Aliou Sall et la ville de Guédiawaye sont en train de tout mettre en œuvre pour que la visite du Chef de l’Etat soit inscrite dans les annales de l’histoire politique sénégalaise. Ce qui n’empêche pas le maire de poser sur la table des doléances qui permettront d' améliorer les conditions de vie des populations. Mieux, Aliou Sall au cours de cet entretien exclusif qu’il a accordé à Dakaractu ambitionne de transformer la ville de Guédiawaye de ville dortoir en une ville de services. Par ailleurs, abordant le sujet de la convocation de Birahime Seck du forum Civil à l’OFNAC, il se dit nullement ébranlé. Aliou Sall s'estime «blanc comme neige » et n’a rien à se reprocher sur cette question.
Monsieur le maire, pouvez-vous nous dire dans quel état d’esprit vous accueillez le Président de la République ?Nous attendons avec beaucoup de joie la visite de Monsieur le Président parce que ce n’est pas tous les jours que l’on a l'honneur de recevoir la première personnalité du pays. En plus, les conseils des ministres décentralisés sont une grande occasion pour les collectivités locales de communier avec le Chef de l’Etat et son Gouvernement et de plaider pour un certain nombre de projets qui structurent l’économie de ces territoires. Nous l’attendons en nous préparant à lui réserver un accueil exceptionnel et c’est pour cela que toutes les populations se mobilisent pour montrer au Chef de l’Etat notre satisfaction à l’accueillir. Mais aussi leur satisfaction par rapport aux nombreuses réalisations du Gouvernement qui impactent la vie quotidienne des populations. Des réalisations qui touchent aux ouvrages qui ont été mis en place pour lutter contre les inondations, les infrastructures, les routes qui vont totalement désenclaver le Département de Guédiawaye, des réalisations qui touchent les secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé. Des pas de géant ont été franchis en matière de couverture maladie universelle, les bourses familiales qui touchent les couches les plus défavorisées. L’action du gouvernement du Sénégal ici à Guédiawaye durant ces 3 ans impactent le niveau de vie des populations dans ces domaines énumérés. Nous souhaitons que les mois à venir, soient l’occasion de démontrer un intérêt plus accru du Gouvernement par rapport à la grande banlieue en général. Nous disons cela en sachant qu’un nombre incalculable de projets sont programmés pour cette partie du territoire. Projets qui vont totalement structurer la géographie de la région de Dakar en ce sens qu'en plus du pôle que constitue Dakar, le Gouvernement est en train de promouvoir le développement d’autres pôles urbains.
Notre ambition est de faire que le développement de la région de Dakar se fasse suivant un trépied, les deux pieds seraient Dakar et Diamniadio et le troisième Guédiawaye. Nous avons cette ambition, et nous l’avons défini dans le cadre de notre stratégie de développement qui met en exergue deux secteurs importants sur lesquels le département de Guédiawaye peut se positionner comme étant le troisième pied dans le cadre du développement de la région. C’est d’abord la santé et les services de bien être qui doivent se structurer dans les deux services que sont Dalal Jam et Roi Baudoin, ce sera aussi le sport parce nous pensons que nous avons un potentiel extraordinaire en terme de compétence de nos sportifs et sur ce plan nous avons manqué d’infrastructures. Amadou Barry sera remis à niveau, mais nous aurons un deuxième stade. Il y a d’autres domaines tout aussi importants, c’est le cas de la culture qui va bénéficier d’un important projet qu’est le centre culturel de 1200 places qui vont positionner Guédiawaye comme une destination culturelle.
Quels seront les faits marquant de cette visite du Président ?
Cette visite permet au chef de l’Etat de dialoguer le plus directement possible avec une diversité de représentant des populations, il va rencontrer des groupes comme les Imams et les Serigne Daara. Il va discuter avec eux des questions d’actualité, des questions d’orientations globales notamment de la situation sécuritaire qui implique malheureusement des secteurs radicaux de l’Islam, il va parler avec eux des enfants dans la rue, qu’ils soient talibés ou autres. Les imams vont parler de leurs problèmes notamment les appuis qu’ils attendent de la part de l'Etat. Le Président va aussi rencontrer d’autres acteurs, nous espérons qu'il va rencontrer les artisans-commerçants qui constituent le pilier essentiel de l’économie de cette ville. Parce que l’essentiel de cette économie repose sur ce que l’on appelle l’informel. C’est l’occasion pour lui d’écouter les populations et d’apporter des réponses. La visite c’est aussi l’occasion de faire démarrer des projets importants. Il va visiter Dalal Jam qui est en phase de finition, il va poser la première pierre de la mosquée Souleymane Bal, il va poser la première pierre de l’hôtel de Ville. Et nous espérons que dans ce sillon, le premier ministre va poser la première pierre de l’espace numérique ouvert, tout est prêt pour que cet ouvrage démarre. Nous espérons qu’il pose aussi la première pierre du stade de NDiarème, sans oublier que le Président va ouvrir le tronçon 3 de la VDN qui va désenclaver le Département de Guédiawaye.
Qu'elles sont les doléances que vous allez poser sur la table étant entendu que c'est connu, la banlieue est marquée par une grande pauvreté, les innovations, les agressions entre autres.
Les problèmes les plus lancinants de ce département sont les inondations, mais il y a des ouvrages importants qui ont été réalisés il reste maintenant à couvrir l’ensemble du territoire du département, à couvrir cette partie du territoire en réseau secondaire d’assainissement. Il faut réaliser les réseaux secondaires et allé même dans les quartiers. C’est un programme ambitieux mais nous pensons pouvoir avoir l’appui de l’état. La banlieue est aussi confrontée au problème du chômage des jeunes; le Président a instruit le ministre en charge de la jeunesse et celui chargé de la formation professionnelle à tout mettre en oeuvre pour promouvoir l’emploi et l’auto emploi. C’est pourquoi les budgets de ces départements ont été augmentés. Rien qu’en 2016, il y a eu une augmentation de 3 milliards pour permettre que ces jeunes fassent des projets qui seront financés. Nous attendons à ce que l’appui de l’Etat soit plus accru pour préparer le jeunes à la vie active. En faisant en sorte dans leur esprit que l’on n'attende plus un emploi dans un bureau, mais que l’on aille vers l’auto emploi. Du point de vue structurel, ce que nous souhaitons c’est transformer le statut de la ville de Guédiawaye de ville dortoir en ville de services et pour cela, il faudra un appui important de l’Etat ne serait-ce que pour la mise à disposition du foncier. Vous imaginez que dans une ville urbanisée à plus de 90%, ce n’est pas évident que même si on dispose de ressources financières, de pouvoir réaliser des projets parce qu’il faut disposer du foncier. La clef de tout cela c’est le partenariat et le dialogue entre l’Etat, la collectivité locale, les populations, les acteurs de la société civile.
Est-ce que vous avez réussi à mettre tout le monde dans votre poche. On a enregistré beaucoup de récriminations de la part de responsables de la commune. Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui va être fait pour un accueil grandiose du Chef de l'État?
C’est difficile, je n'ai même pas l’intention de mettre tout le monde dans ma poche. Ce serait trop beau en politique. Nous avons mis en place un comité départemental. Dans ce comité vous avez tous les coordinateurs de commune sans exception, toutes les coordinatrices de femmes, tous les coordinateurs des cadres, des jeunes de l’APR. Et vous avez aussi l’ensemble des élus et des nommés du parti. Ce sont les critères que nous avons mis en place, évidemment que tous les responsables ne peuvent se retrouver dans ces critères et évidemment aussi que tous le responsables ne peuvent se retrouver dans ces critères-là. Mais il est évident aussi que l’on ne peut pas créer un comité qui implique l'ensemble de ceux qui se disent responsables. Le plus important, c’est d’être en mesure de mobiliser les militants pour aller accueillir le Président. Mais ce que ces gens attendent là, c’est un appui au plan logistique, en matière de tissu, de transport et cela ils l’auront. Nous avons déployé des moyens jusque-là jamais déployés par le parti.
A peu près à combien ?
(Rires) Cela ce n’est pas le plus important
Mais juste une idée, 500 millions ?
Les militants le savent, le parti le sait. Vous exagérez quand même 500 millions c’est un budget de développement. Nous sommes loin de ces montants.
La convocation de Birahim Seck à l’OFNAC
C’est une enquête qui suit son cours, j'espère qu’il a pu prouver…
Vous êtes dans quel état d’esprit
Je suis serein. Je l’ai dit mille fois, je ne me reproche rien et je suis totalement serein. C’est normal que les gens puissent porter plainte, mais c’est de l’agitation politique. On se plie c’est le prix de la démocratie, même si un énergumène porte plainte les institutions sont obligées de prendre ça en compte, d’enquêter et de faire leur boulot.
Est-ce que vous êtes prêts à répondre à l’OFNAC
J’ai été là-bas plusieurs fois, vous me voyez bien serein. J’ai été là-bas pour ma déclaration de patrimoine. J’ai été là bas plusieurs fois dans le cadre de cette enquête. C’est normal que Birahime Seck soit convoqué là-bas pour dire ce qu’il me reproche et mettre en relief les preuves dont il parlait. J’ai fait peut être des choses sans le savoir....
Monsieur le maire, pouvez-vous nous dire dans quel état d’esprit vous accueillez le Président de la République ?Nous attendons avec beaucoup de joie la visite de Monsieur le Président parce que ce n’est pas tous les jours que l’on a l'honneur de recevoir la première personnalité du pays. En plus, les conseils des ministres décentralisés sont une grande occasion pour les collectivités locales de communier avec le Chef de l’Etat et son Gouvernement et de plaider pour un certain nombre de projets qui structurent l’économie de ces territoires. Nous l’attendons en nous préparant à lui réserver un accueil exceptionnel et c’est pour cela que toutes les populations se mobilisent pour montrer au Chef de l’Etat notre satisfaction à l’accueillir. Mais aussi leur satisfaction par rapport aux nombreuses réalisations du Gouvernement qui impactent la vie quotidienne des populations. Des réalisations qui touchent aux ouvrages qui ont été mis en place pour lutter contre les inondations, les infrastructures, les routes qui vont totalement désenclaver le Département de Guédiawaye, des réalisations qui touchent les secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé. Des pas de géant ont été franchis en matière de couverture maladie universelle, les bourses familiales qui touchent les couches les plus défavorisées. L’action du gouvernement du Sénégal ici à Guédiawaye durant ces 3 ans impactent le niveau de vie des populations dans ces domaines énumérés. Nous souhaitons que les mois à venir, soient l’occasion de démontrer un intérêt plus accru du Gouvernement par rapport à la grande banlieue en général. Nous disons cela en sachant qu’un nombre incalculable de projets sont programmés pour cette partie du territoire. Projets qui vont totalement structurer la géographie de la région de Dakar en ce sens qu'en plus du pôle que constitue Dakar, le Gouvernement est en train de promouvoir le développement d’autres pôles urbains.
Notre ambition est de faire que le développement de la région de Dakar se fasse suivant un trépied, les deux pieds seraient Dakar et Diamniadio et le troisième Guédiawaye. Nous avons cette ambition, et nous l’avons défini dans le cadre de notre stratégie de développement qui met en exergue deux secteurs importants sur lesquels le département de Guédiawaye peut se positionner comme étant le troisième pied dans le cadre du développement de la région. C’est d’abord la santé et les services de bien être qui doivent se structurer dans les deux services que sont Dalal Jam et Roi Baudoin, ce sera aussi le sport parce nous pensons que nous avons un potentiel extraordinaire en terme de compétence de nos sportifs et sur ce plan nous avons manqué d’infrastructures. Amadou Barry sera remis à niveau, mais nous aurons un deuxième stade. Il y a d’autres domaines tout aussi importants, c’est le cas de la culture qui va bénéficier d’un important projet qu’est le centre culturel de 1200 places qui vont positionner Guédiawaye comme une destination culturelle.
Quels seront les faits marquant de cette visite du Président ?
Cette visite permet au chef de l’Etat de dialoguer le plus directement possible avec une diversité de représentant des populations, il va rencontrer des groupes comme les Imams et les Serigne Daara. Il va discuter avec eux des questions d’actualité, des questions d’orientations globales notamment de la situation sécuritaire qui implique malheureusement des secteurs radicaux de l’Islam, il va parler avec eux des enfants dans la rue, qu’ils soient talibés ou autres. Les imams vont parler de leurs problèmes notamment les appuis qu’ils attendent de la part de l'Etat. Le Président va aussi rencontrer d’autres acteurs, nous espérons qu'il va rencontrer les artisans-commerçants qui constituent le pilier essentiel de l’économie de cette ville. Parce que l’essentiel de cette économie repose sur ce que l’on appelle l’informel. C’est l’occasion pour lui d’écouter les populations et d’apporter des réponses. La visite c’est aussi l’occasion de faire démarrer des projets importants. Il va visiter Dalal Jam qui est en phase de finition, il va poser la première pierre de la mosquée Souleymane Bal, il va poser la première pierre de l’hôtel de Ville. Et nous espérons que dans ce sillon, le premier ministre va poser la première pierre de l’espace numérique ouvert, tout est prêt pour que cet ouvrage démarre. Nous espérons qu’il pose aussi la première pierre du stade de NDiarème, sans oublier que le Président va ouvrir le tronçon 3 de la VDN qui va désenclaver le Département de Guédiawaye.
Qu'elles sont les doléances que vous allez poser sur la table étant entendu que c'est connu, la banlieue est marquée par une grande pauvreté, les innovations, les agressions entre autres.
Les problèmes les plus lancinants de ce département sont les inondations, mais il y a des ouvrages importants qui ont été réalisés il reste maintenant à couvrir l’ensemble du territoire du département, à couvrir cette partie du territoire en réseau secondaire d’assainissement. Il faut réaliser les réseaux secondaires et allé même dans les quartiers. C’est un programme ambitieux mais nous pensons pouvoir avoir l’appui de l’état. La banlieue est aussi confrontée au problème du chômage des jeunes; le Président a instruit le ministre en charge de la jeunesse et celui chargé de la formation professionnelle à tout mettre en oeuvre pour promouvoir l’emploi et l’auto emploi. C’est pourquoi les budgets de ces départements ont été augmentés. Rien qu’en 2016, il y a eu une augmentation de 3 milliards pour permettre que ces jeunes fassent des projets qui seront financés. Nous attendons à ce que l’appui de l’Etat soit plus accru pour préparer le jeunes à la vie active. En faisant en sorte dans leur esprit que l’on n'attende plus un emploi dans un bureau, mais que l’on aille vers l’auto emploi. Du point de vue structurel, ce que nous souhaitons c’est transformer le statut de la ville de Guédiawaye de ville dortoir en ville de services et pour cela, il faudra un appui important de l’Etat ne serait-ce que pour la mise à disposition du foncier. Vous imaginez que dans une ville urbanisée à plus de 90%, ce n’est pas évident que même si on dispose de ressources financières, de pouvoir réaliser des projets parce qu’il faut disposer du foncier. La clef de tout cela c’est le partenariat et le dialogue entre l’Etat, la collectivité locale, les populations, les acteurs de la société civile.
Est-ce que vous avez réussi à mettre tout le monde dans votre poche. On a enregistré beaucoup de récriminations de la part de responsables de la commune. Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui va être fait pour un accueil grandiose du Chef de l'État?
C’est difficile, je n'ai même pas l’intention de mettre tout le monde dans ma poche. Ce serait trop beau en politique. Nous avons mis en place un comité départemental. Dans ce comité vous avez tous les coordinateurs de commune sans exception, toutes les coordinatrices de femmes, tous les coordinateurs des cadres, des jeunes de l’APR. Et vous avez aussi l’ensemble des élus et des nommés du parti. Ce sont les critères que nous avons mis en place, évidemment que tous les responsables ne peuvent se retrouver dans ces critères et évidemment aussi que tous le responsables ne peuvent se retrouver dans ces critères-là. Mais il est évident aussi que l’on ne peut pas créer un comité qui implique l'ensemble de ceux qui se disent responsables. Le plus important, c’est d’être en mesure de mobiliser les militants pour aller accueillir le Président. Mais ce que ces gens attendent là, c’est un appui au plan logistique, en matière de tissu, de transport et cela ils l’auront. Nous avons déployé des moyens jusque-là jamais déployés par le parti.
A peu près à combien ?
(Rires) Cela ce n’est pas le plus important
Mais juste une idée, 500 millions ?
Les militants le savent, le parti le sait. Vous exagérez quand même 500 millions c’est un budget de développement. Nous sommes loin de ces montants.
La convocation de Birahim Seck à l’OFNAC
C’est une enquête qui suit son cours, j'espère qu’il a pu prouver…
Vous êtes dans quel état d’esprit
Je suis serein. Je l’ai dit mille fois, je ne me reproche rien et je suis totalement serein. C’est normal que les gens puissent porter plainte, mais c’est de l’agitation politique. On se plie c’est le prix de la démocratie, même si un énergumène porte plainte les institutions sont obligées de prendre ça en compte, d’enquêter et de faire leur boulot.
Est-ce que vous êtes prêts à répondre à l’OFNAC
J’ai été là-bas plusieurs fois, vous me voyez bien serein. J’ai été là-bas pour ma déclaration de patrimoine. J’ai été là bas plusieurs fois dans le cadre de cette enquête. C’est normal que Birahime Seck soit convoqué là-bas pour dire ce qu’il me reproche et mettre en relief les preuves dont il parlait. J’ai fait peut être des choses sans le savoir....