Pape Alé Niang vient de boucler un mois de prison. La Coordination des associations de presse (CAP), décidée à intensifier la lutte pour obtenir sa libération, a déclenché son deuxième plan d'action. Ibrahima Lissa Faye, porte-parole du jour de la CAP, annonce des rencontres avec les représentations diplomatiques à Dakar ainsi que les autorités religieuses et coutumières du pays. Déjà, rendez-vous est donné à tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias, à un Conseil de la presse, mercredi prochain, 7 décembre, à 10 heures, à la Maison de la presse, renseigne Les Echos. D'autres actions seront posées, a averti Lissa Faye, martelant que l'heure n'est plus à la négociation. "Nous sommes prêts à retrouver Pape Alé Niang en prison et nous ferons ce qu'il faut pour le libérer, a-t-il prévenu." Avant d'enchaîner : "à partir de maintenant, nous n'excluons aucune action. On était dans la diplomatie, on était dans ce sens de responsabilité. Désormais, ce sera à la guerre comme à la guerre. Et tout ce que cette bataille pour la libération de Pape Alé Niang va demander, nous allons le faire." Le cas de la mère de Pape Alé Niang Les journalistes assurent qu'ils tiendront le Président Macky Sall pour responsable de tout ce qui arrivera au directeur du site d'informations Dakar Matin, qui a entamé une grève de la faim. Par ailleurs, la CAP informe que le journaliste est "très préoccupé" par l'état de santé de sa mère qu'il accompagnait à ses rendez-vous médicaux" mais qu'il ne peut plus faire à cause de son incarcération à la prison de Sébikotane. La CAP n'exclut pas de boycotter les activités du gouvernement et de décréter une journée sans presse.