«Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2.000 DA (5 à 20 euros). Si l’un des auteurs est mineur de moins de dix-huit ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10.000 DA (97 euros) d’amende», stipule le code pénal algérien selon le site Algérie Focus.Dans ce pays où l’homosexualité est criminalisée, le mouvement Lesbien, Gay, Bisexuel et Transsexuel (LGBT ) est à l’initiative d’une Journée Nationale depuis cinq ans, destinée à faire connaître ses revendications.
Chaque 10 octobre depuis 2007, les Algériens sont ainsi invités à allumer une bougie à 20 h précises pour témoigner de leur soutien à la communauté gay. Un simple geste pour indiquer «qu’il existe bel et bien des homosexuels en Algérie» selon le site Algérie Focus
Cette année, l'évènement baptisé «Tenten 2012» sera l’occasion pour le mouvement LGBT de se retrouver: «Notre communauté a besoin de se rassembler autour de cette cause, d’y croire et de s’harmoniser pour constituer une force de proposition» a expliqué l’association Alouen, qui parraine l'évènement, au site Algérie Focus.
«En effet, notre action a pour objectif de mobiliser les lesbiennes, gays, bisexuels(les) et transsexuels(les) algériens pour se battre afin que cessent les inégalités».La mobilisation autour de cette journée s’organise également sur les réseaux sociaux, afin de faire connaître les revendications du mouvement LGBT et de faire réagir les Algériens aux débats suscités pour l’occasion.
Focus Algerie/Slateafrique.com