Il s’agit, selon elle, de faire en sorte que ‘’toutes les questions liées à la déontologie et au respect du droit des citoyens et des justiciables puissent être étudiées de manière particulière par une structure particulière’’.
‘’C’est un peu à l’image de la haute autorité de l’audiovisuel. Il faut qu’on crée une telle structure pour que l’on n’intervienne pas seulement sur la base d’évènements malheureux, mais que cette autorité régule, analyse, donne des orientations et élucide ce dilemme entre l’exercice de la sécurité que tout le monde réclame et la préservation des droits des citoyens’’, a-t-elle expliqué.
Pour Aminata Touré, ‘’il ne faut pas oublier qu’il y a une prévention à faire, un dialogue permanent entre les forces de sécurité et les populations’’.
‘’Il faut que force reste à la loi. On ne saurait tolérer la loi du talion. Les contentieux entre les personnes ou les groupes doivent se régler dans le système judiciaire avec des règles transparentes’’, a-t-elle dit à l’endroit des populations.
Mme Touré les a exhortées à ‘’comprendre que ce sont nos concitoyens qui sont de part et d’autre, que ce soit les populations que l’on doit protéger, que des forces de l’ordre qui doivent assurer cette mission de protection’’.
La ministre de la Justice estime en effet qu’‘’il faut trouver un juste équilibre’’, indiquant que si ‘’la répression est parfois nécessaire’’, il y a aussi nécessité d’‘’améliorer le caractère républicain de nos forces de sécurité’’.
Kékouta Sidibé, un sourd-muet de 35 ans, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi dans les locaux de la gendarmerie de Kédougou (702 Km, Sud-est).
Lors de son interpellation, Sidibé aurait refusé d’obéir aux gendarmes qui l’ont trainé sur 30 mètres avant de le ligoter, selon des témoins de la scène.
L’annonce de sa mort a suscité une vive tension dans la ville où des habitants se sont rassemblés aux alentours de la gendarmerie pour crier leur colère et appeler à la vengeance.
‘’C’est un peu à l’image de la haute autorité de l’audiovisuel. Il faut qu’on crée une telle structure pour que l’on n’intervienne pas seulement sur la base d’évènements malheureux, mais que cette autorité régule, analyse, donne des orientations et élucide ce dilemme entre l’exercice de la sécurité que tout le monde réclame et la préservation des droits des citoyens’’, a-t-elle expliqué.
Pour Aminata Touré, ‘’il ne faut pas oublier qu’il y a une prévention à faire, un dialogue permanent entre les forces de sécurité et les populations’’.
‘’Il faut que force reste à la loi. On ne saurait tolérer la loi du talion. Les contentieux entre les personnes ou les groupes doivent se régler dans le système judiciaire avec des règles transparentes’’, a-t-elle dit à l’endroit des populations.
Mme Touré les a exhortées à ‘’comprendre que ce sont nos concitoyens qui sont de part et d’autre, que ce soit les populations que l’on doit protéger, que des forces de l’ordre qui doivent assurer cette mission de protection’’.
La ministre de la Justice estime en effet qu’‘’il faut trouver un juste équilibre’’, indiquant que si ‘’la répression est parfois nécessaire’’, il y a aussi nécessité d’‘’améliorer le caractère républicain de nos forces de sécurité’’.
Kékouta Sidibé, un sourd-muet de 35 ans, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi dans les locaux de la gendarmerie de Kédougou (702 Km, Sud-est).
Lors de son interpellation, Sidibé aurait refusé d’obéir aux gendarmes qui l’ont trainé sur 30 mètres avant de le ligoter, selon des témoins de la scène.
L’annonce de sa mort a suscité une vive tension dans la ville où des habitants se sont rassemblés aux alentours de la gendarmerie pour crier leur colère et appeler à la vengeance.