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Alerte à la bombe : La caserne Samba Diéry Diallo sous haute surveillance

Les alertes à la bombe consécutives à la guerre au Mali sont devenues monnaie courante au Sénégal. Après celle du centre-ville, la semaine dernière, c’est au tour du camp Samba Diéry Diallo d’être sur le qui-vive


Alerte à la bombe : La caserne Samba Diéry Diallo sous haute surveillance
L’affaire est prise très au sérieux. Depuis trois jours, les plus hautes autorités militaires, mises au parfum d’une alerte à la bombe sur les lieux, ont pris les dispositions pour parer à toute éventualité. Des automobilistes, notamment, des particuliers qui étaient hier de passage dans les parages, en ont fait l’amer constat. Leurs véhicules ont été fouillés de fond en comble. Mieux, tout le périmètre du camp a été bouclé. Et à l’extérieur, des sentinelles ont été postées pour veiller au grain. 
Armées jusqu’aux dents, elles surveillent le flux des passants, très important quand on sait que le camp se situe entre Colobane et Gilbraltar, deux quartiers populeux de Dakar. Des populations environnantes au fait de la situation inédite, sont restées terrées chez elles. 
Ce qui fait dire à une autorité de l’armée qu’elles peuvent dormir tranquilles. Depuis la menace des islamistes au nord Mali, toutes les dispositions ont été prises par le Sénégal, notamment, au niveau des frontières Nord, Est et Sud, avec des patrouilles conjointes des armées du Sénégal, de la Guinée Bissau et de la Mauritanie. 

Cette alerte à la bombe intervient quelques jours seulement après des informations en provenance du Mali faisant état de la possession par des jihadistes, d’armes lourdes dont une partie proviendrait de la gendarmerie sénégalaise. Selon les premiers éléments de l’enquête de la gendarmerie sénégalaise, ce ne sont pas des armements lourds de type fusils d’assaut, mitrailleuses, lance-roquettes, obus, explosifs… comme l’avait annoncé la presse internationale», révèle le commandant, Pape Ibrahima Diop, chargé de la communication. Mais, il reconnaît toutefois que les armes pouvaient bien provenir de la brigade de gendarmerie d’Affignam, dans le sud du pays. Rappelons que cette brigade avait fait l’objet d’une attaque de la part d’éléments supposés appartenir au Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance). 
Sekou Dianko DIATTA

Bamba Toure

Vendredi 1 Mars 2013 - 07:00










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