Ces décès s'ajoutent aux dix survenus dans les violences entre syndicats survenues depuis dimanche sur ce site minier, où plusieurs centaines de grévistes exigent d'importantes augmentations de salaires.
La police a ouvert le feu jeudi après-midi sur un groupe de mineurs armés de machettes, de gourdins et de barres de fer, qui refusaient de se disperser après avoir rejeté un ultimatum de la direction de la mine. Cette dernière leur intimait l'ordre de reprendre le travail sous peine de licenciement.
"Pas le choix"
Le ministre a déploré cette explosion de violence, rappelant que les forces de l'ordre avaient négocié pendant trois jours avec les grévistes.
"Ceci ne devait pas arriver, a-t-il dit, nous avons toujours insisté sur le fait que nous avons des lois dans ce pays, qui permettent aux gens de faire grève, de se rassembler pour manifester, et nous pensons que les gens ne doivent pas ignorer ces piliers de notre système (...) c'est une situation terrible pour tout le monde".
Le porte-parole de la police a affirmé que les forces de l'ordre n'avaient pas eu le choix. "La police a été attaquée lâchement par le groupe, qui a fait usage d'armes variées, dont des armes à feu".
"Les policiers, pour protéger leur vie et en situation de légitime défense, ont été obligés de répondre par la force", a-t-il ajouté.
(ats / 17.08.2012 08h55)
La police a ouvert le feu jeudi après-midi sur un groupe de mineurs armés de machettes, de gourdins et de barres de fer, qui refusaient de se disperser après avoir rejeté un ultimatum de la direction de la mine. Cette dernière leur intimait l'ordre de reprendre le travail sous peine de licenciement.
"Pas le choix"
Le ministre a déploré cette explosion de violence, rappelant que les forces de l'ordre avaient négocié pendant trois jours avec les grévistes.
"Ceci ne devait pas arriver, a-t-il dit, nous avons toujours insisté sur le fait que nous avons des lois dans ce pays, qui permettent aux gens de faire grève, de se rassembler pour manifester, et nous pensons que les gens ne doivent pas ignorer ces piliers de notre système (...) c'est une situation terrible pour tout le monde".
Le porte-parole de la police a affirmé que les forces de l'ordre n'avaient pas eu le choix. "La police a été attaquée lâchement par le groupe, qui a fait usage d'armes variées, dont des armes à feu".
"Les policiers, pour protéger leur vie et en situation de légitime défense, ont été obligés de répondre par la force", a-t-il ajouté.
(ats / 17.08.2012 08h55)