Abdelaziz Bouteflika a été transféré mardi à l’hôpital militaire des Invalides, selon les informations de Jeune Afrique. Les répercussions sur sa santé liées à son AVC pourraient être très grave, précise le journal.
Hospitalisé le 27 avril à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce après un AVC, la santé du président algérien est toujours en question. Dans quel état se trouve-t-il réellement ? Sa situation serait-elle irréversible ? Tant de questions qui restent encore sans réponse, même si les autorités algériennes tentent de rassurer la population qui exige plus de transparence sur l’état du dirigeant. Mais pour ces dernières pas question de livrer la moindre information susceptible de provoquer d’éventuels troubles.
D’ailleurs pour faire taire ceux qui affirment que la santé du président s’est détérioré, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a affirmé lundi que son état s’améliorait de jour en jour. Il doit observer "un strict repos" mais son pronostic vital n’a "jamais " été engagé, a-t-il déclaré à l’APS.
Information verrouillée
Des propos survenues au lendemain où deux journaux, apprtenant au patron de presse Hichem Aboud, ont écrit un dossier spécial sur la santé du dirigeant algérien, affirmant qu’il se trouverait au coma. Les quotidiens, qui devaient parâitre dimanche dernier, ont finalement été censurés. Et le parquet d’Alger a ouvert une information judiciaire contre Hichem Aboud pour "atteinte à la surté de l’Etat". Une situation qui montre qu’Alger ne dort plus sur ses deux oreilles depuis l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika.Le pouvoir se met constamment sur la défensive dès lors qu’on aborde les tracas de santé du chef d’Etat.
L’historien Benjamin Stora est, lui, allé encore plus loin, affirmant mardi sur Europe 1 que le dirigeant malade est peut-être déjà décédé. "Il est très difficile de savoir si le président algérien est toujours en vie ou non", a-t-il affirmé. « L’absence de communication des sphères du régime indique précisément que toute une série de tractations ont lieu. Si la tractation était aussi sereine, il y aurait une communication plus simple, évidente, transparente, autour de la santé de Bouteflika", estime l’historien.
Hospitalisé le 27 avril à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce après un AVC, la santé du président algérien est toujours en question. Dans quel état se trouve-t-il réellement ? Sa situation serait-elle irréversible ? Tant de questions qui restent encore sans réponse, même si les autorités algériennes tentent de rassurer la population qui exige plus de transparence sur l’état du dirigeant. Mais pour ces dernières pas question de livrer la moindre information susceptible de provoquer d’éventuels troubles.
D’ailleurs pour faire taire ceux qui affirment que la santé du président s’est détérioré, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a affirmé lundi que son état s’améliorait de jour en jour. Il doit observer "un strict repos" mais son pronostic vital n’a "jamais " été engagé, a-t-il déclaré à l’APS.
Information verrouillée
Des propos survenues au lendemain où deux journaux, apprtenant au patron de presse Hichem Aboud, ont écrit un dossier spécial sur la santé du dirigeant algérien, affirmant qu’il se trouverait au coma. Les quotidiens, qui devaient parâitre dimanche dernier, ont finalement été censurés. Et le parquet d’Alger a ouvert une information judiciaire contre Hichem Aboud pour "atteinte à la surté de l’Etat". Une situation qui montre qu’Alger ne dort plus sur ses deux oreilles depuis l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika.Le pouvoir se met constamment sur la défensive dès lors qu’on aborde les tracas de santé du chef d’Etat.
L’historien Benjamin Stora est, lui, allé encore plus loin, affirmant mardi sur Europe 1 que le dirigeant malade est peut-être déjà décédé. "Il est très difficile de savoir si le président algérien est toujours en vie ou non", a-t-il affirmé. « L’absence de communication des sphères du régime indique précisément que toute une série de tractations ont lieu. Si la tractation était aussi sereine, il y aurait une communication plus simple, évidente, transparente, autour de la santé de Bouteflika", estime l’historien.