Le contrôle judiciaire de Karim Benzema dans l'affaire du chantage à la sextape a été partiellement levé par la juge d'instruction mercredi, «supprimant l'interdiction d'entrer en contact avec la partie civile Mathieu Valbuena, l'interdiction d'entrer en contact avec les autres mis en examen étant quant à elle maintenue».
L'erreur du procureur
Le procureur de la République de Versailles ayant interjeté appel de cette décision ce jeudi, et celui-ci ayant été annoncé comme suspensif dans un premier temps, la situation de Benzema était d'abord considée comme inchangée. L'attaquant, mis à l'écart par la Fédération française depuis le 10 décembre, en rapport avec cette affaire, ne pouvait a priori toujours pas rencontrer Mathieu Valbuena et donc prétendre à un retour en équipe de France. Mais en début d'après-midi, le procureur a publié un erratum, annonçant que l'appel n'était finalement pas suspensif. Ce qui change tout.
«Contrairement à ce qui a été indiqué dans un précédent communiqué, l’appel du procureur de la République n’a pas d’effet suspensif en l’espèce. L’ordonnance rendue hier (mercredi) par le juge d’instruction est donc immédiatement exécutoire. L’appel sera examiné par la chambre de l’instruction le 4 mars prochain». Conséquence : les deux joueurs peuvent à nouveau entrer en contact. Dés lors, Didier Deschamps pourrait en principe les convoquer à nouveau, pour le prochain rassemblement fin mars par exemple, même si la FFF n'a pas encore fait savoir si sa position.
Karim Benzema a été mis en examen pour «complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)» sur Mathieu Valbuena le 5 novembre 2015.
L'erreur du procureur
Le procureur de la République de Versailles ayant interjeté appel de cette décision ce jeudi, et celui-ci ayant été annoncé comme suspensif dans un premier temps, la situation de Benzema était d'abord considée comme inchangée. L'attaquant, mis à l'écart par la Fédération française depuis le 10 décembre, en rapport avec cette affaire, ne pouvait a priori toujours pas rencontrer Mathieu Valbuena et donc prétendre à un retour en équipe de France. Mais en début d'après-midi, le procureur a publié un erratum, annonçant que l'appel n'était finalement pas suspensif. Ce qui change tout.
«Contrairement à ce qui a été indiqué dans un précédent communiqué, l’appel du procureur de la République n’a pas d’effet suspensif en l’espèce. L’ordonnance rendue hier (mercredi) par le juge d’instruction est donc immédiatement exécutoire. L’appel sera examiné par la chambre de l’instruction le 4 mars prochain». Conséquence : les deux joueurs peuvent à nouveau entrer en contact. Dés lors, Didier Deschamps pourrait en principe les convoquer à nouveau, pour le prochain rassemblement fin mars par exemple, même si la FFF n'a pas encore fait savoir si sa position.
Karim Benzema a été mis en examen pour «complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement (en l'espèce le chantage)» sur Mathieu Valbuena le 5 novembre 2015.