A écouter Me Ndoumbé Wane, on croirait que c'est une soeur qui parle de sa soeur et non une avocate qui défend sa cliente. Amy Sall peut compter sur elle pour, au terme de ce procès, sortir de prison. La première épouse de Matar Diokhané encourt 5 ans de prison pour financement du terrorisme et blanchiment d'argent en lien avec une activité terroriste, tel que l'a requis le procureur. Mais selon Me Wane, c'est le code de la famille qui se chargera de la libération de sa cliente car à son avis, cette dernière est “victime d'un mariage”. De son union avec Matar Diokhané.
Hormis ce “crime”, Me Ndoumbé Wane indique que rien ne peut être reproché à Amy Sall. Quid de l'argent reçu par sa cliente des mains de sa co-épouse ? L'avocat reconnait que Amy Sall a reçu 500 euros des mains de Coumba Niang mais c'était pour payer ses dettes et celles de son mari. Et l'avocate s'empresse de préciser que sa cliente ignorait l'origine de l'argent. Ce qu'elle ne nie pas non plus, c'est le téléphone reçu par Amy Sall de sa co-épouse. Mais pour le conseil de la “awo” de Matar Diokhané, un téléphone portable ne peut financer le terrorisme. Elle est tout autant convaincue que la réception de cet objet ne peut consommer le crime de blanchiment de capitaux en lien avec une entreprise terroriste.
Le séjour carcéral de sa cliente, l'avocate en parle comme du revers de la médaille du mariage. “ On se marie pour le meilleur et pour le pire. Le pire, c’est cette audience”, philosophe la robe noire qui est cependant convaincue qu'à l'issue de cette procédure, celle qu'elle défend depuis le début recouvrera la liberté. C'est du moins, ce à quoi elle s'attend. Le juge Samba Kane avisera...
Hormis ce “crime”, Me Ndoumbé Wane indique que rien ne peut être reproché à Amy Sall. Quid de l'argent reçu par sa cliente des mains de sa co-épouse ? L'avocat reconnait que Amy Sall a reçu 500 euros des mains de Coumba Niang mais c'était pour payer ses dettes et celles de son mari. Et l'avocate s'empresse de préciser que sa cliente ignorait l'origine de l'argent. Ce qu'elle ne nie pas non plus, c'est le téléphone reçu par Amy Sall de sa co-épouse. Mais pour le conseil de la “awo” de Matar Diokhané, un téléphone portable ne peut financer le terrorisme. Elle est tout autant convaincue que la réception de cet objet ne peut consommer le crime de blanchiment de capitaux en lien avec une entreprise terroriste.
Le séjour carcéral de sa cliente, l'avocate en parle comme du revers de la médaille du mariage. “ On se marie pour le meilleur et pour le pire. Le pire, c’est cette audience”, philosophe la robe noire qui est cependant convaincue qu'à l'issue de cette procédure, celle qu'elle défend depuis le début recouvrera la liberté. C'est du moins, ce à quoi elle s'attend. Le juge Samba Kane avisera...