Khalifa Sall et trois de ses collègues inculpés ont été entendus hier au fond par le juge du premier cabinet dans l’affaire présumée de malversations à la mairie de Dakar. Même s’il a été extrait de la prison de Rebeuss dans la matinée, ce n’est qu’à 15 heures qu’il a fait face au doyen des juges qui avait entendu auparavant Mbaye Touré, le Directeur administratif et financier de la ville de Dakar.
Aussi, Khalifa Sall qui avait gardé le silence devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC) a livré, pendant deux tours d’horloge, ses arguments au magistrat. Libération a appris de sources autorisées que l’édile de la capitale a soutenu que les 30 millions de FCFA qui lui étaient remis chaque mois étaient des « fonds politiques logés dans la Caisse d’avance ».
Concernant les factures et commandes fictives mises en cause, le responsable socialiste précise qu’il n’était pas gérant de cette Caisse qui était sous la coupe de Mbaye Touré. Pour se laver, Khalifa Sall a ajouté en direction du magistrat avoir obtenu le quitus de la Cour des comptes qui aurait validé les comptes de la mairie. « J’ai fait la reddition des comptes », a affirmé celui dont les conseils déposeront une demande de mise en liberté provisoire lundi prochain.
En dehors de Khalifa Sall et de Mbaye Touré, le juge a interrogé e même jour, Amadou Moctar Diop et Yatma Diaw, deux autres collaborateurs du maire de Dakar sous écrou. La veille, Samba Sall avait entendu le comptable matière de la mairie, Abdoulaye Diagne, qui a soutenu n’avoir jamais vu un stock de riz ou de mil à la mairie. Le dirigeant du GIE Tabaar, Ibrahima Traoré, a été aussi auditionné. Dans sa déposition, il a encore persisté et signé sur la fausseté des factures portant entête de sa société. Un fait qu’a avoué sa Fatou Traoré, sœur et assistante de Mbaye Touré placée sous mandat de dépôt en même temps que Khalifa Sall et Cie.
Cheikh Mbacké Guissé Libération
Aussi, Khalifa Sall qui avait gardé le silence devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC) a livré, pendant deux tours d’horloge, ses arguments au magistrat. Libération a appris de sources autorisées que l’édile de la capitale a soutenu que les 30 millions de FCFA qui lui étaient remis chaque mois étaient des « fonds politiques logés dans la Caisse d’avance ».
Concernant les factures et commandes fictives mises en cause, le responsable socialiste précise qu’il n’était pas gérant de cette Caisse qui était sous la coupe de Mbaye Touré. Pour se laver, Khalifa Sall a ajouté en direction du magistrat avoir obtenu le quitus de la Cour des comptes qui aurait validé les comptes de la mairie. « J’ai fait la reddition des comptes », a affirmé celui dont les conseils déposeront une demande de mise en liberté provisoire lundi prochain.
En dehors de Khalifa Sall et de Mbaye Touré, le juge a interrogé e même jour, Amadou Moctar Diop et Yatma Diaw, deux autres collaborateurs du maire de Dakar sous écrou. La veille, Samba Sall avait entendu le comptable matière de la mairie, Abdoulaye Diagne, qui a soutenu n’avoir jamais vu un stock de riz ou de mil à la mairie. Le dirigeant du GIE Tabaar, Ibrahima Traoré, a été aussi auditionné. Dans sa déposition, il a encore persisté et signé sur la fausseté des factures portant entête de sa société. Un fait qu’a avoué sa Fatou Traoré, sœur et assistante de Mbaye Touré placée sous mandat de dépôt en même temps que Khalifa Sall et Cie.
Cheikh Mbacké Guissé Libération