SETAL.NET - Du nouveau dans l’affaire de la bagarre qui a opposé maliens et burkinabés dans la nuit du 6 au 7 mars dernier, à Diyabougou. Selon l’ambassadeur de la république de Burkina Faso à Dakar, le nombre de morts exact n’a rien à voir avec le chiffre qui a été annoncé. Hippolyte Ouédraogo l’a fait savoir à nos confrères de l’Observateur. « Selon nos compatriotes victimes de cette nuit d’horreur, il y a eu plus de victimes que le chiffre officiel. Ils parlent de plus de 20 victimes dont beaucoup tués par des hommes en tenue, venus de l’autre coté de la frontière (du Mali) », révèle-t-il dans les colonnes de l’Obs lues par Setal.net.
Remettant en cause le nombre de neuf morts, le diplomate ajoute que la délégation qu’il a conduite pour s’enquérir de la situation de ses compatriotes dans le sud-est du Sénégal s’est rendue dans les hôpitaux pour constater que tous les blessés ont été pris en charge par les autorités hospitalières.
En ce qui concerne le rapatriement de ces derniers qui s'impose après la suspension de l'exloitation de la mine, Hippolyte Ouédraogo dit n’avoir pas ce pouvoir. « La décision doit venir du gouvernement du Burkina Faso », a-t-il précisé avant de regretter les tracasseries que les policiers maliens font subir aux burkinabés qui ont décidé de passer par le Mali pour rentrer.
Remettant en cause le nombre de neuf morts, le diplomate ajoute que la délégation qu’il a conduite pour s’enquérir de la situation de ses compatriotes dans le sud-est du Sénégal s’est rendue dans les hôpitaux pour constater que tous les blessés ont été pris en charge par les autorités hospitalières.
En ce qui concerne le rapatriement de ces derniers qui s'impose après la suspension de l'exloitation de la mine, Hippolyte Ouédraogo dit n’avoir pas ce pouvoir. « La décision doit venir du gouvernement du Burkina Faso », a-t-il précisé avant de regretter les tracasseries que les policiers maliens font subir aux burkinabés qui ont décidé de passer par le Mali pour rentrer.