Mais ceux qui l’ont porté là ne l’entendent pas de cette oreille.De poursuivre : Et c’est le maire socialiste de Dakar-Plateau qui monte au front pour défendre son pair. “AliouSall n’a pas été désigné président de l’Uael à titre privé ou personnel. Il l’a été en sa qualité de président de l’Association des maires du Sénégal”, rétablit AliouneNdoye qui explique auparavant que “L’Uael est une union d’associations” dont “les membres sont issus des deux associations d’élus locaux, à savoir : l’Association des maires du Sénégal (AMS) et l’Association des départements du Sénégal”.
De poursuivre : “ne peuvent présider aux destinées de l’Uael que les présidents de ces deux organes. Ce qui a été fait dimanche n’est que l’exécution parfaite des dispositions des textes qui régissent l’Uael“.AliouneNdoye d’ajouter qu’AliouSall reste le présidant de l’Uael.
AliouSall, seul contre tous
Le maire de Thiès s’oppose non seulement à ce que le frère du Président MackySall conduise les rênes de l’Uael, mais il veut le voir quitter la tête de l’Association des maires du Sénégal, car pour Talla Sylla qui s’est confié à l’Observateur, “on ne peut avoir un président centralisé et un président de la République décentralisé.
L’actuel président de l’Union des associations d’élus locaux trouve pour sa part qu’AliouSall a été aveuglé par sa boulimie du pouvoir. Selon AléLô, contrairement à ce qu’il a dit hier dans les colonnes de l’Obs, le maire de Guédiawaye a demandé à ses pairs de le porter à la tête de l’Uael. “Sa volonté était d’être le seul maître à bord, il faut le dire. Il a demandé à ses pairs, présidents de départements et maires, de le porter à l’Uael. J’étais témoin”, certifie AléLô qui pense tout de même que le frère de MackySall a bien fait de rendre le tablier.
Les préoccupations deIbrahimaKhaliloulaye Ndiaye sont autres. Le secrétaire général du Synpics est lui outré par les critiques formulées par AliouSall à l’endroit de la presse. En effet, dans son entretien avec l’Observateur, le désormais ex (?) patron de l’Uael s’est défaussé sur la presse qu’il a qualifiée de facilement manipulable. Des propos d’autant plus choquants pour Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye que son auteur est de la corporation. “Lui sait que les journalistes sont connus pour leur impertinence et doivent rechercher cette impertinence”, rappelle-t-il à AliouSall avant de lui demander de redresser la barre, car le secrétaire général du Synpics est convaincu que le maire de Guédiawaye “fait fausse route”
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