Après l'annulation de son Show, le rappel Nit Doff a pris pour responsables les autorités étatiques, notamment le ministre de la Culture. En réponse à ces accusations, Aliou Sow, d'abord dans une interview, puis à travers un communiqué, s'est lavé à grande eau. "L'autorisation et l'interdiction des manifestations publiques ne relèvent pas des prérogatives du ministre en charge de la Culture. Dans ce sens, il voudrait juste rappeler que les mesures ayant trait à l'ordre public et à la sécurité des personnes et des biens sont exercées, en toute responsabilité, par les autorités étatiques habilitées et soutient, ainsi, sans réserve, la décision de l'autorité préfectorale", explique-t-on dans un communiqué. Comme pour en rajouter une couche, le ministère a fait savoir que "contrairement aux allégations de Nit Doff, l'événement "Show of the year" a été bénéficiaire du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU)". Allégations auxquelles l'avocat du rappeur, Maître Patrick Kabou, demande des preuves. "Si vous avez des preuves de ce que vous avancez, mettez les nues sur la table et les Sénégalais apprécieront", a-t-il tweeté. Selon Me Kabou, "le ministre de la Culture, dans sa sortie farfelue et incompréhensible contre (son) client monsieur Mor Tallah Guèye, a voulu juste exister". Toutefois, l'avocat considère que son homologue universitaire "a fait hors sujet monumental". L'avocat dit avoir "rigolé" en voyant ministre utiliser le verbe "arrêter", omettant ainsi le principe de la "séparation des pouvoirs". Maître Kabou a aussi rappelé au ministre de la Culture "la différence entre promoteur et artiste".