Lors de sa conférence de presse tenue ce vendredi, Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, est revenu sur le récent match entre les « Lions de la Téranga » et la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN 2023. Ses propos ont mis en lumière les failles de l’arbitrage et les sanctions sélectives au sein de la Confédération africaine de football (CAF). « Cela fait trois ans que je sensibilise sur l’arbitrage. Djamel Belmadi en parle, on le qualifie de pleureur. Pourtant, il est en poste depuis cinq ans. Personnellement, je suis là depuis neuf ans. Durant cette période, nous avons traversé toute l’Afrique et nous avons rencontré des difficultés avec les arbitres et les délégués, qui nous mettent souvent sous pression. Peut-être que ces problèmes ont été mis en évidence lors du huitième de finale, mais c’est notre réalité quotidienne », déclare-t-il. Le sélectionneur souligne les lacunes de l’arbitrage lors du match en question : « Nous avons déjà abordé ce sujet à maintes reprises, mais rien ne change. Comment l’arbitre n’a-t-il pas pu siffler ce penalty ? Pourquoi n’a-t-il pas consulté la VAR ? On sanctionne Krépin Diatta, mais pourquoi ne nous sanctionnerait-on pas tous, moi y compris, ainsi que toute l’équipe du Sénégal ? Il est temps que cela cesse. Si nous voulons progresser, tout le monde doit évoluer ». Les remarques d’Aliou Cissé soulèvent des questions importantes sur la nécessité d’une amélioration de l’arbitrage dans le football africain et mettent en lumière les incohérences dans l’application des règles et des sanctions par la CAF.