Amy Mbacké Thiam, double médaille d’or (2001) et de bronze (2003) du 400m aux championnats du monde d’athlétisme, a accepté de revenir pour l'APS sur quelques pans de sa carrière, à l'issue de la 14-ème édition clôturée à Moscou le 18 août dernier.
La championne du monde 2001, demi-finaliste à Moscou (10 au 18 août) a indiqué que les joutes moscovites seraient sa dernière participation aux Mondiaux d’athlétisme.
Souvenirs : Si son plus grand souvenir restera Edmonton (Canada) avec son titre de championne du monde en 2001, la native de Kaolack ne peut oublier Séville (1999) où elle a côtoyé son idole en athlétisme, l'Australienne Cathy Freeman, qui a réussi un doublé historique sur le 400m dames aux Mondiaux de 1997 et de 1999. "C'étaient des moments inoubliables" pour celle qui était encore pensionnaire du CIAD (Centre international d’athlétisme Dakar) et qui a succédé à l’athlète aborigène, championne olympique chez elle à Sydney en 2000, lors des Mondiaux de 2001. A la suite de la médaille d’or de l’athlète sénégalaise, Freeman avait indiqué dans des entretiens avec la presse qu’elle aimerait avoir comme partenaire d’entraînement l’athlète sénégalaise qui, après Dakar, avait décidé d’aller s’installer pendant un an au Canada pour s’entraîner.
Musée : Amy Mbacké Thiam a décidé d’ériger un musée pour y exposer les objets qui lui sont chers et parmi lesquels son dossard lors des championnats du monde 2001 où elle a remporté le premier titre de champion du monde de l’histoire de l’athlétisme sénégalais. C’est un dossard qu’elle a d’ailleurs gardé dans l’armoire familial et prévoit de le mettre à la disposition des jeunes sportifs de son pays qui ont selon elle ont besoin de repères. D’ailleurs, dans ce même ordre d’idées, elle avance que les sportifs sénégalais ont besoin de modèles pour progresser dans leur discipline.
Osaka : La ville japonaise qui a abrité les championnats du monde d’athlétisme en 2007 "restera à jamais gravé" dans la mémoire de l’athlète sénégalaise, pas seulement à cause de ses résultats - élimination au premier tour-, mais aussi parce qu’elle sonne la rupture avec les dirigeants de l’athlétisme sénégalais. C'est dans cette ville que que sa rupture avec la FSA a été consommée. Celle-ci l’a finalement sanctionnée pour avoir tenu des propos peu avenants en direction des responsables de l’athlétisme sénégalais. D'où sa décision de ne plus courir que pour son propre plaisir. Championne du monde 2001 (Paris), médaillé de bronze en 2003 (Paris) et finaliste en 2005 (Helsinki), Amy Mbacké Thiam a été éliminée dès son entrée en série à Osaka. Absente à Berlin (2009) et à Daegu (2011), elle a été demi-finaliste en 2013 à Moscou.
Tout pour le foot : Amy Mbacké Thiam ne ménage pas l’Etat qu’il accuse de ne rien faire pour l’athlétisme qui pourtant est l’une des disciplines qui lui rapporte le plus de satisfactions. "Tout est donné pour le football et rien pour l’athlétisme qui est pourtant la première discipline olympique", dit-il. La championne du monde 2001, qui a déclaré que Moscou sera ses derniers championnats du monde, a décidé de devenir l’avocate de Mamadou Kassé Hanne auprès du président de la République pour l’aider à préparer les Mondiaux de 2015 et les JO 2016.
La championne du monde 2001, demi-finaliste à Moscou (10 au 18 août) a indiqué que les joutes moscovites seraient sa dernière participation aux Mondiaux d’athlétisme.
Souvenirs : Si son plus grand souvenir restera Edmonton (Canada) avec son titre de championne du monde en 2001, la native de Kaolack ne peut oublier Séville (1999) où elle a côtoyé son idole en athlétisme, l'Australienne Cathy Freeman, qui a réussi un doublé historique sur le 400m dames aux Mondiaux de 1997 et de 1999. "C'étaient des moments inoubliables" pour celle qui était encore pensionnaire du CIAD (Centre international d’athlétisme Dakar) et qui a succédé à l’athlète aborigène, championne olympique chez elle à Sydney en 2000, lors des Mondiaux de 2001. A la suite de la médaille d’or de l’athlète sénégalaise, Freeman avait indiqué dans des entretiens avec la presse qu’elle aimerait avoir comme partenaire d’entraînement l’athlète sénégalaise qui, après Dakar, avait décidé d’aller s’installer pendant un an au Canada pour s’entraîner.
Musée : Amy Mbacké Thiam a décidé d’ériger un musée pour y exposer les objets qui lui sont chers et parmi lesquels son dossard lors des championnats du monde 2001 où elle a remporté le premier titre de champion du monde de l’histoire de l’athlétisme sénégalais. C’est un dossard qu’elle a d’ailleurs gardé dans l’armoire familial et prévoit de le mettre à la disposition des jeunes sportifs de son pays qui ont selon elle ont besoin de repères. D’ailleurs, dans ce même ordre d’idées, elle avance que les sportifs sénégalais ont besoin de modèles pour progresser dans leur discipline.
Osaka : La ville japonaise qui a abrité les championnats du monde d’athlétisme en 2007 "restera à jamais gravé" dans la mémoire de l’athlète sénégalaise, pas seulement à cause de ses résultats - élimination au premier tour-, mais aussi parce qu’elle sonne la rupture avec les dirigeants de l’athlétisme sénégalais. C'est dans cette ville que que sa rupture avec la FSA a été consommée. Celle-ci l’a finalement sanctionnée pour avoir tenu des propos peu avenants en direction des responsables de l’athlétisme sénégalais. D'où sa décision de ne plus courir que pour son propre plaisir. Championne du monde 2001 (Paris), médaillé de bronze en 2003 (Paris) et finaliste en 2005 (Helsinki), Amy Mbacké Thiam a été éliminée dès son entrée en série à Osaka. Absente à Berlin (2009) et à Daegu (2011), elle a été demi-finaliste en 2013 à Moscou.
Tout pour le foot : Amy Mbacké Thiam ne ménage pas l’Etat qu’il accuse de ne rien faire pour l’athlétisme qui pourtant est l’une des disciplines qui lui rapporte le plus de satisfactions. "Tout est donné pour le football et rien pour l’athlétisme qui est pourtant la première discipline olympique", dit-il. La championne du monde 2001, qui a déclaré que Moscou sera ses derniers championnats du monde, a décidé de devenir l’avocate de Mamadou Kassé Hanne auprès du président de la République pour l’aider à préparer les Mondiaux de 2015 et les JO 2016.
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