‘’Notre priorité actuellement, c’est de réduire drastiquement le traitement des procédures pénales, civiles, sociales et commerciales, qui constituent un facteur important d’accès à la Justice’’, a indiqué le ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Aminata Touré s’exprimait à l'issue de la cérémonie solennelle de rentrée du Centre de formation judiciaire (CFJ) pour l’année académique 2012/2013.
L’informatisation du système judiciaire en cours et la redéfinition de la carte judiciaire actuelle vont également contribuer à la réduction du temps des procédures, selon le ministre de la Justice. Mme Touré a précisé que celui-ci ‘’est de 700 jours actuellement au Sénégal au moment où ce délai est de 310 jours dans certains pays voisins’’.
Parlant de la question de l'accès à la justice, thème de la rentrée solennelle du CFJ, le garde des Sceaux a souligné que ‘’la question, c’est de se demander si l’accès à la justice est garanti au citoyen sénégalais ’’.
‘’Le diagnostic a montré que notre système judiciaire, hérité du colonialisme, doit être adapté à nos réalités, aux us et coutumes pour répondre à cette question’’, a ajouté Aminata Touré, selon qui ‘’l’illettrisme et l’analphabétisme ne sauraient justifier l’exclusion d’un citoyen (du système judiciaire). D’où la mise en place des maisons de justice’’.
Le directeur du CFJ, Mamadou Diakhaté, a expliqué que ‘’cette rentrée solennelle est un nouveau concept initié pour servir de cadre d’émulation pour les jeunes élèves greffiers et magistrats, d’une part, et leur permettre, d’autre part, de se prononcer sur des réflexions’’.
La promotion 2012/2013 compte 22 élèves magistrats dont 8 femmes et 50 élèves greffiers dont 8 femmes.
Aminata Touré s’exprimait à l'issue de la cérémonie solennelle de rentrée du Centre de formation judiciaire (CFJ) pour l’année académique 2012/2013.
L’informatisation du système judiciaire en cours et la redéfinition de la carte judiciaire actuelle vont également contribuer à la réduction du temps des procédures, selon le ministre de la Justice. Mme Touré a précisé que celui-ci ‘’est de 700 jours actuellement au Sénégal au moment où ce délai est de 310 jours dans certains pays voisins’’.
Parlant de la question de l'accès à la justice, thème de la rentrée solennelle du CFJ, le garde des Sceaux a souligné que ‘’la question, c’est de se demander si l’accès à la justice est garanti au citoyen sénégalais ’’.
‘’Le diagnostic a montré que notre système judiciaire, hérité du colonialisme, doit être adapté à nos réalités, aux us et coutumes pour répondre à cette question’’, a ajouté Aminata Touré, selon qui ‘’l’illettrisme et l’analphabétisme ne sauraient justifier l’exclusion d’un citoyen (du système judiciaire). D’où la mise en place des maisons de justice’’.
Le directeur du CFJ, Mamadou Diakhaté, a expliqué que ‘’cette rentrée solennelle est un nouveau concept initié pour servir de cadre d’émulation pour les jeunes élèves greffiers et magistrats, d’une part, et leur permettre, d’autre part, de se prononcer sur des réflexions’’.
La promotion 2012/2013 compte 22 élèves magistrats dont 8 femmes et 50 élèves greffiers dont 8 femmes.