom n'est pas le premier foutanké à avoir des déboires avec la justice, il n'est pas le premier Hal Pulaar à être cité dans une enquête. Le Fouta et les foutankés n'accepteront jamais d'affaiblir la cohésion nationale qui vaut au Sénégal d'être un pays modèle, reconnu par le monde entier. Dès lors, il est essentiel de maintenir le débat sur le terrain des principes, de reddition des comptes, de justice et de la transparence. Le Sénégal est un et indivisible, chaque sénégalais a des parents dans chaque région du Sénégal, toutes les ethnies sénégalaises sont liées et ces liens sont profonds et inaliénables.
J'invite l'Etat du Sénégal à prendre toutes ses responsabilités par rapport à ces dérives inacceptables nourries par des gens inconscients qui jouent avec le feu.
Au Sénégal tous les citoyens sont égaux devant la loi.
Les foutankés comme les baol baol, saloum saloum, ndiambour ndiambour, casamançais, entre autres, partagent ce beau pays et ne se laisseront jamais embrigader par des apprentis pyromanes qui veulent saper la paix, l’unité, l'harmonie de notre Nation.
Amadou Diallo
Militant PASTEF
Sinthiou Bamambé Banadji (Kanel)
Militant PASTEF
Sinthiou Bamambé Banadji (Kanel)